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- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
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TRIGGER WARNINGS / CONTENT WARNINGS: homophobie parentale, langage cru. PRÉNOM(S), NOM(S): priest, hayes. hérité de la bonne volonté de ses parents à le nommer ainsi quand, même eux, ne se rappellent pas où l'idée leur est venue d'un tel prénom. son héritage culturel ne transparaît pas mais force est de constatée qu'il s'est plu, en grandissant, à avoir un prénom différent des autres enfants, adolescents, adultes.ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE: hayes est né à de pere, dans le wisconsin, 31 juillet 1994. âgé de de 28 ans, il a parfois l'impression d'être bien plus vieux, parfois celle de naître tout juste réellement.ORIGINE(S) ET NATIONALITÉ(S): de nationalité amércaine, hayes a des origines irlandaises par son père, portoricaines par sa mère. ses parents ont fait le choix de ne pas laisser transparaître la totalité de son héritage culturel au travers de son identité, mais pour autant il a grandi dans un foyer où les deux cultures étaient inculquées. il parle parfaitement espagnol, en plus de son anglais de naissance.GENRE ET PRONOMS: homme, il/he/him.MÉTIER, OCCUPATION: chanter, danser, jouer. ironiquement, c'est au travers des personnages de fiction qu'il interprète tous les soirs sur la scène de l'underworld qu'il se retrouve le plus, lui-même. chacun parvient à le faire grandir d'une façon ou d'une autre, lui ouvrant la porte à d'autres aspects de son existence, de sa vie personnelle, de sa personne en elle-même. être sur scène l'aide à surmonter ses traumas, à oublier à quel point il peut se sentir seul, à quel point il a peur qu'on l'abandonne lorsque les projecteurs s'éteignent, que la salle se vide et qu'il se démaquille face à son miroir.STATUT CIVIL ET ORIENTATION(S): very much single, on a rarement vu hayes au bras d'un seul et unique homme. pour autant, il n'attend que ça : la stabilité, l'assurance, l'amour. mais bien incapable de formuler son désir et de laisser les mots s'échapper d'entre ses lèvres, il s'enferme lui-même dans une spirale de coups d'un soir ou de booty calls, créant des murs toujours plus hauts et toujours plus épais avec les autres. homosexuel, il n'a jamais ressenti aucune attirance pour les femmes, n'a jamais voulu le prétendre non plus.SITUATION FAMILIALE: écrire ici.SITUATION FAMILIALE: un père, une mère, un frère. tout autant de personnes à qui il n'a pas parlé depuis dix ans, car à quoi bon s'accrocher à des gens qui ne vous accepte pas? ses parents ont été clairs quant à leur avis sur sa sexualité et son activité, alors hayes a pris la décision de prendre ses cliques, ses claques, de voler dans les économies de ses parents et de s'enfuir, une fois diplômé du lycée.À NOWHERE DEPUIS: trois ans et demi, maintenant.POURQUOI?: hayes est arrivé ici parfaitement par hasard et persuadé qu'il n'allait pas resté plus de quelques nuits. au final, il n'est jamais reparti. lui-même ne comprend pas pourquoi - ou du moins, refuse-t-il de l'exprimer. il a trouver sa place, plus ou moins. son job, aussi. une sorte de stabilité qu'il n'attendait pas, surtout pas dans une ville si minuscule et déprimante. mais quelque chose le retient ici, malgré tout.FACECLAIM: maverick mcconnell.CARACTÈRE: fort caractère : passionné, dynamique, impatient (il déteste perdre son temps), impulsif, bon vivant, moralement très pudique, sociable, tend à garder une distance avec tout le monde, adore plaire, dans une recherche constante d'attention et de validation, idéaliste, volubile, entretient une part de mystère et de fascination autour de lui, secret, capricieux et boudeur, volcanique.I spent the whole day in my head
Do a little spring cleaning, I'm always too busy dreaming
Well, maybe I should wake up instead
A lot of things I regret but I just say I forget
Why can't it just be easy?
— mac miller, good news.Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr, sed diam nonumy eirmod tempor invidunt ut labore et dolore magna aliquyam erat, sed diam voluptua. At vero eos et accusam et justo duo dolores et ea rebum. Stet clita kasd gubergren, no sea takimata sanctus est Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr, sed diam nonumy eirmod tempor invidunt ut labore et dolore magna aliquyam erat, sed diam voluptua. At vero eos et accusam et justo duo dolores et ea rebum. Stet clita kasd gubergren, no sea takimata sanctus est Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr, sed diam nonumy eirmod tempor invidunt ut labore et dolore magna aliquyam erat, sed diam voluptua. At vero eos et accusam et justo duo dolores et ea rebum. Stet clita kasd gubergren, no sea takimata sanctus est Lorem ipsum dolor sit amet. Lorem ipsum dolor sit amet, consetetur sadipscing elitr, sed diam nonumy eirmod tempor invidunt ut labore et dolore magna aliquyam erat, sed diam voluptua. At vero eos et accusam et justo duo dolores et ea rebum. Stet clita kasd gubergren, no sea takimata sanctus est Lorem ipsum dolor sit amet.FAUSTINE/KIDD ÂGE : ah, ça, y a un club pour les gens de cet âge-là.PAYS, FUSEAU HORAIRE : angleterre/londres.SIGNE ASTRO : sagittaire ascendant gémeaux (don't ask).TYPE DE PERSONNAGE : inventé.UN DERNIER MOT POUR LA ROUTE? : cheerios.CRÉDITS : av@self, quote@mac miller/dennis lehane (ils vivent la nuit).hayes priest pretty boys get corruption arcs - Mais on n’est pas les enfants de dieu, Joe, on n’est pas des personnages de conte de fées dans un livre sur le grand amour. On vit la nuit, et on danse comme des fous pour que l’herbe ne puisse pas repousser sous nos pieds. C'est ça, notre credo. somebody to love me bluetrigger warnings: homophobie, rejet parental
J’entends encore sa voix et je sens encore ses doigts, parfois. Leurs fantômes parcourent ma joue dans le silence de plomb de ma chambre, où s’entrechoquent les bruits étouffés de celles des autres, du salon, de la rue. Elle me murmure qu’elle m’aime, m’appelle trésor, m’embrasse le front et s’éloigne dans un sourire doux. Ce même sourire que j’ai arrêté de voir bien avant de m’en aller pour de vrai. Pourquoi est-ce que sa présence continue de me hanter? Pourquoi est-ce que je suis tout bonnement incapable de l’oublier comme elle a si bien sû le faire avec moi? Avec l’amour qu’elle disait ressentir à mon égard. Il s’est barré, envolé. A disparu en un claquement de doigts, dans l’écho d’un mot qui résonne, chez eux, comme une insulte. Gay. Leur fils était gay, quel foutu malheur. Les “je t’aime” et les “trésors” ont été bien vite remplacés par des sous-entendus agressifs, des refus d’écouter que l’on mettait sur le dos du mien d'obtempérer. Mais à quoi, pour quoi? Elle m’a longuement répété d’être moi-même et d’être fier de qui j’étais, de laisser mes ailes s’ouvrir et le vent s’y engouffrer pour que j’apprenne à voler. Mais à peine ai-je essayé, elle me les a coupées et les a clouées au mur, comme un papillon préservé sous verre, là où personne ne pourra le toucher ni le réclamer. C’est là que j’ai compris à quel point elle avait pu me mentir : je pouvais être qui je voulais, à condition de ne pas être moi.
C’est pas comme ça que ça devait se passer, je le sais. Du jour au lendemain, j’ai cessé d’avoir droit au même traitement que mon frère, que mon père, que mes cousins. Tous hétéros. Pas de PD dans la famille, c’était ses mots. Je suis passé de l’enfant chéri au gamin maudit, du petit garçon pétillant et adorable au trouble-fête que personne ne voulait voir dans son champ de vision. Et petit à petit, elle s’est mise en tête, sous l'apparat brillant d’espoir des mots de mon père, à se dire que ça ne pouvait être qu’une phase. Qu’un jour, je me réveillerai et qu’en ouvrant mes yeux, je sentirais mon coeur s’emballer devant les plus belles femmes, mes lèvres s’étendre en un sourire devant une Emilia quand, alors, elles ne se courbaient que face à un Peter. C’était pour se rassurer, tout ça. Pour pouvoir sentir les battements erratiques de son cœur de mère intolérante sous couvert d’inquiétude se calmer un peu, doucement. Lentement. Dans cette même lenteur qui me donnait l’impression de mourir à petit feu, enfermé dans les limites d’une ville trop petite où les informations circulent trop vite. Elle a dû comprendre, le jour où elle s’est réveillée et a vu que je n’étais plus là. Qu’avec moi avaient disparu les économies de mon père et celles que j’avais faites pendant l’été, les clefs du pick-up gardées dans le meuble de l’entrée et les vêtements qui m’allaient encore, qu’elle m’avait achetés. Non, ça n’était pas une phase, ni un choix, ni rien d’autre qu’une évidence qui s’était imposée à moi et que j’avais choisi d’accepter, espérant sans grande force qu’ils en fassent autant.
Je n’ai plus entendu sa voix depuis et je ne peux m’empêcher de me dire que le souvenir qui s’agite parfois dans mon esprit n’est rien d’autre qu’une tentative vaine de ma mémoire de me ramener un réconfort que j’avais cru sentir auprès d’elle. Que cette voix que j’entends n'est pas la sienne, mais une que j’aimerais sentir effleurer mes oreilles. Et alors, je me demande. Est-ce qu’elle sent encore le fantôme de ma joue dans le creux de sa main, de mon front contre ses lèvres gercées d’avoir été trop maquillées? Est-ce que dans son esprit s’agite encore le son de ma voix, transformé et manipulé par le temps et les dix ans de mon absence de son existence? Les pensées sont rapides et m’empoisonnent, me poussant à lâcher un soupir et cracher la fumée de ma cigarette à travers la fenêtre de ma chambre, regardant la rue qui s’agite sous mon regard. Je tente de les brûler dans l’élan goudronné de la nicotine, ferme les yeux, inspire, expire. Et finalement, elles disparaissent aussi vite qu’elles sont venues. Pourquoi s’attarder sur elles, après tout? Dix ans, c’est tout un monde qui se creuse et toute une éternité qu’on ne peut rattraper – encore moins quand, avant ça, les relations s'étiolaient sous le manque de compassion. Alors, je soupire, pose ma tête contre le rebord de ma fenêtre, et laisse les remords s’échapper de mon corps.
Après ce soir, il en était convaincu, rien ne sera jamais plus pareil. Elle était là, sa félicitée, à portée de main quand, jusqu’alors, elle n’avait été qu’à portée de rêve. Bien sûr, ça n’était pas parfait et il pouvait encore se permettre l’ambition de plus. Mais pendant longtemps, ce plus, ça avait été ça : la simple possibilité de monter sur scène, pour la première fois, devant un public qui ne connaissait de lui que la silhouette sur l’affiche et la photo ajoutée au trombinoscope des artistes, sur le site de l’Underworld. On ne lui avait jamais donné sa chance de la sorte ; face à lui, les portes restaient fermées et les fenêtres clôturées, qu’importaient son talent et sa technique, sa création ou son ambition sans failles. Il avait pensé à eux, quand on lui avait donné le rôle. Dans un élan entre vengeance et désir de reconnaissance si profondément ancré en lui, il avait eu envie de les appeler et de leur annoncer la nouvelle : “hey, look, I made it, no matter what you said or what you thought. I made it. I’m going on stage, I’ll be the center of everyone’s attention, I’ll feel all of the eyes staring at me. I don’t care if you’re proud, I just hope you regret everything.” Le discours avait été répété en boucle dans son esprit, comme un disque rayé rejouant sans cesse la même portion de secondes d’une chanson. Il n’en fit pourtant rien, ayant oublié depuis longtemps leur numéro.
Hayes soupira, passant une main sur son visage. Dans un coin de la pièce, image renvoyée par la glace devant laquelle il se tenait, il aperçut ses deux sacs abandonnés là depuis vingt-quatre heures. Le canapé de fortune gisait encore sous la couverture dont son corps se rappelait les démangeaisons qu'elle lui avait provoquées pendant la nuit et son linge de la veille, trempé par l'averse, continuait de sécher avec une lenteur effarante. Hayes n'avait, pour la première fois depuis plusieurs années, aucune idée de ce qu'il allait faire de tout ça. Ses affaires, son corps, lui tout entier. Ne restait qu'un immense point d'interrogation au-dessus de sa tête, qu'il allait lui falloir gommer le plus vite possible. La main tendue, il récupéra la cigarette encore allumée qui gisait dans son cendrier et tira une grande bouffée dessus, emplissant ses poumons d'une fumée qui ne parvenait pas à asphyxier ses craintes. Ses dents se plantèrent dans l'intérieur de ses joues et, croisant une nouvelle fois son propre regard dans le reflet du miroir, Hayes lui cracha sa fumée au visage. Il n'avait pas le temps pour ça ce soir. Ses parents, sa famille, tous devaient être relégués dans un coin de son esprit pour qu'il parvienne à les enfermer à double tour ; les oublier, autant qu'il le pouvait, pour continuer d'avancer. It's too late anyway, they told me. No more Us. Just them, and I. Le mégot s'écrasa sous le poids de ses phalanges dans un crépitement de cendres et d'étincelles mécontentes. Ses traits se teintèrent d'un maquillage que Frances lui appliqua avec minutie et attention et, voyant les courbes de son visage se transformer au gré des ombrages et des points de lumière, Hayes finit par s'oublier sous le masque qu'elle lui créait.
Ce soir, c'était son opportunité de montrer pourquoi il était parti. Ce soir, Nowhere le découvrirait, pour ne plus jamais l’oublier.my love and devotion
Invité
Invité
c'pas parce que t'es admin que tu mérites pas un peu d'amour dans le coin
déjà t'voir porter tes p'tits avatars là J'AIME TROP j'vais l'crier mille fois
mais t'as un style qui m'renverse à tous les coups bruh....
et puis j'ai vraiment pas souvenir de t'avoir croiser somewhere
mais découvrir ce que ta plume sait faire
comment elle fait vibrer
comment elle amène poésie à l'oeil
j'suis chamboulé
puis j'l'aime hayes
depuis que tu l'as présenté oué
VOILÀ
la bise puis tout ça hein
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mais t'as un style qui m'renverse à tous les coups bruh....
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VOILÀ
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- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
- gif :pseudo + pronoms : goldens / she/her/ellefaceclaim + crédits : dianna agron / kidd (avatar), tisdalejunior (gifs), marina, aurora (lyrics)Messages : 127MULTINICKS : none.ZONE LIBRE :
☾ ⋆*・゚:⋆*・゚.
in the valley of the dolls we sleep,
got a hole inside of me
─── ・ 。゚☆: *.☽ .* :☆゚. ───
age : [ thirty-six ● dec. 86 ] toujours une dizaine de moins dans sa tête, bloquée dans l'espace-temps par le deuil insurmontable de la vie qu'elle aurait dû vivre. (capricorn sun, gemini rising, libra moon.)WORK : [ office manager ] oscar qui prend la poussière dans un coin de son salon, révérence tirée il y a bien longtemps désormais. retour forcé à l'anonymat, la mention du job qui occupe ses journées lui arrache toujours un soupir résigné.LOVE STATUS : [ forever yours ] célibataire encore et toujours, le cœur volé il y a plus de deux décennies ne lui a jamais été rendu alors, elle se complait dans le déni et les plaisirs de la chair sans se soucier des individus.HOME : [ #446 twin willow road ] a vécu dans la maison voisine lors de ses neuf premières années à nowhere, a emménagé auprès de rhett il y a de cela quelques mois. (right where she belongs.)PRONOUNS : she/her/elleSTYLE RP : rythme décousu / jamais moins de 600 mots, plus aux alentours de 1k / possibilités de dialogues en anglais / troisième personne.WARNINGS : relations familiales abusives, drogues (passif), alcool(isme), dépression, anxiété, tca, sexe, abandon, language vulgaire, élitisme. (entre autres.)
Louise Carstairs
the alcoholic fallen idol and improvised soccer mom