THAT THE NIGHT COME
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Antonieta Salazar
Antonieta Salazar
gif : the monster project (josephine & cecil)  No-yes
pseudo + pronoms : skellige/she
faceclaim + crédits : karla souza (kidd the great) cyndel (sign) ethereal (icons) spiritbox (lyrics)

Messages : 29
MULTINICKS : Sheri

age : 37
WORK : cryptozoologist
LOVE STATUS : married but single; get it ?
PRONOUNS : she

STYLE RP : autour de 600 mots, FR, EN sur demande
WARNINGS : ras
Antonieta Salazar
with the moon i run
 
 
Pourquoi les monstres ne sortent-ils que la nuit ? Pourquoi les fantômes ne hantent-ils pas les couloirs de leurs anciennes vies alors que le soleil est haut dans le ciel ? Les explications abondent; et puis la nuit, tous les chats sont gris. On ne les remarque pas à la tombée du jour, lorsque les ombres s’allongent et ne menacent pas de les trahir. C’est aussi l’heure à laquelle Cecil et Tony investissent les lieux qu’on croit hantés, les repaires supposés de créatures légendaires dont on cherche encore à prouver l’existence hors de tout doute. À suivre les rumeurs, il ne fait aucun doute qu’on en trouve la source; pas de fumée sans feu, pas de légende sans un fond de vérité.

Cette fois, c’est un vaste entrepôt qu’ils contournent pour en trouver le point d’entrée. D’étranges lumières, de drôles de grincements; quelque chose se cache entre les conteneurs, quelque chose rôde autour des possessions les plus précieuses des habitants de Nowhere. Les souvenirs y abondent, coalescent en une entité impossible à décrire. La lourdeur de l’air n’a rien à voir avec la chaleur qui recouvre le petit village au beau milieu du désert. Quelques-uns dénoncent des deals suspects; rien de plus qu’une bande de malfrats qui profitent de l’anonymat de l’entrepôt labyrinthique pour commettre leurs méfaits, rien que des petits voyous qui donnent une mauvaise réputation aux alentours pour protéger leur business. Et d’autres racontent des ombres fantômatiques, des voix éthérées chuchotant sous les portes cadenassées.

« Tu vois quelque chose ? » Le faisceau de la lampe balaie la clôture rouillée, dont les mailles sont pourtant solides. Ils pourraient bien grimper, sacrifier l’une de leurs vestes pour passer le barbelé qui scintille tout en haut, comme une couronne d’épines, mais à quoi bon ? Autant commencer par repérer les lieux, tendre l’oreille pour voir s’il y a quelque chose qui sorte de l’ordinaire. À force d’explorer les espaces abandonnés, fermés pour décourager les imprudents de s’y aventurer, Tony et Cecil ont développé un instinct pour s’y faufiler en dépit des barrières qui devraient les en empêcher. C’est presque au même moment qu’ils découvrent une ouverture dans la clôture, maladroitement camouflée par quelques bouts de corde qui retiennent les mailles ensemble. « Bingo ! Cecil tient les lampes tandis que Tony s’affaire à défaire les noeuds dans la jute usée, et bientôt il retient galamment les mailles pour lui permettre de passer en premier. Voyons voir ce qu’on peut dénicher. » Le faisceau de la lampe de poche sous le menton, Tony sourit de toutes ses dents; un sourire excité, heureux; le bonheur d’être de nouveau sur la piste de l’extraordinaire.
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