3 participants
- gif :pseudo + pronoms : goldens / she/her/ellefaceclaim + crédits : dianna agron / kidd (avatar), tisdalejunior (gifs), marina, aurora (lyrics)Messages : 127MULTINICKS : none.ZONE LIBRE :
☾ ⋆*・゚:⋆*・゚.
in the valley of the dolls we sleep,
got a hole inside of me
─── ・ 。゚☆: *.☽ .* :☆゚. ───
age : [ thirty-six ● dec. 86 ] toujours une dizaine de moins dans sa tête, bloquée dans l'espace-temps par le deuil insurmontable de la vie qu'elle aurait dû vivre. (capricorn sun, gemini rising, libra moon.)WORK : [ office manager ] oscar qui prend la poussière dans un coin de son salon, révérence tirée il y a bien longtemps désormais. retour forcé à l'anonymat, la mention du job qui occupe ses journées lui arrache toujours un soupir résigné.LOVE STATUS : [ forever yours ] célibataire encore et toujours, le cœur volé il y a plus de deux décennies ne lui a jamais été rendu alors, elle se complait dans le déni et les plaisirs de la chair sans se soucier des individus.HOME : [ #446 twin willow road ] a vécu dans la maison voisine lors de ses neuf premières années à nowhere, a emménagé auprès de rhett il y a de cela quelques mois. (right where she belongs.)PRONOUNS : she/her/elleSTYLE RP : rythme décousu / jamais moins de 600 mots, plus aux alentours de 1k / possibilités de dialogues en anglais / troisième personne.WARNINGS : relations familiales abusives, drogues (passif), alcool(isme), dépression, anxiété, tca, sexe, abandon, language vulgaire, élitisme. (entre autres.)
Louise Carstairs
the alcoholic fallen idol and improvised soccer mom
chevron_rightchevron_left
PRÉNOMS, NOM: anonymat inconnu ; le patronyme,Carstairs , attire à la fois convoitise et respect, prend des allures de couronne maudite.Louise Elizabeth , des plus classiques, sans doute hérités d’aïeules — tout simplementLou une fois les spotlight éteints, à son état le plus naturel.ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE: étoiles mal alignées, si souvent blâmées pour ses malheurs((capricorn sun, gemini rising, libra moon)) , le25 décembre 1986 . premier cri poussé à la cité des anges,los angeles, ca . quarantaine qui approche à grands pas — l'idée est loin de la ravir — les36 années écoulées depuis sa naissance commencent à laisser des traces ; une lassitude résignée face au temps qui passe et ne ralentit jamais, des rides au coin des yeux.ORIGINES ET NATIONALITÉ: américaine sur le papier, dans les veines, droit du sol bien ancré. originesjuives ashkénazes (russes et ukrainiennes) de par son père ; culture plus contée qu'inculquée.européennes (irlandaises, anglaises, norvégiennes, allemandes et galloises) , du côté maternel, rien de bien cher à son cœur.GENRE ET PRONOMS: répond aux pronomsféminins (elle/she).cisgenre , jouit du privilège de ne s'être jamais interrogée sur la question.MÉTIER, OCCUPATION, ÉTUDES : curriculum vitae des plus particuliers ; études en droit validées de justesse pour satisfaire les exigences paternelles, connue encore à ce jour commeactrice oscarisée à la retraite . la carrière a démarré alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson, elle a grandit devant les caméras — merci maman d'avoir pavé le chemin. et puis, suite à un hiatus qui ne devait pourtant n'être que temporaire, la révérence fut tirée, les rêves enterrés, les chemins des studios abandonnés. après avoir joué les marraines au foyer quelques temps, elle a décidé de reprendre ses études en cours du soir. au finaloffice manager dans la ville voisine, juste de quoi occuper les longues journées et subvenir à ses besoins en attendant qu’elle récupère la fortune démesurée qui lui revient de droit.STATUT CIVIL ET ORIENTATIONS : on lui a prêté moults aventures et histoires tumultueuses, à louise carstairs. certaines étaient vraies, la majorité ne l'étaient pas.célibataire depuis maintenant dix-sept longues années — le cœur n'a été pris qu'une seule et unique fois, la plaie non assumée demeure béante malgré le temps qui passe. elle semble s'être convaincue qu'elle finirait seule, louise. hors de question de settle for second best, hors de question d'admettre que le myocarde n'a toujours battu que la même paire d'yeux bien trop bleus.bisexualité découverte lorsqu’elle tentait d(e s)’oublier en se jouant d'autres corps ; coming out effectué fièrement il y a une douzaine d'années, contre l'avis du paternel. n'a jamais cessé de militer pour faire valoir les droits des siens après l'exil.SITUATION FAMILIALE : plus jeune héritière de l'empire familial,fille unique ; si les carstairs se donnent l'apparence d'une famille unie et soudée sous le feu des projecteurs, il n'en est rien. l'enfance et l'éducation marquées au fer rouge, la solitude et la pression continuent de la hanter à des années lumière de la gamine qu'elle était. aujourd'hui mère sans l'être,co-parente avec fierté et amour le fils de son meilleur ami, @caleb winthrop, depuis maintenant neuf ans. famille de sang aux abonnés absents, famille de cœur en priorité première, encore et toujours. (ah et y a socrate le chat, aussi)À NOWHERE DEPUIS: elle prétend s'y être fait, l'ex-idole, au bout dehuit années passées littéralement au milieu de nulle part. choc brutal pour la citadine, la sensation punitive de l'exil semble néanmoins enfin se transformer en apaisement plus que mérité. rêve toujours de sa californie natale en secret.POURQUOI?: rien de moins quela co-dépendance — parce que l'équilibre ne dépend que de leo, de caleb. les winthrop comme point de repère, elle ne se fait pas confiance, lou, pour prendre le large seule trop longtemps. jamais eu la volonté d'exister trop loin de la bande d'amis d'enfance ; caleb a décidé du point d'ancrage, retrouver rhett n'a fait que sceller le deal.home is where the heart is .FACECLAIM: dianna elise agron.CARACTÈRE: ramassis de contradictions ; victime de ses propres pulsions, se meut au gré du vent et de ses émotions — bien malgré elle ; entêtée comme le Diable, ne lâche jamais l'affaire ; tendresse débordante pour les siens, maternelle au possible ; anger issues ; peine à lâcher du leste, tout se doit de toujours être sous un semblant de contrôle, même — et surtout — ses excès ; aveuglément loyale envers la poignée de personnes qui la suivent depuis son premier souffle ; mais autrement, n'hésitera pas à retourner sa veste sans vergogne si une possible entourloupe est flairée ; actrice tant que le palpitant battra — manipulation et charisme en alliance, de son propre chef comme malgré elle ; indomptable ; pourtant humble de nature, l'arrogance propre au patronyme refait surface plus souvent qu'elle n'aimerait l'admettre ; appliquée à s'en rendre malade, toujours en quête de perfection dans ce qu'elle entreprend ; sociable en surface, rarement sincèrement saisissable — mille et unes barrières entre elle et le monde ; pragmatique ; sarcasme comme seconde langue maternelle ; la compétition comme moteur, toujours ; un poil d'hypocrisie cependant — fais ce que je dis, pas ce que je fais ; passion dévorante en guerre continuelle avec l'encéphale et les angoisses ; âme d'artiste ; besoin maladif d'être appréciée de ses pairs ; constamment terrifiée derrière le masque d'assurance ; sensibilité exacerbée ; huge drama queen ; curiosité maladive — tant aux connaissances diverses qu'au moindre gossip ; ambition et hargne.I'd be safe and warm, if I was in L.A.,
California dreamin', on such a winter's day.
— the mamas and the papas, california dreamin'.(ONE) Réputée pour conduire comme un pied, si elle est pourvue de nombreux talents, maintenir le contrôle d'un véhicule n'en est pas un.(TWO) A adopté un petit chat noir, Socrate, quand elle a emménagé avec Rhrett — au grand dam de ce dernier. Elle est la seule que le chaton laisse approcher ; elle se plait à penser qu'ils fallaient qu'ils se trouvent, ces deux âmes en peine.(THREE) Lorsqu'elle a décidé de retourner à la vie active, la blonde a enchaîné quelques petits jobs à Nowhere. Caissière, barmaid, serveuse. Ça n'a jamais duré longtemps — trop peu patiente pour le service à la clientèle, un poil trop diva pour s'y complaire. Elle a finalement décidé de reprendre ses études en cours du soir, bien moins glamour que son diplôme de l'UCLA. Elle travaille désormais dans la ville la plus proche. Elle peut se permettre d'être en télétravail la plupart du temps.(FOUR) Continue de flex ses années de ballet, gymnastique et cheerleading dès qu'elle en a l'occasion. Peu rare, une fois alcoolisée, de la trouver en train de faire des figures avec son meilleur ami Cam. Conserve sa souplesse grâce au yoga. Peu adepte de sport en dehors de ses vieilles passions.(FIVE) Cuisine comme personne — a appris auprès de sa maman de substitution, a pris des classes auprès de certains des plus grands chefs pendant ses nombreux voyages.(SIX) Un peu rouillée, n'en demeure pas moins polyglotte. Anglais, français, espagnol, italien, russe, japonais. Possède quelques rudiments d'hébreux.(SEVEN) Remet régulièrement sa foi — ou plutôt, sa non-foi — en question, croit dur comme fer aux étoiles. A reçu une éducation juive, a grandit ensuite avec des chrétiens, se demande si Dieu ne l'a pas oubliée à un moment donné.(EIGHT) Coupes de cheveux et changements de couleur impulsifs, souvent significatifs d'un mental breakdown.(NINE) Fume plus que de raison, jusqu'à un paquet par jour dans les périodes anxieuses. Est toujours ce qu'on pourrait qualifier d'alcoolique fonctionnelle — ne boit que du bon vin, de la tequila et du champagne.(TEN) Performe de temps à autres au Old Hound, piano/guitare/voix, lorsque le manque des spotlights se fait trop ressentir. Triple threat, un de ses plus grands regrets reste de ne pas avoir joué dans une comédie musicale ou à Broadway lorsqu'elle en avait encore l'occasion. Persuadée qu'elle ferait une excellente Sally Bowles.(ELEVEN) Corps parsemé de cicatrices ci et là, vestiges de souffrances ou d'aventures folles.(TWELVE) Sa couleur préférée est le vert, ses fleurs préférées sont les lys.(THIRTEEN) Répond lorsqu'on l'appelle Mrs Winthrop. Au bout d'une dizaine d'années à tenter de faire comprendre aux enseignants de son filleul qu'elle n'en est que sa marraine, elle a fini par se résigner. Fait mine d'être simplement agacée mais cela lui serre toujours le cœur quand cela se produit.(FOURTEEN) Vendrait un rein pour de la glace cookie dough.aude/goldens ÂGE : bientôt le quart de siècle sur papier ; seize, quarante ou soixante-dix ressentis selon les jours.PAYS, FUSEAU HORAIRE : portugal ; gmt.SIGNE ASTRO : gemini sun ; libra moon ; virgo rising. chaos.TYPE DE PERSONNAGE : inventé de ma p'tite tête.UN DERNIER MOT POUR LA ROUTE? : FAUSTINE JE T'AIME MI AMOR T'ES UN FUCKING GENIUS ET T'ES TROP TALENTUEUSE I CAN'T.CRÉDITS : kidd la plus belle, la plus forte (av.) ; moi-même (moodboard) ; shelly-johnson / flaine / cinemapix / janetennant / tisdalejunior on tumblr (gifs).louise carstairs dead girl walking What a thing to admit / That when someone looks at me with real love / I don't like it very much / Kinda makes me feel like I'm being crushed / Is this something that you would like to discuss? / And it's good to be alive / Crying into cereal at midnight / If they ever let me out, I'm gonna really let it out / I listen to music from 2006 and feel kind of sick / But, oh God, you're gonna get it / You'll be sorry that you messed with this.
— florence + the machine, girls against god.
- gif :pseudo + pronoms : goldens / she/her/ellefaceclaim + crédits : dianna agron / kidd (avatar), tisdalejunior (gifs), marina, aurora (lyrics)Messages : 127MULTINICKS : none.ZONE LIBRE :
☾ ⋆*・゚:⋆*・゚.
in the valley of the dolls we sleep,
got a hole inside of me
─── ・ 。゚☆: *.☽ .* :☆゚. ───
age : [ thirty-six ● dec. 86 ] toujours une dizaine de moins dans sa tête, bloquée dans l'espace-temps par le deuil insurmontable de la vie qu'elle aurait dû vivre. (capricorn sun, gemini rising, libra moon.)WORK : [ office manager ] oscar qui prend la poussière dans un coin de son salon, révérence tirée il y a bien longtemps désormais. retour forcé à l'anonymat, la mention du job qui occupe ses journées lui arrache toujours un soupir résigné.LOVE STATUS : [ forever yours ] célibataire encore et toujours, le cœur volé il y a plus de deux décennies ne lui a jamais été rendu alors, elle se complait dans le déni et les plaisirs de la chair sans se soucier des individus.HOME : [ #446 twin willow road ] a vécu dans la maison voisine lors de ses neuf premières années à nowhere, a emménagé auprès de rhett il y a de cela quelques mois. (right where she belongs.)PRONOUNS : she/her/elleSTYLE RP : rythme décousu / jamais moins de 600 mots, plus aux alentours de 1k / possibilités de dialogues en anglais / troisième personne.WARNINGS : relations familiales abusives, drogues (passif), alcool(isme), dépression, anxiété, tca, sexe, abandon, language vulgaire, élitisme. (entre autres.)
Louise Carstairs
the alcoholic fallen idol and improvised soccer mom
Jusqu'aux Winthrop.
Rhett. Meilleur ami présent depuis le premier souffle, premier acolyte de toutes les aventures, confident de chaque pensée intrusive, intelligente ou stupide sans aucune gêne, gardien des insomnies. Si pendant un temps, le Winthrop semblait être, au même titre que son cousin Caleb ou que Norah et Cameron, un frère que la génétique ne lui avait pas accordé, il était surtout un soldat épris, un Roméo fanatique. Lou, elle a toujours soupçonné l'affection un peu différente que le garçon portait à son égard — peut-être était-ce les cartes de St-Valentin écrites dès le plus jeune âge, les regards amourachés, les bégaiements confus ou la dévotion à travers vents et marées. Elle a longtemps balayé du revers de la main les preuves soulignées par Norah et Cameron, oscillant entre déni et it’ll pass mais, aujourd'hui, elle ne se souvient plus réellement de ce qui a fait basculer la balance, ce qui a fait qu'un jour, vers leur première rentrée au lycée, elle a senti son cœur tomber en chute libre. Au final, c'était plus qu'une évidence — il était le compagnon de route que la vie lui avait offert sur un plateau d’argent dès les premiers instants. Il n’avait fallu que quelques années à la gamine pour réaliser qu’elle tenait entre les mains son âme-sœur, sa moitié. Tout ce qu’on vendait dans les contes, les livres, les films, les légendes, les croyances ou les espoirs. Maintes et maintes fois, on leur avait répété qu’ils avaient de la chance de s’être trouvés aussi tôt — parce qu’après tout, il y avait des personnes ici bas qui passaient une vie entière à chercher ce qu’eux, petits veinards, avaient. Pour Louise, toute jeune qu’elle était alors, nul question de bonne étoile ou de hasard. C’était une évidence, un fait,
Deux faces d'une même pièce, si semblables et différents à la fois, le quaterback et sa cheerleader blonde, le roi et la reine du bal de promo. Le plus gros des clichés. Mais c'était pour de vrai, Lou et Rhett. Tout le monde croyait en eux — les parents Withrop les premiers, le reste de la bande, les professeurs, chaque camarade de classe, chaque personne qui croisait leur route, en réalité. N'y avait que le père de Louise, particulièrement aigri de voir sa descendance heureuse en ses propres termes et espérant la fiancer à ce qu'il estimait un meilleur parti, issu d'une famille old money au même titre que la sienne, qui nourrissait un désaccord insensé envers Everett, qui décidément avait tout du gendre rêvé. Ils avaient tout, Lou et Rhett. La beauté, l'intelligence, l'argent, l'arrogance et l'avenir devant eux. Rien ne serait assez grand et fort pour se mettre en travers de la route des mille et une promesses, plans tirés sur la comète. Pas leurs deux caractères parfois assez trempés, pas le père Carstairs et les coups qui tombaient encore de temps à autres, ni les troubles de Louise et encore moins sa carrière sur le grand écran qui prenait de plus en plus d'ampleur. Évidemment, qu'ils allaient être les premiers à se marier, à fonder une famille. Évidemment qu'ils auraient leur happy ever after. L'avenir était tout tracé, après tout.
Elle a vite déchanté, lorsque les lettres d'admission à l'université sont arrivées. Pour la première fois, si on passait outre les quelques semaines qui semblaient toujours si longues où elle se retrouvait des plateaux de tournage d'un bout à l'autre du monde, on osait les séparer. Plus de Rhett au quotidien, plus de Caleb, plus de parents, plus de Norah, plus de Cameron. Plus que Louise, seule avec ses angoisses, seule avec la pression Carstairs-ienne sur les épaules, dans un nouvel environnement dans lequel elle ne trouvait pas sa place. Parce que elle, toutes ces nouvelles découvertes, l'indépendance, elle n'en avait que faire — à croire que peu importaient les années qui passaient, elle demeurait cette enfant terrifiée de se retrouver livrée à elle-même. Et pourtant, même à des miles de distance, Rhett restait là, maintenait ses dizaines de serments.
Si elle avait su ce qui allait suivre, Louise, elle aurait sans aucune hésitation balancé ses plans rigoureusement ficelés au Diable, l’aurait épousé sur le champ. Hélas, rien ni personne n’aurait pu prévoir la tragédie ; pas même ceux qui se pensaient plus forts que le Destin lui-même.
La maison où Caleb avait décidé qu’ils éliraient domicile n’avait rien des villas et duplex opulents dont ils avaient l’habitude. Mais Lou, elle voyait la vision du gaillard. Au final, l’idée de simplicité, entre ces quatre murs à retaper, commençait presque à la séduire. Avis changeant au gré du vent ; elle ne savait plus trop sur quel pied danser mais après tout, si c’était Caleb qui menait la danse, rien de mal pourrait arriver, n’est-ce pas? Elle se surprit à rêvasser à ce qu’il pourrait advenir de la demeure en déambulant dans les pièces, Leo dans les bras. Leo qui grandirait paisiblement entre ces murs, dans le calme et la stabilité — tout ce que le gamin méritait après un début de vie aussi mouvementé. Lou n’avait pas prédit la tempête qui s’apprêtait à s’abattre sur eux. Une tempête sous forme d’une avalanche de notifications ; appels manqués, messages non lus qui s’accumulaient sur l’écran. Elle ouvrit un texte au hasard, cliqua sur un lien qu’on lui avait envoyé.
Les dernières heures avaient été floues. Elle ne se souvenait plus de si elle avait hurlé, pleuré. Elle ne se souvenait de rien, Lou. Elle savait juste qu’elle était là, assise au milieu de nulle part, dans le désert. N’y avait rien si ce n’est Caleb et Leo qui exploraient les environs aux alentours, des cacti, une légère brise de printemps qui lui envoyait du sable dans la face. Rien si ce n’est le manque qui lui brûlait les tripes, infectait son encéphale comme un poison. Le besoin brûlant d’oublier, d’oublier pour de vrai ; de s’oublier elle-même, comme elle le faisait sans vergogne autrefois. Elle n’avait toujours pas les idées au clair, Lou. Résister à la tentation de monter dans sa voiture, trouver la première drogue qui lui tomberait sous la main, se détruire une fois de plus — pour de bon, peut-être cette fois — lui prenait toute son énergie, nécessitait toute sa concentration. Encaisser le coup était rude et, cette fois, elle n’avait aucun moyen de fuir. N’y avait que la vérité et les deux Winthrop au loin. Elle devinait, dans la confusion, le meilleur ami se tourner de temps en temps vers elle, pour vérifier qu’elle était toujours là, calme. Sa silhouette se rapprocha doucement, devancé vite par les petits pas du gamin qui vint poser ses mains sur les pommettes de Louise, tout en tendresse.
Et pourtant, quand bien même elle avait passé des nuits entières, des années entières, à n’espérer que ce qu’elle avait enfin aujourd’hui, elle n’y arrivait pas. Elle n’arrivait pas à se faire à cette vie, à la sobriété, au vide après la décadence. Parce qu’au final, encore une fois, Louise se retrouvait toujours cantonnée à ce qu’on attendait d’elle. Alors, un jour, elle a décidé qu’elle en avait assez. Peut-être y avait-il une démarche quelque peu vengeresse, amère, derrière cette idée — parce que si elle s’était éteinte il y a bien longtemps déjà, elle, elle n’était jamais partie aussi lâchement. Bonnie Goldstein sur les papiers au fond d’un sac à dos remplit à la hâte, visage émacié sous une chevelure brune comme mascarade. Sûrement que ça serait suffisant pour lui offrir une porte de sortie, faux justificatifs d’identité confectionnés lorsque la tutelle n’était qu’une énième épée de Damoclès au dessus de sa tête blonde — le plan initial avait toujours été de fuir the Winthrop way, sans crier gare, sans laisser de traces. Peut-être que Bonnie, elle, aurait le droit d’être libre. Un dernier baiser déposé sur les têtes de Caleb et Leo, assoupis sur le canapé, une boule dans la gorge, les larmes prêtes à déborder, et elle était prête à fuir sans plus jamais se retourner. Y avait déjà les regrets qui lui collaient à la peau, le sac à dos semblait aussi lourd que l’Univers ; la peur de changer d’avis si elle s’attardait une seconde plus lui attrapa l’estomac, alors elle se précipita à la hâte hors de la demeure. Et manqua de heurter de plein fouet une silhouette qui recula d’un pas. « Rhett. » Manquait plus que ça ; manquait plus que lui. Manquait plus qu’un miroir qui reflétait la même expression surprise, une étincelle d’espoir au fond d’un regard éteint. « Hi. » Ils se fixèrent pendant un instant qui semblait durer une éternité. Elle le vit loucher sur son sac à dos, observa ses sourcils se froncer légèrement et une poignée de questions fleurir dans son psyché. Si souvent ce qu’il restait de son cœur se brisait lorsqu’elle observait que Rhett n’était plus tout à fait Rhett, force était de constater que certaines choses demeuraient inchangées — et elle n’arrivait jamais à savoir si cela lui faisait du bien ou terriblement mal, lorsqu’elle arrivait parfois à lire en lui comme dans un livre ouvert. « What are you doing here? » Malaise qui persistait toujours, un abcès toujours plus gros. Ils n’en parlaient pas, Louise et Rhett. Comme si c’était un secret qui sonnait pourtant comme une évidence. Ils tentaient juste maladroitement de se réhabituer l’un à l’autre, de se laisser l’un et l’autre reprendre une place ne serait-ce que quelque conque dans leur quotidien. « Caleb told me I could drop by this evening. » Elle fronça les sourcils à son tour parce que l’invitation ne lui disait rien. Elle se contenta de laisser Rhett entrer, lui indiqua le salon d’un léger hochement de tête. Caleb dormait toujours comme une souche, Leo allongé sur son torse. Lou et Rhett échangèrent un regard mi-amusé, mi-attendri ; l’image était tout bonnement adorable, et le cœur de Carstairs se serra en repensant à ses plans. Elle espérait juste que l’étranger trop intime ne s’attarderait pas — enfin, elle ne savait pas trop, en fait. « Heading somewhere? » Négation immédiate au murmure, un réflexe. Le silence persista — et il était étrangement confortable, bien trop confortable, comme un moment partagé entre deux âmes à leur aise. Ils étaient toujours dans cette dualité constante, les deux là. Jeux de regards, un sourcil arqué sur une face, un haussement d’épaules pour toute réponse.
Invité
Invité
Invité
Invité
- gif :pseudo + pronoms : lottie (they/them)faceclaim + crédits : regé jean page, some idiot with a uniform kinkMessages : 235MULTINICKS : /ZONE LIBRE :call me but love
and I'll be new baptizedage : trente et un ans (bravo).WORK : auteur (fantôme de l'underworld)LOVE STATUS : loser, in denial, might have forgotten what it's all about, love and desire.PRONOUNS : il/luiSTYLE RP : moche, sûrementWARNINGS : hétérosexualité compulsive, clowning
Robin Fersen
with the moon i run
bon, déjà, clairement, c'est pas tout neuf, mais louise, c'est un si joli prénom, et qui va beaucoup trop bien à la tête d'ange de dianna, t'as un don pour faire de bien jolis choix.
pour le reste - je sais que c'est pas fini, mais quand même. la manière dont tu nous dépeins l'enfance a le flou des souvenirs, et une délicatesse assez glaçante. y'a des angles dans qui elle est, des choses qui mordent, déjà, dans la moindre descriptions, et j'ai vraiment hâte de revenir lire la suite, et de découvrir toutes ses aspérités à ta louise, parce que j'ai juste beaucoup aimé ce début, et que j'crois que je l'aime déjà.
j'pourrais te dire bienvenue mais bon, j'crois que t'es déjà chez toi
pour le reste - je sais que c'est pas fini, mais quand même. la manière dont tu nous dépeins l'enfance a le flou des souvenirs, et une délicatesse assez glaçante. y'a des angles dans qui elle est, des choses qui mordent, déjà, dans la moindre descriptions, et j'ai vraiment hâte de revenir lire la suite, et de découvrir toutes ses aspérités à ta louise, parce que j'ai juste beaucoup aimé ce début, et que j'crois que je l'aime déjà.
j'pourrais te dire bienvenue mais bon, j'crois que t'es déjà chez toi
Invité
Invité
- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
Invité
Invité
Invité
Invité
- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
- gif :pseudo + pronoms : goldens / she/her/ellefaceclaim + crédits : dianna agron / kidd (avatar), tisdalejunior (gifs), marina, aurora (lyrics)Messages : 127MULTINICKS : none.ZONE LIBRE :
☾ ⋆*・゚:⋆*・゚.
in the valley of the dolls we sleep,
got a hole inside of me
─── ・ 。゚☆: *.☽ .* :☆゚. ───
age : [ thirty-six ● dec. 86 ] toujours une dizaine de moins dans sa tête, bloquée dans l'espace-temps par le deuil insurmontable de la vie qu'elle aurait dû vivre. (capricorn sun, gemini rising, libra moon.)WORK : [ office manager ] oscar qui prend la poussière dans un coin de son salon, révérence tirée il y a bien longtemps désormais. retour forcé à l'anonymat, la mention du job qui occupe ses journées lui arrache toujours un soupir résigné.LOVE STATUS : [ forever yours ] célibataire encore et toujours, le cœur volé il y a plus de deux décennies ne lui a jamais été rendu alors, elle se complait dans le déni et les plaisirs de la chair sans se soucier des individus.HOME : [ #446 twin willow road ] a vécu dans la maison voisine lors de ses neuf premières années à nowhere, a emménagé auprès de rhett il y a de cela quelques mois. (right where she belongs.)PRONOUNS : she/her/elleSTYLE RP : rythme décousu / jamais moins de 600 mots, plus aux alentours de 1k / possibilités de dialogues en anglais / troisième personne.WARNINGS : relations familiales abusives, drogues (passif), alcool(isme), dépression, anxiété, tca, sexe, abandon, language vulgaire, élitisme. (entre autres.)
Louise Carstairs
the alcoholic fallen idol and improvised soccer mom
Merci à tous.tes pour vos petits mots, ça me fait trop plaisir de voir que ma Lou vous intrigue
@Felipa Rojas merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira
@Chucky Malenfant TOI. ENFIN. purée. j'ai si hâte de Chucky et Lou et d'enfin pouvoir écrire avec toi.
@Hartley Hirsch merci
@Robin Fersen mille mercis pour ton message, omg, ça fait beaucoup trop plaisir. j'espère que la suite te plaira
@Leon Regan purée mais ce fc??? merci beaucoup, c'est exactement ça l'essence du perso, la mélancolie. j'suis trop contente d'avoir su retranscrire ça, un grand merci.
@Hayes Priest JE T'AIME. JE SUIS LÀ. J'veux bien un délai pls baby mais promis demain c'est plié!
@Alvaro Cordova merci bcp!! je retourne le compliment sur le choix du fc
@Paloma Cordova sa carrière a bien redémarré, elle a des skills la madame merci bien!!
@Felipa Rojas merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira
@Chucky Malenfant TOI. ENFIN. purée. j'ai si hâte de Chucky et Lou et d'enfin pouvoir écrire avec toi.
@Hartley Hirsch merci
@Robin Fersen mille mercis pour ton message, omg, ça fait beaucoup trop plaisir. j'espère que la suite te plaira
@Leon Regan purée mais ce fc??? merci beaucoup, c'est exactement ça l'essence du perso, la mélancolie. j'suis trop contente d'avoir su retranscrire ça, un grand merci.
@Hayes Priest JE T'AIME. JE SUIS LÀ. J'veux bien un délai pls baby mais promis demain c'est plié!
@Alvaro Cordova merci bcp!! je retourne le compliment sur le choix du fc
@Paloma Cordova sa carrière a bien redémarré, elle a des skills la madame merci bien!!
Invité
Invité
j'viens juste laisser ma trace ici même si tu sais déjà tout l'amour que je porte à louise. (c'est comment j'me sens rien qu'à penser à louckiel.)
(all of this and so much more.)
tellement hâte de continuer à faire vivre ces deux-là et de nous noyer dans les feels.
j'ai pas été aussi hype pour un truc depuis longtemps. #louckiel4lyfe
(all of this and so much more.)
tellement hâte de continuer à faire vivre ces deux-là et de nous noyer dans les feels.
j'ai pas été aussi hype pour un truc depuis longtemps. #louckiel4lyfe
- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
j'ai pas les mots purée, je viens enfin valider cette fiche - le saint jour est arrivé, la lumière va à nouveau briller sur la terre, les arbres sont verts, la planète arrête de brûler, tom et jerry ont été retrouvés dans mon quartier, cam a ouvert un livre, aude a fini sa fiche : it happened.
trêve de plaisanterie, quel plaisir de pouvoir enfin lire cette fiche de bout en bout, après tant de temps à se languir de le faire. maintenant que tu as fini la tienne, je vais pouvoir finir la mienne et ramener officiellement le dernier maillon du groupe
tu sais déjà tout ce que je pense de louise, de ce groupe, de ces histoires qui en découlent, puisque tu as su me convaincre (en une question de sept mots, duh) de me joindre à vous dans cette folle aventure, mais rah.
t'es déjà chez toi, maintenant va poster ton rp qui attend depuis six mois, hehe
Bravo à toi! Tu as passé l'étape de validation avec brio, maintenant les portes du forum s'ouvrent grandes sous tes pas. Avant de te lancer à corps perdu dans le rp, cependant, voici une petite liste de choses à faire — rien de fou, ne t'en fais pas! La première étape sera d'aller
Une fois ça de fait, tu peux aller créer ton
Amuse toi bien.
- gif :pseudo + pronoms : goldens / she/her/ellefaceclaim + crédits : dianna agron / kidd (avatar), tisdalejunior (gifs), marina, aurora (lyrics)Messages : 127MULTINICKS : none.ZONE LIBRE :
☾ ⋆*・゚:⋆*・゚.
in the valley of the dolls we sleep,
got a hole inside of me
─── ・ 。゚☆: *.☽ .* :☆゚. ───
age : [ thirty-six ● dec. 86 ] toujours une dizaine de moins dans sa tête, bloquée dans l'espace-temps par le deuil insurmontable de la vie qu'elle aurait dû vivre. (capricorn sun, gemini rising, libra moon.)WORK : [ office manager ] oscar qui prend la poussière dans un coin de son salon, révérence tirée il y a bien longtemps désormais. retour forcé à l'anonymat, la mention du job qui occupe ses journées lui arrache toujours un soupir résigné.LOVE STATUS : [ forever yours ] célibataire encore et toujours, le cœur volé il y a plus de deux décennies ne lui a jamais été rendu alors, elle se complait dans le déni et les plaisirs de la chair sans se soucier des individus.HOME : [ #446 twin willow road ] a vécu dans la maison voisine lors de ses neuf premières années à nowhere, a emménagé auprès de rhett il y a de cela quelques mois. (right where she belongs.)PRONOUNS : she/her/elleSTYLE RP : rythme décousu / jamais moins de 600 mots, plus aux alentours de 1k / possibilités de dialogues en anglais / troisième personne.WARNINGS : relations familiales abusives, drogues (passif), alcool(isme), dépression, anxiété, tca, sexe, abandon, language vulgaire, élitisme. (entre autres.)
Louise Carstairs
the alcoholic fallen idol and improvised soccer mom
|
|