THAT THE NIGHT COME
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Antonieta Salazar
Antonieta Salazar
gif : i guess gods die too No-yes
pseudo + pronoms : skellige/she
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STYLE RP : autour de 600 mots, FR, EN sur demande
WARNINGS : ras
Antonieta Salazar
with the moon i run
 
 
Tony ne sait pas si le clocher a fière ou piètre allure, ainsi dressé en plein milieu de la rivière; à couper les flots, toujours si droit après toutes ces années. Il ne manque qu’un fanal à son sommet et Nowhere aura son propre phare. À défaut de ramener les navires perdus, peut-être pourrait-il rassembler les âmes échouées et les guider vers un ailleurs plus doux. C’est peut-être pour ça qu’ils y restent, qu’elle se dit; qu’on leur a parlé de chants qui s’élèvent aux petites heures de la nuit alors qu’il n’y a personne aux alentours, que d’étranges lumières vacillantes percent la nuit en provenance des grottes où on n’ose pas s’aventurer. L’église inondée, ils n’ont nulle part où aller, rien pour les guider.

Malgré tout ce temps passé aux côtés du Dr. Tempest, les fantômes ne sont toujours pas la spécialité d’Antonieta. Elle se fie volontiers à son collègue (mari) pour prendre les devants dans ce qui s’annonce une chasse intéressante. Ils ont bien fait de s’arrêter à Nowhere, cette fois; de ne pas passer leur chemin, au risque de ne jamais retrouver la petite ville qui, pourtant, devrait s’afficher sur la carte. Est-ce un signe ? Un moyen pour ce qui s’y cache de rester à l’abri du monde ? Difficile à dire. Mais cette fois, la ville semble leur accorder un droit de passage et ni Cecil ni Tony ne peuvent résister à l’appel d’une autre enquête, de potentielles découvertes qui changeront le monde  – ou pas.

Le repérage commence au jour levé, puisque les lieux sont traîtres et que la prudence est de mise. L’équipement divers est chargé dans la camionnette, les batteries chargées à bloc, casques de construction aux couleurs criardes bazardés sur le siège arrière, le matériel de grimpe quelque part au fond d’une boîte de plastique à l’étiquette fanée. Avec un peu de chance, ils n’en auront pas besoin, et leurs observations pourront se faire dès l’entrée des formations rocheuses.
Tony commence à monter la tente usée qui leur fait office de QG, accrochée au toit de la camionnette. « Je me demande sans cesse si notre arrivée est vraiment un hasard. » Ça lui semble un peu trop beau, alors que leurs finances continuent de descendre (et ce malgré leurs viewers); et depuis le temps, elle ne sait pas vraiment si elle doit y croire, à ce fameux hasard.

Tony étire la toile et accroche les fixations sans vraiment y réfléchir, une chanson marmonnée par habitude, comme à chaque fois qu’ils s’apprêtent à plonger dans le domaine qui n’est pas le sien: if there’s something strange, in the neighborhood, who you gonna call ? Et puis vient le tour du trépied et de la caméra, pour enregistrer lorsqu’ils auront une bonne idée du terrain et des meilleurs endroits pour débuter, tandis que Cecil se prépare. « Tu peux commencer à repérer, j’ai presque terminé. »
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