THAT THE NIGHT COME
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Cat Ruis
Cat Ruis
gif : the darkness keeps me safe
pseudo + pronoms : deadpool (elle/she)
faceclaim + crédits : peter gadiot / sweet poison (ava) priquintana (gif) .cyndel, VOCIVUS (sign)

Messages : 53
MULTINICKS : cecil

ZONE LIBRE :
THEY SAID THE GRASS WAS GREENER


age : quarante ans
WORK : musicien
LOVE STATUS : divorcé
HOME : appartement partagé au-dessus de l'Underworld, la notion d'intimité y est théorique
PRONOUNS : il/he

STYLE RP : bw 400 et 800 mots, 3e pers. du singulier, dialogues en fr (eng si convenu en amont)
WARNINGS : homophobie internalisée
Cat Ruis
with the moon i run
 
 
Rideau, champagne, showbizz : la nuit est longue, la nuit est belle, la part de travail de la nuit de celleux qui travaillent à l’Underworld se termine dans les applaudissements de la foule, dans les lumières qui se font un peu plus vives afin de pousser les derniers clients vers l’extérieur. Les différents membres de l’orchestre nettoient sommairement leurs instruments avant de soigneusement les ranger, commentent la performance du soir, ce qui devra être répété, les partitions à réviser, avant de se souhaiter bon congé.

Le dimanche est, pour eux, véritablement le jour du Seigneur.
Repos.

Cat fait ses salutations en vitesse avant de quitter le rez-de-chaussée de l’immeuble pour l’étage et l’immense bordel à peu près organisé qu’est leur appartement. Sa chambre est un bordel moins organisé, mais écoutez, il a l’habitude et un sens de l’orientation certain, dans tout ce désordre qui rendrait sa mama dingue. Les élégants habits de soirée sont troqués pour un t-shirt qui a vu de meilleurs jours, des jeans dans le même état et une chemise de flanelle doublée pas bien mieux (ça aussi, ça rendrait Mama dingue). Ses boucles lisses glissent entre les doigts de sa main droite, sont ébouriffées, puis cachées sous une casquette pour tenter de les oublier.

C’est dans les loges du cabaret qu’il retrouve Hayes ― enfin, son dos, pour ne pas dire, son cul, considérant la quantité minimale de fringues que les danseur.se.s portent à ce stade de la soirée, c'est-à-dire, la fin. Par pudeur, le regard est levé vers le plafond, toujours fort intéressant dès qu’il doit passer le nez du côté du domaine des étoiles de l’Underworld. Un coup d'œil bref et leurs regards se croisent dans un miroir, avant qu’il retrouve une passion très fixe et précise pour une ampoule brûlée dans l’un des luminaires. « Still up for no good ? », demande le musicien à son colocataire, les clés de sa bagnole tournant autour de son index. Dans le coffre de la voiture au rouge mangé de rouille aux portes (il devrait vraiment en prendre davantage soin), un pack de quelques bières pour leur tenir compagnie sous la Voie lactée. Dans le coffre à gants, un paquet de cigarettes et un briquet, au moins aussi essentiel que ses papiers d’assurance et d’immatriculation, ou son permis. Dans la poche de ses jeans, le plus important : son harmonica, au cas où ils auraient un impromptu besoin de musique. « There’s a bit of wind, so, cover up. » S’ils doivent en plus aller s’installer au bord de la rivière, le vent ne leur laissera pas de répit, et si avant même de s’y rendre, ils entendent la cloche de St Christophe sonner…

Les nuits de mai sont belles, à Nowhere, autant qu’elles sont longues, et leur partie libre de la nuit commence tout juste, alors que celle-ci semble encore pouvoir s’étirer pendant des heures infinies.

Hayes Priest
Hayes Priest
gif : one braincell to love my friends B3d5d296a426976b6d3701631a8847767d1d0a45
pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.
faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecorner

Messages : 590
MULTINICKS : camrhett

ZONE LIBRE :
HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONE


age : twenty nine wild years (31st july '94)
WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)
LOVE STATUS : duh.
HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.
PRONOUNS : he/him.

RELATIONS : ruslan, cat, underworld, bonnie.

STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.
WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
 
 

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We keep waking in the dark


Les applaudissements retentissent jusque dans le creux de ses os, provoquant une salve de frissons dans tout son corps, presque aussi bons que ceux l’agitant pendant le sexe. Une fine pellicule de transpiration recouvre sa peau, brillante sous le feu des projecteurs qui atteignaient çà et là les coulisses, créant un jeu d’ombres et de lumière sur les murs du petit sas. Lentement, Hayes reprenait sa respiration. Ses joues rouges luisaient d’highlighter et de paillettes, qu’il mettrait encore plusieurs douches à retirer, incapable de s’en défaire totalement depuis maintenant trois ans – à la place, il les semaient derrière lui comme le petit poucet du show-business, offrant la voie à celles et ceux qui pourraient désirer le suivre. Il n’écouta que d’une oreille les indications, trépignant d’un pied à l’autre avant de claquer un baiser aussi rapide que bruyant sur la joue de Felipa et de s’enfuir en levant une main en guise de salut. Il avait beau aimer cet endroit plus que n’importe quel autre où il avait été amené à mettre les pieds, Hayes voulait se saisir de sa liberté qui durerait moins de quarante-huit heures avant de devoir revenir effleurer le bois de la scène de ses pieds nus. Arrivé en fanfare dans leur dressing room, il claqua la porte derrière lui, attrapa sa serviette à la volée et se glissa sous la douche, soupirant doucement sous la chaleur de l’eau qui parvenait à détendre des muscles sur-sollicités tout au long de la semaine.

La douche fut rapide ; Hayes se savait attendu et, quand bien même il aimait se faire désirer, le programme du reste de leur nuit suffisait à le motiver pour se dépêcher un peu. Son caleçon fut enfilé sur sa peau encore humide, épousant les courbes du bas de son corps alors que le textile s’y collait, comme avide de contact. Face à son miroir, le performer s’attarda sur les parties de son visage que l’eau n’avait su démaquiller, frottant avec un peu plus d’ardeur les contours de ses yeux et le galbe de ses lèvres. Rapidement, il abandonna l’idée de s’attarder sur ses cils, pour éviter le mascara effrité tombant contre sa rétine.

Un sourire naquit au coin de ses lèvres à la découverte de la silhouette familière dans le reflet du miroir, épaule contre la porte à nouveau ouverte de la loge. Cat se faisait fuyant, pudique, comme s’il n’avait pas pris l’habitude, depuis toutes ces années, de voir les détails intimes du corps – de l’outil de travail – de son colocataire. – So romantic of you to come and pick me up, Ruis. I’m feeling things, now. Sa voix se faisait intentionnellement, et ironiquement, plus suave qu’à l’ordinaire alors que ses cils papillonnèrent, cherchant en vain à accrocher le regard du musicien. C’était un jeu dont il ne se lassait pas, de tourmenter Cat sans jamais manquer de bienveillance, et respectant les limites absolues de son ami. Si quelqu’un le lui faisait remarquer, il balayerait l’idée d’un revers de main, soufflant un petit : “isn’t it what family does?” quand bien même, au fond, il n’avait aucune foutue idée de ce qu’était censée faire une famille. Hayes se tourna, faisant désormais face à l’homme et penchant un peu la tête, alors qu’il tendait la main pour récupérer son t-shirt. – I’m always up for no good. Un nouveau sourire en coin étira la commissure de ses lèvres. – I’ll be ready in a minute, I just wanted to shower before heading so I wouldn’t be the stinky passenger princess. Doucement, il pouffa.

Attrapant son jean, il l’enfila presque d’un bond, puis ses chaussettes. Sa ceinture en cuir claqua contre la coiffeuse dans un bruit sourd et presque inapproprié, glissa contre le denim et, enfin, Hayes enfila ses chaussures et sa veste. – Thanks for the advice, dad. Un rire sincère, doux, de ceux que l’on ne l’imaginerait pas laisser glisser entre ses lèvres à moins de le connaître, lui échappa. S’avançant vers Cat, il glissa sa main sur son épaule, serra légèrement ses doigts autour avant de s’éloigner à travers le couloir. – So, Boundless Beck, yeah? Un regard jeté par-dessus son épaule pour s’assurer que Cat le suivait, et Hayes poussa la back door du cabaret, attrapant son paquet de cigarettes pour en glisser une entre ses lèvres avant de le jeter gentiment en direction de son ami. – How did you find it tonight? Was I okay? La flamme de son briquet vacilla sous la brise, éclairant de façon irrégulière ses traits et mettant en avant la clarté de son regard, posé sur le visage de Ruis.
Cat Ruis
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« Heh, you know me, ever the gentleman », et même qu’il soulève légèrement sa casquette, comme le plus old school des grands-pères le ferait de son chapeau pour une jolie dame. La gêne des premières malices de Hayes s’est dissipée avec la colocation, avec les nuits passées à travailler au cabaret, et ses commentaires suaves glissent sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Non sans qu’il apprécie leur familiarité, en reconnaissant tout ce que les blagues regorgent d’amitié. Difficile de ne pas renifler d’amusement lorsqu’il mentionne ne pas vouloir empester toute sa voiture, ceci sans que son regard déroge du plafond. Faudra vraiment avertir Griffin pour cette affaire d’ampoule grillée… « So thoughtful of you. You’re the one making me feels things, now, kiddo. »

Le regard reste averti jusqu’à ce que les ombres floues et couleurs vagues lui indiquent que le jeune homme est un peu plus vêtu et pratiquement prêt à quitter. Le dad est doux, moqueur, doucement moqueur, sans réel mordant. Quelque chose qui le touche un peu plus que ce qu’il veut bien admettre, lui fait baisser le nez vers ses chaussures et dessine un sourire tendre sur ses lèvres, avant que son expression redevienne celle de la neutralité. « Boundless Beck », confirme-t-il. En été, le musicien peut y passer de longues heures lorsqu’il ne répète pas, près de cette fraîcheur nécessaire lors des journées caniculaires dans le désert. Et même lors des autres saisons, il est rare qu’il se prive du plaisir d’aller s’installer près de la berge de la rivière et de profiter de la mélodie de son débit. Une affaire d’étranger, peut-être, que ce magnétisme de l’endroit sur lui, alors que les natifs de Nowhere préfèrent éviter le coin.

Comme promis, il y a déjà du vent, à l’extérieur du cabaret. Brise légère qui deviendra coup de vent plus solide près de la rivière. « Great, as always. » C’est la musique que Cat connaît, ses propres performances sur lesquelles il est le plus critique, toujours convaincu qu’il peut mieux faire. Ce qui résonne dans son corps, sa tête, son cœur. Ce que font les performeur·se·s sur la scène, c’est pour le musicien un art à accompagner, sublimer, et chaque fois qu’il voit l’équipe évoluer sur les planches du cabaret, depuis les quartiers élégants réservés à l’orchestre, il est admiratif. La cigarette est collée entre ses lèvres et allumée par ses propres moyens, dos au vent jusqu’à ce que la flamme grille le papier et le tabac. « There was a group of young ladies near our booth, they almost when mute from screaming each time you set foot on that scene. » Les applaudissements, sifflements et cris de la foule, un salaire qui ne paie pas le loyer, mais qui sait certainement apaiser les incertitudes et réchauffer le cœur.

La bagnole est stationnée pas loin et, ever the gentleman comme on l’a dit, il ouvre la porte passager pour Hayes, avant de se caler dans le siège du conducteur. À la radio, un air country évalué pendant quelques secondes avant que le Ruis le considère décent et le laisse jouer. « How are things with Sasha ? They still doing good, with everyone in the troupe ? » The real kiddo du lot.
Hayes Priest
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STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.
WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
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– I could make you feel a thousand more things, you know. Un rire secoua Hayes. Il ne prit même pas la peine de tourner la tête pour faire un clin d'œil à Cat : il savait parfaitement qu’il ne le regardait pas, de toute façon. Ses plaisanteries n’avaient rien de tentatives de flirt. Pas avec lui, pas après tout ce temps. Si, le temps d’une soirée lors de leur rencontre, ils s’étaient laissés aller à plus que de simples banalités, l’idée avait rapidement été enterrée lorsque Hayes emménagea au-dessus du cabaret. Trois ans et quelques plus tard, Cat et lui avaient trouvé leur dynamique, celle qui leur convenait au mieux quant à leurs limites respectives. De l’évolution de cette relation était née une confiance qu’Hayes n’accordait que rarement aux gens qui croisaient son chemin. Entre discussions à cœur ouvert et partage de souvenirs plus ou moins marquants, il gardait malgré tout une part de son histoire dans un coin de sa tête, là où personne n’avait eu accès, continuant d’espérer que les souvenirs douloureux de sa vie ne se feraient pas réveiller par la tournure désastreuse d’une conversation.

Les cliquetis de sa ceinture furent un indice suffisamment éloquent pour que Cat cesse de fixer les fissures du plafond sous la lumière vacillante de l’ampoule abîmée. Quand enfin le musicien posa ses yeux sur lui, Hayes le gratifia d’un sourire radieux, capable de faire briller le bleu de ses yeux d’une étincelle de malice – le genre qui respirait une sincérité qu’il n’offrait guère aux premiers venus. Une fois les chaussures enfilées et les affaires récupérées, il s’attela à quitter la bâtisse, dont les dernières lumières ne tarderont pas à s’éteindre, ne laissant que le grésillement du néon comme preuve de vie du vieux cabaret. La porte arrière claqua derrière eux dans un bruit métallique, sans qu’Hayes ne cille pour autant. Ce bruit, il l’accompagnait à chaque sortie du travail depuis plus de trois ans maintenant. Trois ans qui s’écoulaient encore, dans cette étrange langueur une fois la lune haute dans le ciel, quand il n’était censé faire qu’un simple arrêt à Nowhere. Nowhere, semblable au trou du cul du monde, comme aurait dit son père dans un rire gras, tapotant sa panse pendant que la condensation de sa canette de bière s’écoulait sur ses doigts bouffis. Un trou du cul qui avait pris des allures de maison à mesure des semaines, des mois, des années qui s’accumulaient à son compteur de vie. Le rire du pater était encore vif dans son esprit – constat qu’il fit avec dégoût. On lui avait pourtant dit que la voix, c’était le premier souvenir à disparaître. Un fait aux allures de promesses qui le laissait trahi face à l’absurdité du constat : il gardait en tête chaque note de sa voix, chaque intonation, chaque secousse de sa gorge lorsqu’un rot lui échappait et qu’un énième cadavre venait retrouver le cimetière des canettes jonchant le sol collant du salon. En allumant sa cigarette, les yeux rivés vers la flamme, Hayes se demanda s’il était encore en vie. Une vague d’horreur déferla le long de sa colonne vertébrale à cette simple idée, jusqu’à ce que Cat parvienne à le ramener au présent. Priest tira sur sa cigarette, souffla sa fumée emportée par le vent à peine fut-elle hors de ses lèvres, et mima une grimace. – Young ladies? I’d rather have old, frustrated gays. They’re always the most generous tippers. Un pouffement de rire termina d’éloigner l’image salie d’un géniteur qui, jamais, ne fut un père.

S’approchant de la voiture, Hayes afficha une mine surprise et un sourire large malgré ses sourcils arqués lorsque la porte s’ouvrit devant lui. – Oh my god, Ruis. Are you trying to get me into your bed tonight? You’re making me feel so special. Une touche de drame dans son extravagance, il posa une main sur sa poitrine et mima les battements rapides d’un cœur qui, pourtant, retrouvait son calme post-show entre ses côtes. Ni une ni deux, il grimpa à l’intérieur, ouvrit la fenêtre et tira une nouvelle fois sur sa cigarette, tapant du pied sur le rythme de la chanson que fredonnait la radio. Une douceur encore trop rare enlaça les traits du performer à la question qui lui fut posée. Ses muscles terminèrent de se détendre maintenant qu’ils s’éloignaient de la ville en elle-même et, tournant la tête et le corps vers Cat, son dos s’appuyant sur la portière, il acquiesça. – I’m really proud of them. I don’t doubt they’ll be able to know the full show by heart quite soon. The only thing is that, Sasha needs more confidence and that’s what I’m trying to do with them. Until then, they won’t be ready to go on stage for a full run as the lead. They have the technique, they need the attitude. Il n’avait jamais appris quoi que ce soit à quelqu’un avant Sasha, Hayes. Iel était son premier poulain et sans doute était-ce l’une des raisons pour lesquelles il tenait tant à bien faire les choses. Quant à l’intégration en elle-même, il ne doutait pas qu’iel était en mesure de se faire une place parmi les autres membres de la troupe. Réfléchissant, Hayes pris une nouvelle taf, passant sa tête par la fenêtre ouverte pour commencer à observer les étoiles, jusqu’à ce qu’un sourire goguenard ne se dessine sur ses lèvres. – So, tell me. Did you go on a date, recently?
Cat Ruis
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Le ronronnement familier de la voiture se mêle au rythme de la musique, se fait nouvel instrument dans les harmonies. La bagnole s’éloigne petit à petit du centre-ville de Nowhere, du cœur pulsant où ils passent tous les deux tant de temps. Il voit les lumières s’éloigner dans le rétroviseur, se fondre aux étoiles au-dessus des bâtiments. Une pointe d’affection pour cet endroit qu’il ne pensait pas tant aimer, lorsqu’il y a brièvement posé ses affaires il y a des années. Il ne regrette pas.

Cat écoute la réponse de Hayes avec attention, la ponctuant de signes de tête, de regards de biais, de petits sons de gorge approbateurs. Sasha du potentiel. Beaucoup, même, et avec un peu d’expérience, d’accompagnement… iel saura briller autant que les autres étoiles du show mis en place au cabaret six soirs par semaine. « It ain’t easy coming to a new place, starting a new job with tight-knitted folks, ils sont quasi littéralement une famille, à l’Underworld, and then, having to put yourself on display like y’all do on that scene ? Il secoue la tête. I’m sure they’ll be even greater in no time. Have that “attitude” right to the T. Le regard est affectueux, mais bref. Le commentaire aussi : They have quite the mentor, eh. »

La question malicieuse du Priest lui arrache un rire. Un vrai empêcheur de tourner en rond. Il souffle la fumée de sa cigarette par la fenêtre ouverte, laisse le vent caresser son visage, faire un bordel de ses cheveux. Il y passe la main machinalement, comme pour retarder le moment de répondre. « I should’ve known it was all a ruse to investigate my private life », commente-t-il, le ton faussement accusateur pour accompagner sa remarque. Comme si lui-même n’était pas amplement curieux des affaires des autres, hé ! À la différence que lui évite de trop poser de questions : on risque de les lui retourner. « Nah, not recently. Il a bien ce fameux café de prévu pour dans très peu de temps, mais… il n’a aucune idée de si ça va déboucher sur quoi que ce soit, outre ce café. Il ne sait pas non plus s’il veut en parler trop en amont, comme si ça allait lui porter malheur. Ce qui n’est pas important. I’m talking to a guy or two, tho. On the apps », dit-il avec autant de ringarditude que s’il avait 107 ans ― oui oui, grand-papa, sur les applications. Sa vie privée, Cat tente de la garder privée. Un exercice de haut vol dans une ville aussi petite que Nowhere, dans un appartement qu’il partage avec tant d’autres personnes, dans un monde qu’il découvre encore petit à petit. Il est peut-être l’aîné de la colocation, mais en termes d’expérience dans le dating world, il se place bon dernier.

D’avoir donné cette information, cela dit… il doit donner des détails, avant qu’on les lui arrache du nez. Le Ruis connaît un peu trop ses colocataires. De détails, cela dit, il est un peu plus avare, alors qu’il n’a rien de très palpitant à dire. « Regular dudes, commente-t-il en haussant les épaules, à la recherche de ce qui peut être pertinent à raconter. Musicians, construction workers… No one from Nowhere. I’m trying to find a guy that none of you ever…. snogged. » La précision est rieuse, taquine. Les aléas d’un tel endroit, n’est-ce pas ? La preuve par le simple fait qu’il est coloc avec le premier mec qu’il a embrassé de sa sainte vie ― dans le genre inattendu… « Nothing interesting, really. Not as interesting as your life. » Il n’y a pas de question claire, dans ce que Cat dit, mais… le ton déclaratif est peut-être davantage interrogatif, et sa propre moue a gardé ce côté malin. Un sourcil haussé dans sa figure, alors qu’il va à la pêche tranquille à l’info croustillante.
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