(3/3) Old'n Kickin'

THERE'S A BLACK BIRD PERCHED OUTSIDE MY WINDOW, I HEAR HIM CALLING, I HEAR HIM SING : COME JOIN THE MURDER.
LIBRE
Trigger warnings : mention de drogues en tout genre et d'overdoses
GARLAND "STRING" ROBINSON — 65-70 ans, homme cis, propriétaire du Rock'n Pawn, bénévole au community center où il donne des cours de n'importe lequel des nombreux instruments dont il joue, statut civil au choix
faceclaim proposé: Billy Gibbons (neg.)
keywords: musicien de génie, force tranquille et sagesse de vieux singe, gros fumeur semblant avoir toujours un cigarillo coincé entre les lèvres, s'accorde rarement plus d'une seule bière en revanche, a un mauvais genoux qui commence sérieusement à l'emmerder

Né à Austin, Texas, à une époque où appartenir à la classe moyenne américaine signifiait encore quelque chose. Fan de blues et de jazz, c'est son père qui lui transmet son amour pour la musique dès le plus jeune âge même si, paradoxalement, c'est aussi lui qui s'opposera farouchement à ce qu'il en fasse son métier. Qu'à cela ne tienne. Le paternel a beau menacer de le déshériter (ce qu'il finira par faire), Garland ne se donne même pas la peine de terminer le lycée. Son groupe de l'époque a déjà une petite notoriété dans la région, et ils décident de se professionnaliser pour de bon. Le début de trente ans de carrière. Et si Garland ne connait pas forcément la gloire et la célébrité auprès du grand public, ses talents de musiciens font l'unanimité et cela ne l'empêche pas de côtoyer les plus grands. Le problème, c'est tout ce qui va avec : l'alcool, la drogue, le rythme infernal de cette vie qui se consume par les deux bouts. La mort de pas mal de potes aussi. D'une overdose ou des conséquences de leurs excès des années plus tard. Au final, lorsqu'il atteint la cinquantaine, Garland aime toujours autant la musique mais il a eu sa dose de cette vie-là. Il aspire au calme. Celui du désert. Et c'est comme ça qu'il atterrit à Nowhere, Utah, où il ouvre son bazar de seconde main et de prêts sur gage.

LIBRE
Trigger warnings : white power, intolérance passée, violences liées à un gang (drogue, mutilation, braquage, mort), incarcération
KAY "SLASH" O'MALLEY — la soixantaine, homme cis, gérant de la décharge / casse de Nowhere où il retape toutes sortes d'électroménager etc. qu'il revend à prix cassés, bénévole au community center où il sensibilise aux questions de la haine raciale et donne des cours de boxe avec Earl, statut civil au choix
faceclaim proposé : Tommy Flanagan / Robert Carlyle (neg.)
keywords: entretient religieusement son image d'ours bougon, revient de loin côté préjugés racistes / misogynes et tutti quanti aujourd'hui derrière lui, plus commère qu'il ne le reconnaîtra jamais, véritable cordon bleu, joue de la guitare, de l'harmonica et de la batterie, marqué du sourire de l'ange

Né à Oakland, Californie, dans une famille nombreuse défavorisée d'immigrés irlandais. Les parents sont braves (quoique le père puisse avoir la main leste) mais trop occupés à trimer pour tenir leurs gosses à l'écart de la criminalité. À 12 ans, Kay passe déjà plus de temps à faire le guet pour les dealers du quartier que sur les bancs de l'école et, à 16 ans, il intègre le gang dont fait déjà parti son aîné. Des loubards portés sur le white power. Sa vie prend un tournant quelques années plus tard, lors du braquage d'une station service qui tourne mal. Son frangin est abattu d'un coup de carabine et, lui, écopera de 10 ans de prison. Étonnamment, c'est là, derrière les barreaux, que Kay découvre une certaine forme de sagesse et tire un trait sur les conneries de sa jeunesse. Quand il est libéré, il claque tout ce qu'il lui reste pour s'acheter une moto et abandonne Oakland derrière lui. S'en suit une décennie d'errances plus ou moins heureuse à travers les states, jusqu'à ce qu'il finisse par atterrir à Nowhere, Utah, et y creuser son trou. Enfin.

LIBRE
Trigger warnings : guerres, violences
EARL "SMASH" COX — 65-70 ans, homme cis, propriétaire d'une salle de boxe, bénévole au community center où il dispense des cours gratuits avec Kay, statut civil au choix
faceclaim proposé : Ron Perlman (neg.)
keywords: ancien Marine, grande gueule charismatique, pas le genre de gars à qui on irait chercher des poux, un rire à faire trembler les murs, fervent défenseur du second amendement de la Constitution américaine, manie parfaitement les couteux, joue de la basse et de la guitare

Né à l'hôpital de St Georges, Utah, mais originaire de Nowhere. Il a une quinzaine d'années lors de l'inondation de 1972, lorsque la moitié de la ville disparait sous les eaux et que le reste commence lentement à dépérir. Une excuse de plus pour mettre les voiles dès que l'occasion se présente. Pas pour prendre le chemin de l'université cela dit… À l'époque, Earl est assez jeune et con pour croire que c'est en rejoignant l'armée qu'il parviendra à étancher sa soif d'aventures, et c'est comme ça qu'il atterrit au camp d'entraînement de l'US Marine Corps de San Diego. Au total, il servira un peu plus de dix ans sous le drapeau américain, participe notamment à la guerre du Liban (82-83) et à la guerre du Golfe (90-91) avant d'être remercié par sa hiérarchie. Sauf que le retour à la vie civile n'est pas si facile. Il ne souffre pas forcément de stress post-traumatique mais ne sait pas faire grand chose à part la guerre et s'associe alors à un groupe de vétérans vendant leurs services aux plus offrants. Bodyguard, collecteur de dettes, etc. Pendant plusieurs années, Earl devient mercenaire, ni plus ni moins, jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits et se dise que, non, sa vie ne peut pas finir comme ça. C'est à ce moment qu'il prend la décision de rentrer au bercail, dans son désert natal qu'il a fui il y a si longtemps de ça.