THAT THE NIGHT COME
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -22%
Acer Nitro QG241YM3BMIIPX – Ecran PC Gaming ...
Voir le deal
139.99 €

5 participants
Aller en bas
Noah Buckley
Noah Buckley
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah M2gO
pseudo + pronoms : nébulueuse - - elle/she.
faceclaim + crédits : jack o'connell - - foolish blondie (avatar).

Messages : 3
MULTINICKS : zero.

age : quarante années tristement célébrées, décennies mortuaires au goût amer.
WORK : militaire réformé.
LOVE STATUS : écharpé.
PRONOUNS : il/he.

STYLE RP : troisième personne singulière, entre 800 et +1000 mots, dialogues en français/anglais.
WARNINGS : emprise sectaire, stress post-traumatique, trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive, deuil.
Noah Buckley
with the moon i run
 
 


chevron_rightchevron_left




  • TRIGGER WARNINGS / CONTENT WARNINGS: emprise sectaire, enlèvement d'enfant, mention d'auto-mutilation, stress post-traumatique, trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive, deuil.

    PRÉNOM(S), NOM(S): Buckley, patronyme depuis si longtemps au cœur même de ses songes les plus profonds, volé puis remodelé par des mains aussi habiles que manipulatrices. Nom aux milles souvenirs enfouis dans les tréfonds de son inconscient, quelque part où lui-même ne peut accéder. I know there has been a before, but all I can remember is the after. Buckley comme la seule trace de cet avant oublié, de la pureté d'un amour maternel qu'il n'aura connu qu'un temps, trop vite remplacé par l'affection falsifiée d'une autre mère l'ayant volé à la première, toutes deux devenues fantômes d'une vie coupée en petits morceaux. Colm qui a, un beau jour, été le rappel des terres d'où viennent ses ancêtres. C'est Noah qui l'a vite remplacé, créant ainsi une toute nouvelle identité pour le chérubin envolé, retiré de force des bras de sa génitrice pour ne plus devenir qu'un énième enfant à pleurer, disparu et jamais retrouvé.

    ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE: L’été 1983 marque la naissance de l’enfant miracle, chérubin venu sauver sa mère jusqu’à lors désabusée, si différent de son frère aîné que leur généalogie aurait pu en être questionnée. Colm, my sweet Colm, I love you more than life. Ce sont les terres texanes qui ont été le berceau de ses premiers pleurs et cris, elles aussi finalement balayées de sa mémoire pour être remplacées par d’autres contrées vite devenues son unique maison. Elles étaient siennes trente huit ans auparavant, depuis il ne reste rien du bambin chéri dès ses premiers instants de vie.

    ORIGINE(S) ET NATIONALITÉ(S): Ses vagues origines irlandaises et britanniques ont été quelque part effacées de son identité. Sa nationalité américaine, quant à elle, a influencé la construction de sa personne.

    GENRE ET PRONOMS: Homme cisgenre dont les pronoms ont toujours été masculins (il/he).

    MÉTIER, OCCUPATION: Ancien militaire qui n’a eu de cesse de se battre pour son pays et ses valeurs, répondant aveuglément aux ordres de ses supérieurs. Aujourd’hui réformé pour inaptitude médicale, severe post-traumatic stress disorder que l’on peut désormais lire dans son dossier, les mots flashbacks, nightmares, violent outbursts et paranoia accompagnant ce diagnostic qui n'est toujours pas accepté par le premier concerné. Celui-ci tente de donner un sens à sa nouvelle vie, tout en refusant de se soigner. Sans emploi pour le moment, alors qu'il espère toujours retrouver les rangs de l'armée.

    STATUT CIVIL ET ORIENTATION(S): Hétérosexuel n'ayant, de toute façon, eu toujours d'yeux que pour une seule et même femme. Eternellement amouraché de cette dernière, de la mère de sa fille, cette âme sœur qu'il ne sait pourtant pas aimer sans blesser par sa maladresse.

    SITUATION FAMILIALE: Père célibataire qui partage la garde de sa seule enfant. Maladroit, certes, mais profondément aimant.

    À NOWHERE DEPUIS: Aussi longtemps qu'il ne se souvienne, ses allers et venus cependant devenus rares avec les années qui se sont écoulées. Après près d'une décennie basé dans les environs de Salt Lake City, être réformé de l'armée américaine l'a finalement poussé à reposer ses valises à Nowhere.

    POURQUOI?: Nowhere est le noyau de son existence saccadée, le cœur de son identité falsifiée, l'épicentre qui le rappelle à lui.

    FACECLAIM: jack o'connell.

    CARACTÈRE: ISTJ–A Protecteur, torturé, rigide, obsessionnel, méfiant, pragmatique, apathique, autoritaire, consciencieux, réservé.





  • the city dumps fill
    the junkyards fill
    the madhouses fill
    the hospitals fill
    the graveyards fill

    nothing else
    fills.

    charles bukowski, alone with everybody.






    possède des cicatrices auto-infligées pour se punir de chaque pensée impure et expier jusqu'au dernier de ses pêchés, d'autres gagnées au combat sur des contrées où beaucoup trop de ses frères sont tombés. - - a des spasmes incontrôlables synonymes d'une angoisse profonde qu'il tente de cacher avec difficulté. - - craint les contacts physiques, les seules personnes pouvant le toucher sans réaction violente de sa part étant la femme qu'il aime et leur petite fille. - - bien que cachée sous ses vêtements, sa plaque d'identité militaire orne toujours son cou. - - manque de sommeil, mais peine à le trouver et surtout à le garder à cause des cauchemars qui peuplent ses nuits. - - les murs de son nouveau pied-à-terre sont vides, si ce ne sont pour les quelques photos de sa fille.






  • nébuleuse

    ÂGE : 24 ans. PAYS, FUSEAU HORAIRE : actuellement sur les terres irlandaises, mais d'ici peu de retour en france. SIGNE ASTRO : cancer. TYPE DE PERSONNAGE : inventé à plusieurs mains. UN DERNIER MOT POUR LA ROUTE? : gros coup de cœur pour le design, c'est une véritable merveille will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 2105812376 CRÉDITS : IAMX, charles bukowski.





  • noah
    buckley
    here am i, the divided self





there's no chance
at all:
we are all trapped
by a singular
fate.

nobody ever finds
the one.

MY HEAD SPINNING LIKE A CAROUSEL
THE WORLD OUTSIDE MAY STILL BE BEAUTIFUL

BUT I LOVE THIS CELL


Les pupilles se dilatent d’excitation autant que d’admiration, le palpitant déchaîné dans cette cage thoracique trop petite pour le contenir, alors que les doigts de l’enfant miracle attrapent avec ferveur ceux de son aîné. We will be saved from the wrath to come, que le môme endoctriné souffle d’entre ses lèvres bleutées. Le Père Spirituel parle et lui avale ses paroles. Chaque mot nourrit la lueur dans ses ébènes, preuve de son adoration grandissante et, de bien des manières, sans limite. C’est à travers cet homme élevé au-dessus des mortels qu’il entrevoit la salvation tant attendue se dessiner à l’horizon. If you submit your whole self to God, you will be absolved and earn yourself a special place on the Ark of Salvation. C’est ce que leur promet l’Évangile que le cadet divinise et adule à s’en briser les cordes vocales, ne cessant de le mentionner avec une affection démesurée lorsque seul avec son frère. Il y croit tant que cette pensée en devient obsédante. Tous les jours, aux mêmes heures et à la minute près, il pousse son aîné à s’agenouiller avec lui et prier à ses côtés pour que cette dite place leur soit assurée. Enseveli sous cette obsession qui ne fait que de s’accroître de jour en jour, le plus jeune ne voit pas les regards inquiets que son frère lui lance lorsqu’il tire sur sa manche et le supplie presque, effrayé à l’idée de louper l’heure exacte à laquelle ils doivent prier. Pray with me, big brother, que ce dernier conjure. Please, pray with me. If we don’t, we’re going to lose our place on the Ark of Salvation. Ces quelques mots sont paralysants, alors qu’à chaque fois, ses doigts se font plus pressants sur le bras du plus âgé jusqu’à ce que ce dernier accepte de se joindre à lui. Il n’est jamais celui qui récite les prières, laissant toujours l’honneur à son cadet. Celui-ci est seulement heureux d’obtempérer, lui qui aime se vanter d’être meilleur que son aîné pour parler à Dieu. Parfois, lorsque celui-ci n’est pas à ses côtés, ses orbes fervents se rivent sur la croix accrochée au mur de sa chambre et ses mains se joignent devant son torse. I beg you, let Wilson join the Ark. Let him come with me.


COME OVER,
YOU ARE STILL SANE


Puis vient le jour où ses prières deviennent suppliques. L’orphelin n’est jamais plus accompagné, désormais seul pour se mettre à genoux et conjurer Dieu de le sauver. Wilson est parti et à emporter maman avec lui. Le corps gisant de celle-ci est éternellement imprimé sur ses rétines. Quelque part, le cadet en veut à l’aîné. De leur famille créée de toute pièce, il ne reste que lui entre ces murs bientôt étouffants et il n’y qu’un fautif : Wilson, toujours Wilson. Pour autant, ses suppliques portent toutes son nom. Il demande aux cieux de le ramener à lui pour combler cette solitude anxiogène, mais surtout de protéger son âme des malins qui rôdent à l’extérieur. I beg you, qu’il murmure lorsque les larmes dévalent par dizaines le long de ses joues empourprées, save my brother. Chacune de ses conjurations semblent vaines, mais il s’y accroche comme un naufragé à son dernier espoir de ne pas couler et d’être oublié sous les eaux annihilatrices. Cela le conduit à ne plus manger pendant des jours, affirmant que Dieu lui est apparu dans son sommeil et lui a affirmé que s’il s’affamait, son frère retrouverait sa place sur l’Arche du Salut. Personne ne réagit. Personne ne questionne ses intentions, encore moins ce qu’il assure être une vision. De son vivant, il sait que maman ne s’en serait même pas souciée. Elle aurait voulu que Wilson revienne, qu’en importe le prix. Il n’avale quelque chose qu’une semaine plus tard, les doigts de son unique amie lui tendant un biscuit qu’il fixe pendant un long moment. I can’t. C’est à l’abri des regards qu’elle lui sourit à en faire rougir ses joues un peu trop pâles. Silencieusement, elle patiente. Des secondes, des minutes, peut-être bien des heures, s’écoulent avant que le môme ne l’attrape d’une main aussi timide que tremblante. He lost his place, que le cadet souffle en croquant dans le biscuit, ses prunelles s’emplissant de larmes qu’il se refuse de faire couler en sa présence. Ce sont les mêmes mots qu'il répète entre les murs de sa chambre sans jamais détacher son regard de la croix sous laquelle il prie plusieurs fois par jour. He lost his place, but I refuse to lose mine.


IT'S A MESS IN HERE,
I'VE BEEN DRINKING
MYSELF BLIND AGAIN


Le frère aîné est éclipsé des mémoires comme une feuille envolée par le vent. Son existence se perd dans les méandres de l’esprit tourmenté du cadet. Lorsque le manque refait surface, ce dernier tait ses pensées avilissantes du bout d’une lame déposée sur la peau de son avant-bras gauche. Il les suffoque autant qu’il se punit de toujours penser à l’homologue que les démons ont déjà dû pervertir hors de ces murs. Ce n’est plus pour celui-ci que le môme prie, mais maintenant pour cette amie qui l’approche lorsque les dos sont tournés, elle la Sainte partageant le carmin adulé de l’Évangile. Il la veut à ses côtés sur l’Arche du Salut et supplie Dieu d’exaucer ce vœu, de ne jamais l’éloigner de lui autant que de la sauver des malins qui rôdent à l’extérieur. L’adolescent est néanmoins celui qui disparaît sous un nuage de fumée, engagé dans l’armée de terre américaine à l’aube de ses dix-sept années. Il choisit une voie vers laquelle le Père Spirituel le pousse sans y repenser à deux fois. Et si ses ébènes croisent celles humides de son amie divinisée, parfois honteusement regardée avec un peu trop d’insistance, il ne fait pas marche-arrière. Dieu l’a appelé à travers l’Évangile et renoncer serait un affront que le môme ne peut pas se permettre.


I'M WAITING FOR YOUR GUIDING LIGHT
TO BRING ME BACK
TO THE POWER AND THE GLORY


Si sa foi profonde reste intouchée ses premières années de service, bien que moins ostensible qu’entre les murs de l'Église du Nouveau Ciel, les visions terrifiantes sur le terrain l'ébranlent. Les vérités absolues qui lui ont été longtemps inculquées sont questionnées, alors que ses prières se font plus sporadiques. Il découvre la vie sous un autre angle, mis face à la misère du monde et sa déchéance progressive, ainsi que confronté à de nouvelles cultures et religions dont le soldat peine à voir l’impureté. Sur d’autres territoires, entouré de camarades qui ne ressemblent aucunement aux disciples avec lesquels il a grandi, il revoit sa vision des choses. Pendant près d’une décennie, l’adolescent vulnérable devenu adulte inviolable reste loin du culte qui l’a forgé. Lorsque ses pieds se reposent sur le territoire américain, il ne retourne pas à l'Église. La croix reste néanmoins accrochée au mur de sa chambre, ses yeux s’y rivant comme des aimants à chaque fois qu’il y rentre ou en sort. Chaque départ est accompagné d’une prière presque inconsciente que le soldat murmure inaudiblement quand l’enfant qu’il était s’écorchait la gorge pour que ses mots atteignent les cieux. Les paroles prononcées sont accompagnées d’une petite voix au fin fond de sa boîte crânienne : you don’t believe any of it. Il pourrait presque jurer que ce timbre est celui de ce frère qui n’en a jamais véritablement été un, celui dont il nie l’existence, lui l’enfant unique de parents décédés avant même que ses paupières ne s’ouvrent. Et à chaque fois, Noah le hait un peu plus.

THERE'S AN EMPTINESS IN MY CORE
IT'S EMBARASSING

Une décennie s’est envolée lorsque sa plus tendre amie frappe à sa porte. Les années les ont tous deux changés, mais leur amitié transcende ces différences qui voudraient les séparer. Le soldat a des remords qu’il peine à s’autoriser à ressentir, encore moins à verbaliser tout haut, mais cette dernière réussit toujours à s’infiltrer sous sa peau. Le temps d’une nuit, leurs deux âmes se mêlent pour ne faire qu’une. Ils s’abandonnent l’un à l’autre, sans penser à ce qui a précédé et encore moins à ce qui va succéder, oubliant un instant aussi bien les regrets que l’amertume entourant leur relation. Seule la lumière de la Lune pour éclairer leurs corps dénudés, le plus âgé avoue l’inavouable. I wanted… I wrote you back, y’know, but I just couldn’t bring myself to send it. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il aurait espéré qu’en ne lui répondant jamais, cette dernière finirait par l’effacer de sa mémoire. Why? Si sa voix voulait bien sortir, il lui aurait répondu que sa plus grande peur est de la tuer elle aussi. Que pour empêcher cela, c’est loin de lui qu’elle devrait se tenir. Au lieu de cela, le militaire l’embrasse comme il a toujours rêvé de le faire, étouffant ainsi tous les doutes qui tentent de l'enterrer vivant. Demain il ne sera plus là, de toute façon. Peut-être même que cette mission sera la dernière. Lorsque les au revoir sont prononcés, le soldat lui dit adieu entre les lignes. Il y croit un temps, mais ses adieux sont vite coupés courts. C’est un appel qui brisent les promesses qu’un tel mot implique. What is it, Grace? Is everything okay? I’m pregnant. It’s yours, Noah. Ce n’est que le jour où ses yeux se posent sur leur enfant qu’il prend conscience de ce que tout cela signifie. Il n’a pas besoin d’une place sur l’Arche du Salut, sa véritable salvation réside en ce petit être pour lequel il se promet de revenir à chaque fois.


REEL ME IN,
I WILL CONFESS
I AM NUMB


Si la naissance de sa fille est une bénédiction, Dieu se venge bientôt sur le pécheur qu’est devenu l’un de ses plus fervents enfants. Dans son crâne réverbère le son des balles, tandis que les gouttes de sang éclaboussent son visage sur lequel les ombres démoniaques s’aiment à danser. Ses bras, eux, rattrapent son frère d’arme avant que son corps sans vie ne touche le sol. Le soldat tombe à genoux, ses doigts agrippés à l’uniforme du défunt comme par peur de le voir s’envoler. Stay with me, que l’ami avant le militaire ordonne au cadavre. Le carmin traverse ses propres vêtements, peignant sa chair d’une couleur sombrement rougeâtre. Les secondes s’écoulent les unes après les autres, les balles se multipliant au-dessus de son crâne, quand ses yeux refusent de quitter le visage grisâtre dont le propriétaire gît entre ses bras. C’est cependant brutalement que la réalité lui tombe sur la tête, tout aussi violemment que le trentenaire dépose le corps sur le sol et attrape son arme. Les plombs virevoltent, l’un d’eux éraflant son épaule. Et si la douleur paralyse presque son bras et l’oblige ainsi à lâcher le canon entre ses doigts ensanglantés, cela ne l’empêche pas d’attraper celui qu’il est venu chercher. Des instants suivants, il ne reste que des brides, des sons et sensations, celles de nouvelles gouttelettes épousant elles aussi ses traits et d’os qui se brisent sous ses poings. Rien n’est clair jusqu’à ce que ses jambes le ramènent au cadavre de son ami, tous ses sens un instant brouillés par la rage.


WHY CAN'T YOU AND I JUST LET GO
AND TAKE ALL THE RISKS?


POST TRAUMATIC STRESS DISORDER

Le soldat attrape l’arête de son nez entre ses doigts, un soupir glissant d’entre ses lèvres horizontales. This is bullshit que ce dernier répète un temps. Les médecins, ainsi que la mère de son enfant, tentent de lui faire voir les choses autrement. Après une énième crise de violence, causant la chute d’un meuble et quelques verres brisés, cette dernière quitte la maison qu’ils occupent sur la base militaire. Pour le bien de leur fille, elle supplie le père de famille d’accepter de se faire traiter. Conscient qu’il n’a pas d’autre choix s’il veut revoir son enfant, celui-ci termine par abdiquer et accepter les traitements qui lui sont proposés. Seul entre les murs de son habitation, il a l’impression que les murs se referment sur lui dans le but de l’écraser vivant. Dans un élan de colère, après des nuits sans dormir, il attrape la croix jusqu’à lors accrochée et la balance à l’autre bout de la pièce. C’est vite à genoux qu’il retombe, alors que sa main tremblante la rattrape et la remonte jusqu’à son torse, des milliers de litanies dévalant de ses lippes toutes aussi tremblotantes. We will be blessed, que murmure l’orphelin pour la première fois en un peu moins de dix ans, I have faith. Cette soirée le fait revenir des années en arrière, à une époque où les prières étaient obsessionnelles, toujours adressés au Nouveau Ciel à des horaires stricts, d’abord avec son frère avant que celui-ci ne disparaisse. Il s’y noie pour en ressortir tout aussi vite, sa colère maintenant redirigée vers un Dieu qui n’a rien fait pour lui. Ses pensées sont ambivalentes, partagées entre une culpabilité gangrène et une amertume nécrose, écorchant constamment les parois de sa boîte crânienne. Pendant des mois, le soldat jongle entre les deux. Il se refuse de croire aux vérités absolues dont le voile a été levé pour illuminer leurs fondements mensongers lors de sa décennie sur le terrain, de même penser à retourner auprès de l'Église les lui ayant inculquées, cela jusqu’au jour où les mêmes mots ressortent aux côtés du mot inapte.

POST TRAUMATIC STRESS DISORDER

Le soldat n’en est désormais plus un, l’uniforme délaissé en même temps que la base dans laquelle il a en partie vécu pendant des années. Ses pieds frôlent les mêmes rivages, ses yeux les mêmes façades, alors que ses jambes le mènent jusqu’à l'église du Nouveau Ciel. Those whom the New Heaven deems too impure will be reduced to ashes within these walls. Il retient son souffle lorsqu’il passe le pas de l’immense porte, puis s’autorise à exhaler la seconde d’après. C’est ce dimanche maussade que la main de l’Évangile est rattrapée pour ne plus être lâchée.

Louise Carstairs
Louise Carstairs
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 1289a9cd2c54f3f5d672aed31baf33bedf5f3bc3
pseudo + pronoms : goldens / she/her/elle
faceclaim + crédits : dianna agron / kidd (avatar), tisdalejunior (gifs), marina, aurora (lyrics)

Messages : 127
MULTINICKS : none.

ZONE LIBRE :

☾ ⋆*・゚:⋆*・゚.


in the valley of the dolls we sleep,
got a hole inside of me



─── ・ 。゚☆: *.☽ .* :☆゚. ───


age : [ thirty-six ● dec. 86 ] toujours une dizaine de moins dans sa tête, bloquée dans l'espace-temps par le deuil insurmontable de la vie qu'elle aurait dû vivre. (capricorn sun, gemini rising, libra moon.)
WORK : [ office manager ] oscar qui prend la poussière dans un coin de son salon, révérence tirée il y a bien longtemps désormais. retour forcé à l'anonymat, la mention du job qui occupe ses journées lui arrache toujours un soupir résigné.
LOVE STATUS : [ forever yours ] célibataire encore et toujours, le cœur volé il y a plus de deux décennies ne lui a jamais été rendu alors, elle se complait dans le déni et les plaisirs de la chair sans se soucier des individus.
HOME : [ #446 twin willow road ] a vécu dans la maison voisine lors de ses neuf premières années à nowhere, a emménagé auprès de rhett il y a de cela quelques mois. (right where she belongs.)
PRONOUNS : she/her/elle

RELATIONS : fiche / dashboard
STYLE RP : rythme décousu / jamais moins de 600 mots, plus aux alentours de 1k / possibilités de dialogues en anglais / troisième personne.
WARNINGS : relations familiales abusives, drogues (passif), alcool(isme), dépression, anxiété, tca, sexe, abandon, language vulgaire, élitisme. (entre autres.)
Louise Carstairs
the alcoholic fallen idol and improvised soccer mom
 
 
ohh, ce choix de fc I love you j'ai hâte d'en découvrir plus sur noah, le début promet will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 810580670
bienvenue I love you
Rhett Winthrop
Rhett Winthrop
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah Tumblr_pcc3elUxfb1usy7pbo2_r1_400
pseudo + pronoms : kidd, she/her.
faceclaim + crédits : ryan gosling ⋅ av@soeurdelune, gif@hemswrths.

Messages : 78
MULTINICKS : hayescam

age : thirty seven wild years.
WORK : math teacher at the eap educational complex - clearly not a life dream.
LOVE STATUS : let's just say you shut the fuck up.
HOME : living with louise on twin willow road, in that house which been his since he first came to nowhere.
PRONOUNS : he/him.

RELATIONS : (louise, caleb, norah, cam, griffin, ren)
STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.
WARNINGS : meurtre, alcoolisme, langage vulgaire, élitisme, sexe, dépression.
Rhett Winthrop
the deeply disturbed alchoholic math teacher grieving his stolen life
 
 
popopooo ce début de fiche et ces triggers warnings, lord will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 810580670
je sens le personnage puissant arriver à plein né, j'ai hâte d'en lire plus sur noah et ce fameux passé qui lui a été volé. will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 3253444030 et puis jack, un choix vreumant, 10/10. will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 2105812376

bienvenue parmi nous, et merci pour les gentils mots. 2506-improved-face-h
Wilson Buckley
Wilson Buckley
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 3e17596c10d5c5cae17613adce3e6c7b34369a9f
pseudo + pronoms : spf ; elle-- she -- her
faceclaim + crédits : cillian murphy -- chandelyer.

Messages : 8
MULTINICKS : none.

age : 43 année qui s'enkystent sans qu'ils n'aient eu le temps de les voir se dessiner, l'orbe trop absorbé par l'âme du mal.
WORK : ( docteur en psycho-criminologie ) --
LOVE STATUS : ( broken ) le battant accroché ailleurs éternelle lueur solitaire, prisonnier des griffes d’un souvenir au coeur d'acier.
PRONOUNS : il -- he -- him

STYLE RP : troisième personne du singulier -- fr -- 500 -- 2000.
WARNINGS : tout se discute.
Wilson Buckley
with the moon i run
 
 
will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 2105812376
Yael Callaghan
Yael Callaghan
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 3t3e
pseudo + pronoms : Ccil + her
faceclaim + crédits : Jennifer Connelly

Messages : 135
MULTINICKS : /

ZONE LIBRE :

age : 26 oct. 1977 - 46 ans
WORK : ancienne astrophysicienne et ingénieure spatiale un peu paumée, aujourd'hui mécanicienne à la casse de Nowhere
LOVE STATUS : célibataire ; sa vie sentimentale est un désert entrecoupé de nuits sans lendemain et de relations plus fugaces encore qu'une comète traversant le cosmos
HOME : chambre n°18 au GloryInn, pas sûre de s'attarder dans le coin, prête à mettre les voiles à tout moment
PRONOUNS : her

STYLE RP : 3e personne, 500-800 mots en moyenne, eng. ou cast. friendly
WARNINGS : emprise et abus psychologique, dépression / anxiété
Yael Callaghan
with the moon i run
 
 
J'arrive de lire la fiche de Wilson (je peux pas m'empêcher d'entendre Tom Hawks crier au milieu de l'océan à chaque fois que j'écris ce prénom, jpp), donc j'ai un peu plus de contexte autour de l'histoire des frangins Buckley, mais j'ai hâte de lire tout ça du point de vue de Noah will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 395079598
Bienvenue parmi nous ! J'espère que tu te plaira ici !
Noah Buckley
Noah Buckley
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah M2gO
pseudo + pronoms : nébulueuse - - elle/she.
faceclaim + crédits : jack o'connell - - foolish blondie (avatar).

Messages : 3
MULTINICKS : zero.

age : quarante années tristement célébrées, décennies mortuaires au goût amer.
WORK : militaire réformé.
LOVE STATUS : écharpé.
PRONOUNS : il/he.

STYLE RP : troisième personne singulière, entre 800 et +1000 mots, dialogues en français/anglais.
WARNINGS : emprise sectaire, stress post-traumatique, trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive, deuil.
Noah Buckley
with the moon i run
 
 
merci à vous, ces messages font chaud au cœur will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 2316949763
Rhett Winthrop
Rhett Winthrop
gif : will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah Tumblr_pcc3elUxfb1usy7pbo2_r1_400
pseudo + pronoms : kidd, she/her.
faceclaim + crédits : ryan gosling ⋅ av@soeurdelune, gif@hemswrths.

Messages : 78
MULTINICKS : hayescam

age : thirty seven wild years.
WORK : math teacher at the eap educational complex - clearly not a life dream.
LOVE STATUS : let's just say you shut the fuck up.
HOME : living with louise on twin willow road, in that house which been his since he first came to nowhere.
PRONOUNS : he/him.

RELATIONS : (louise, caleb, norah, cam, griffin, ren)
STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.
WARNINGS : meurtre, alcoolisme, langage vulgaire, élitisme, sexe, dépression.
Rhett Winthrop
the deeply disturbed alchoholic math teacher grieving his stolen life
 
 


VALIDATION

félicitations!


poaaaaw, ce personnage et cette fiche, c'est quelque chose purée will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 810580670
first thing first : très fan de ton écriture, je me devais de le souligner love ta prose est superbe, et c'est un plaisir de la lire. et puis noah. will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 428954235 la vie lui a vraiment pas fait de cadeau - à part sa petite fille - et clairement, il revient de loin avec tout ce qu'il a traversé. will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 1026364563 need need need de le voir avec celles qu'il aime tant, et de découvrir plus en précision la relation qui unie les frères buckley. will you stay through the theatre of my self-pity? - - noah 2196227194

je te valide. taptap

le guide pratique

Bravo à toi! Tu as passé l'étape de validation avec brio, maintenant les portes du forum s'ouvrent grandes sous tes pas. Avant de te lancer à corps perdu dans le rp, cependant, voici une petite liste de choses à faire — rien de fou, ne t'en fais pas! La première étape sera d'aller recenser le métier de ton personnage dans le bottin adéquat, puis d'aller faire un tour du côté du registre des logements pour savoir où lea trouver au besoin.

Une fois ça de fait, tu peux aller créer ton journal de bord dans la partie adéquate en suivant le formulaire obligatoire, faire un petit tour dans le flood si le coeur t'en dit, aller poster tes pré-liens au besoin et, pourquoi pas, aller faire un tour du côté des recherches de liens ou encore des recherches de partenaire rp pour commencer les choses sérieuses!

Amuse toi bien.
Contenu sponsorisé
 
 
Revenir en haut