THAT THE NIGHT COME
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Cecil Salazar
Cecil Salazar
gif : paranormal investigator
pseudo + pronoms : deadpool (elle/she)
faceclaim + crédits : sam riley / skellige (ava) ell. (gif)

Messages : 21
MULTINICKS : cat

age : trente-huit ans
WORK : ghost hunter
LOVE STATUS : marié, mais célibataire
HOME : suite 13 au glory inn, chiffre chanceux
PRONOUNS : il/he

STYLE RP : bw 400 et 800 mots, 3e pers. du singulier, dialogues en fr (eng si convenu en amont)
WARNINGS : uc
Cecil Salazar
with the moon i run
 
 
Cela fait depuis avant même qu’ils soient arrivés que Cecil a repéré que l’aiguille cadran de la température du moteur du van est plus proche du H que du centre béni où elle devrait s’immobiliser. Est de plus en plus proche du H et ne redescend jamais tout à fait jusqu’au centre. Il a d’abord mis l’affaire sur la chaleur, puis sur la poussière, mais quelques courtes excursions et un nettoyage en profondeur du filtre à air l’ont convaincu que les problèmes les guettent et n’hésiteront pas à se manifester au moment le plus inopportun s’ils ne font rien.

La Mystery Machine, comme tout véhicule routier, demande un entretien serré, et encore plus avec toute la route qu’elle s’avale depuis qu’ils l’ont achetée. La bête n’est ni jeune, ni neuve, mais cela fait un peu plus d’un an qu’ils la ménagent peu et ce n’est pas plus mal qu’ils se soient posés à Nowhere pour un temps. Combien, Cecil ne le sait pas encore. Jusqu’à ce qu’ils aient la bougeotte, tout exploré de l’endroit et de ses alentours, que quelques mystères les appellent ailleurs, que le Glory Inn en ait marre de leurs têtes…
… ou tout simplement qu’il en ait assez d’étouffer dans la chaleur du sud des États-Unis, qui va fort mal à son teint d’Anglais. Encore heureux que ses précédents coups de soleil lui aient donné un fond hâlé : il n’a pas encore brûlé, depuis leur arrivée à Nowhere, et c’est une petite victoire non négligeable.

Cecil a amené le van de l’est à l’ouest de la ville, là où la rivière coule autour de ce mystérieux clocher. Il a pris quelques méditatives minutes pour la regarder, avant que la route ne se poursuive jusqu’à la casse. C’est là qu’on lui a recommandé d’aller ― plus précisément d’aller voir “Kay”, qu’il suppose être le type taciturne qui l’accueille (le mot est vite dit) lorsqu’il arrive. Le regard est étroit alors qu’il cherche le sien sous le rebord de sa casquette, derrière les verres fumés. Il regarde le van et le bobblehead de Cthulhu sur le tableau de bord, les photos que lui montre le Salazar, écoute ses explications, le modèle qu’il cherche, renifle un peu et lui fait signe d’aller plus loin et de demander à Beck. Beck saura s’ils ont ce qu’il faut, sinon, faudra qu’il demande au garage. Ce que le chercheur veut à tout prix éviter, entendons-nous : un van, c’est déjà un trou financier, mais des pièces neuves pour un van… vous pouvez imaginer.

C’est à pied qu’il entre vraiment dans la casse, non sans curiosité. Tout attire son attention, le cabossé, le brillant, le taché, le déformé, lui donne envie de revenir fouiner pour voir s’il ne peut pas trouver n’importe quoi d’utile. « Beck ? », appelle-t-il prudemment, dans l’espoir que la personne qu’il cherche se manifestera au détour d’une voiture bosselée, ou d’un four dépouillé de ses fils de cuivre.
Yael Callaghan
Yael Callaghan
gif : ferrailles hurlantes 3t3e
pseudo + pronoms : Ccil + her
faceclaim + crédits : Jennifer Connelly

Messages : 135
MULTINICKS : /

ZONE LIBRE :

age : 26 oct. 1977 - 46 ans
WORK : ancienne astrophysicienne et ingénieure spatiale un peu paumée, aujourd'hui mécanicienne à la casse de Nowhere
LOVE STATUS : célibataire ; sa vie sentimentale est un désert entrecoupé de nuits sans lendemain et de relations plus fugaces encore qu'une comète traversant le cosmos
HOME : chambre n°18 au GloryInn, pas sûre de s'attarder dans le coin, prête à mettre les voiles à tout moment
PRONOUNS : her

STYLE RP : 3e personne, 500-800 mots en moyenne, eng. ou cast. friendly
WARNINGS : emprise et abus psychologique, dépression / anxiété
Yael Callaghan
with the moon i run
 
 
5 juillet 2023
casse de Nowhere

Cela fait tout juste un mois que Yael a débarqué à Nowhere. Un mois jour pour jour depuis qu’elle avait littéralement sauté de son bus sur un coup de tête et que ses pieds étaient venus mordre la poussière du désert. Ça ne représente pas grand chose, un mois, à l’échelle d’une vie. Un grain de sable dans une maigre poignée de plage peut-être. Et pourtant. Pourtant cela avait suffi à ce qu’elle s’installe dans une espèce de routine familière. La promenade matinale jusqu’au Greta’s Dine In, aux aurores, où Eddie n’attendait même plus qu’elle ouvre la bouche avant de lui servir un café allongé. Les conversations souvent absurdes ou le silence confortable entre eux, jusqu'à ce que le pickup de Kay n'apparaisse sur le trottoir d’en face et que Yael abandonne un pourboire sur le comptoir. Les journées à la casse. Monotones. Sans histoires. Avant que le même Kay ne lui propose de passer faire un tour chez Garland en fin de journée, histoire de boire une bière et de les écouter gratter leurs guitares. Puis le retour au motel. Et les longues - si longues - nuits de Nowhere durant lesquelles elle ne se lasse pas de contempler le ciel étoilé, presque infini, qui luit au-dessus de sa tête.

Il y a quelque chose de rassurant à ce train-train quotidien devenu le sien. Aux horaires et à la structure qu’il lui impose même si cela suffit à peine à canaliser un esprit aussi frénétique que le sien. C’est encore trop de temps libre à son goût, trop d’heures passées face à elle-même et dont elle ne sait pas quoi faire, mais elle s’en accommode malgré tout, Yael. Parce qu’elle n’est pas si mal ici, en réalité. Étonnamment. Surtout en cette chaude matinée du 5 juillet 2023. Le soleil n’a pas encore atteint son zénith et le thermomètre flirte pourtant déjà dangereusement avec les 40 degrés, pourtant cela n’a pas l’air de la préoccuper outre mesure. À l’abri derrière son casque de protection, des gerbes d’étincelles dansent sous ses yeux tandis qu’elle fait face à un vieux lave-linge éventré et que le métal fond à plus de 4000 degrés sous ses doigts. Elle n’avait pas réalisé avant de commencer à travailler à la casse de Nowhere à quel point un bête job de soudure avait pu lui manquer. Ça ou n’importe quelle autre besogne du genre : démonter la carcasse d’une voiture, trafiquer un moteur, rafistoler un poste radio. Tant qu’il s’agissait de tenir une clé à molette ou un tournevis à la main, les heures pouvaient bien filer sans qu’elle n’y accorde la moindre attention !

C’est sûrement ce qui explique qu’elle ne remarque pas tout de suite la présence de l’homme qui vient de pénétrer dans la casse, après être sorti du bureau de réception par la porte latérale jouxtant le hangar devant lequel elle a établi son poste de travail. Il a dû s'approcher suffisamment d’elle pour qu’elle l’entende l’interpeller entre deux crépitements de métal en fusion, et son apparition soudaine dans son champ de vision la fait soudain sursauter. Sa main s’écarte alors brusquement du lave-linge, rompt le puissant arc lumineux qui l’aveugle, et la pluie d’étincelles s’évanouit aussitôt dans le néant avant qu’elle ne relève maladroitement la visière de son casque. Pas si adroite les mains emprisonnées dans d’épais gants de cuir. - Sorry, what ? Le regard de Yael accroche alors celui de l’homme qui lui fait face - ses cheveux en bataille, ses yeux bruns, sa petite quarantaine et sa dégaine d’anglais pas repassée - et une lueur de reconnaissance passe dans ses grands yeux verts. - Oh, hey ! You’re the guy from room 13 at the motel, right ? Ils n’ont pas vraiment échangé beaucoup plus que des salutations pressées depuis que lui et sa compagne - ? - ont débarqué dans les environs, il y a quelques jours de ça, mais Yael esquisse tout de même un sourire cordial. - What’s up ? Need anything ?
Cecil Salazar
Cecil Salazar
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Cecil Salazar
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C’est un arc lumineux qui attire son attention, en guise de réponse à son appel hasardeux, au même moment où il aperçoit quelqu’un. Par réflexe, Cecil fait quelques pas vers l’arrière, la main mise en seconde visière pour protéger un peu plus sa vision. Il relève un peu sa casquette lorsque la femme relève son masque de soudure. « Hey ! », répète-t-il en réponse à sa salutation, le visage traversé d’un sourire. Si sa figure est familière à celle de la femme, la réciproque est également vraie. Beck est donc un peu leur voisine au Glory Inn, à quelques numéros près. Ils se sont salués sans trop se parler, à conclure que l’un, ou l’autre, repartirait chacun de son côté après quelque temps. De toute évidence, personne n’est parti. La casse de Nowhere est, suppose-t-il, un endroit d’échange et de fraternisation comme un autre, et allez savoir, reconnaître Beck rehausse un peu plus encore son humeur. Dans un endroit où pratiquement tout le monde vous est étranger, ces moments de familiarité tiennent à très peu de choses. « Lucky number 13, you’re right. Number 18 ? » S’il ne se trompe pas et s’il sait encore compter le nombre de portes qui séparent la chambre de Beck et la suite qu’ils ont loué pour un mois, Antonieta et lui. Renouvelable, le mois, et tant qu’ils paieront leur part, personne ne dira rien sur leur présence.

Ah oui, d’ailleurs, ce pourquoi il est là, à la casse, très exactement ― « Oh, yes. Our van doesn’t fancy the Utah desert very much and I need to change some parts of the cooling system, before it explodes at the worst time possible. Son expression est entendue, le sourire devenu mince sur ses lèvres, et il fouille dans ses poches jusqu’à retrouver son cellulaire, puis y sélectionner l’application de Galerie. I took some pictures. »

Ce dont ils ont besoin n’est ni trop compliqué à trouver, ni trop rare… enfin, ça, c’est ce qu’il espère de tout coeur. Un ventilateur, quelques tuyaux en meilleur état. Le tout est une affaire d’avoir la bonne taille de toutes les parties, afin qu’il puisse faire une réparation convenable et que ça tienne la route. Pratiquement littéralement. Ils ont prévu d’explorer les environs de Nowhere et l’envie de rester coincés dans un coin perdu est peut-être alléchante pour le plan théorique de la découverte, mais en pratique, très peu. Et encore, s’il était seul, ce serait une autre chose ! Mais Cecil s’en voudrait terriblement d’entraîner son amie, son épouse, dans ce genre d’histoire.

Il fait quelques pas en direction de Beck, histoire de pouvoir lui montrer d’un peu plus près les photos prises. « You are in town for a while, then ? » Si elle a un emploi, c’est qu’elle est bien dans le coin pour un temps… ça, ou elle a besoin de passer le temps.
Yael Callaghan
Yael Callaghan
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age : 26 oct. 1977 - 46 ans
WORK : ancienne astrophysicienne et ingénieure spatiale un peu paumée, aujourd'hui mécanicienne à la casse de Nowhere
LOVE STATUS : célibataire ; sa vie sentimentale est un désert entrecoupé de nuits sans lendemain et de relations plus fugaces encore qu'une comète traversant le cosmos
HOME : chambre n°18 au GloryInn, pas sûre de s'attarder dans le coin, prête à mettre les voiles à tout moment
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Yael Callaghan
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Le sourire sur ses lèvres s’élargit un peu plus quand l’homme confirme son identité, satisfaite d’avoir sû le replacer elle qui n’a jamais été très physionomiste - et ce même s’ils se croisent pratiquement tous les jours depuis quelque temps. The lucky number 13 comme il le dit, oui. Cela la fait presque un peu pouffer dans sa barbe qu’il formule la chose ainsi. Qu’il utilise une superstition de ce genre avec autant de légèreté. Légèreté qu’elle attribue aussitôt à l’expression d’une plaisanterie innocente, son esprit cartésien étant bien incapable de concevoir quoi que ce soit d’autre. Qu’il puisse croire en quelque chose d’aussi absurde. - Should I call you that, then ? Lucky number 13 ? Son regard pétille avec malice. L’observe par en-dessous une seconde avant de glisser en direction de ses mains, qu’elle s’attelle alors à dépatouiller de leur carcan de cuir. Elle l’écoute d’une oreille lui raconter ses problèmes de refroidissement (- Our van doesn’t fancy the Utah desert very much - Who does ?) tandis qu’elle retire ses gants et les jette avec nonchalance sur sa table de travail, bientôt rejoints par son casque de soudure.

Si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait préféré terminer ce qu’elle était en train de faire avant de devoir se plier en quatre aux requêtes de son interlocuteur - aussi british et charmant soit-il. Elle n’aime pas particulièrement être dérangée au milieu de son travail, Yael, mais Kay avait suffisamment insisté sur le fait que son travail consistait justement à savoir prêter une oreille attentive aux tracas et aux petits soucis des âmes égarées finissant par venir s’échouer ici, à la casse de Nowhere. Priorité au direct, comme il disait toujours avec cette pointe d’ironie qui lui donnait systématiquement envie de lever les yeux au ciel. Et peu importe ce qu’elle pouvait bien en penser. Yael ne donne plus les ordres dorénavant. N’est plus rien ni personne si ce n’est une âme égarée de plus au pays des choses brisées et cabossées par la vie. Une coquille de plus abandonnée sur le bord de la route.

(A rare gem concealed in a junkyard. How poetic.)

Yael se force à reporter son attention sur l’homme qui lui fait face, le sourire ornant ses lèvres soudain aussi mince et tendu que le sien bien que leurs raisons divergent. Il la prend alors un peu de court en s’avançant vers elle, son téléphone tendu devant lui comme pour lui montrer quelque chose, et pour chaque pas qu’il fait en sa direction, Yael recule tout autant. Fuit sa proximité avec une pudeur qu’elle tente tant bien que mal de dissimuler en remplaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. - Yeah, well, I don’t care much about pictures, s’explique-t-elle un peu brusquement avant de forcer ses épaules à se détendre. - I guess you didn’t come here walking so, if you don’t mind, I’d rather see for myself where the problem is. Ne jamais se fier aux on-dits. Ne jamais croire que ce que l’on a sous les yeux ou prendre les choses pour acquis si ce n’est ce que l’on peut toucher et percevoir soi-même. Elle a beau avoir fui à plus de 4000 kilomètres de lui, les enseignements de William sont toujours bien présents dans son esprit. Comme marqués au fer rouge dans sa chaire.

- You are in town for a while, then ? Yael papillon bêtement des yeux l’espace d’un instant, désarçonnée par l’incongruité de la question. - I guess ? This place is no worse than any other. … You ? Le ton est plus incertain qu’elle ne l’aurait voulu, mais elle se reprend rapidement. Secoue la tête de droite à gauche et réoriente la conversation sur des rails qu’elle juge moins casse-gueule. - Judging by the sounds I heard from your junker those past few days at the motel, I’d say there's a few things wrong with it. Probably not just the cooling system… Pas qu’elle ait particulièrement envie de se montrer alarmiste, mais leur van avait vraiment une sale gueule en vrai.
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