2 participants
- gif :pseudo + pronoms : Bones (il/they)faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)Messages : 22age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.PRONOUNS : Il/Lui.STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
Elle a du goût, Catalina ; sait toujours bien choisir ses lieux de vie. Sans doute que ça correspond à ce qui semble être les critères du couple Vazquez ; la vérité est que toi, tu pourrais vivre dans pas grand-chose, parce que t'aime pas être enfermé, qu'une maison c'est étouffant, qu'il y a trop d'endroits où peuvent se glisser les souvenirs et qu'il veut bien trop les fuir pour en apprécier les sons. Sans doute que Catalina le soupçonnait ; parce qu'entre le choix de cette putain de ville et la maison qui étale ses briques devant lui, y'a tout pour le faire reculer et se barrer... Mais y'a Catalina derrière cette porte et qu'il ne peut pas se défaire de ce magnétisme qu'elle excerce encore sur lui, même avec des fantômes du passé entre eux ; et puis, merde, il a affronté un foutu bus pour venir jusqu'ici, pour pas laisser de trace au cas où. La belle voiture est restée dans le garage de leur autre vie, de celle que Catalina a laissé derrière elle en fuyant l'abruti qui lui sert d'époux.
Mais le voilà revenu.
Au fond de ses bottes, les paillettes de Vegas ; il a fier allure, s'est fait beau alors qu'il n'a personne à séduire ici ; ce n'est pas comme si Cat poserait un jour un tel regard sur lui... Ni comme s'il en voulait, après tout ; mais une habitude prise avec les années, parce qu'il n'y a qu'ainsi qu'il sait être, trompeur et manipulateur, à être ce qu'il n'est pas de l'intérieur pour que les sourires soient charmeurs, pour que l'âme paraisse pas vicieuse ; et rafler la mise au bout. Une inspiration qui se rapproche du soupir et puis son doigt écrase la sonnette qui annonce sans doute son glas ; mais, well, quitte à crever autant y aller la tête haute... Alors il relève le menton, comme à sa foutue habitude et, pour Catalina, il n'aborde pas son air de brave gars ; garde cette mine fermée qu'elle lui connaît que trop bien, qui l'exaspère trop souvent (et c'est sans doute pour ça qu'il la conserve tant) et donne envie de lui arracher la peau pour espérer faire réagir ses foutus muscles ; donne-lui une expression, Mats.
Et elle apparaît ; dans ce cadre de porte qui lui rend pas justice, à sa Mona Lisa.
L'expression de Catalina se durcit, sans doute aucun ; et il en serait presque fier, prêt à lever le sac qu'il tient de sa dextre, pour se défendre contre le coup qui pourrait venir ; mais à la place, Mats décide de prendre les devants. "Salut, chérie." Y'a pourtant personne devant qui faudrait jouer ce rôle-là ; mais sans doute essaie-t-il d'effacer les images qui les séparent ; cette vision de ses poings dégoulinants de vie ; ses doigts qui ne l'avaient jamais touchées volontairement, qui s'activaient pour la libérer dans un tremblement significatif ; ses jointures ont cicatrisé. "T'as oublié de m'envoyer le double des clefs." Et une carte postale aussi, d'ailleurs.
Une où aurait eu marqué "I hate you" au cas où il n'avait pas encore compris.
Mais le voilà revenu.
Au fond de ses bottes, les paillettes de Vegas ; il a fier allure, s'est fait beau alors qu'il n'a personne à séduire ici ; ce n'est pas comme si Cat poserait un jour un tel regard sur lui... Ni comme s'il en voulait, après tout ; mais une habitude prise avec les années, parce qu'il n'y a qu'ainsi qu'il sait être, trompeur et manipulateur, à être ce qu'il n'est pas de l'intérieur pour que les sourires soient charmeurs, pour que l'âme paraisse pas vicieuse ; et rafler la mise au bout. Une inspiration qui se rapproche du soupir et puis son doigt écrase la sonnette qui annonce sans doute son glas ; mais, well, quitte à crever autant y aller la tête haute... Alors il relève le menton, comme à sa foutue habitude et, pour Catalina, il n'aborde pas son air de brave gars ; garde cette mine fermée qu'elle lui connaît que trop bien, qui l'exaspère trop souvent (et c'est sans doute pour ça qu'il la conserve tant) et donne envie de lui arracher la peau pour espérer faire réagir ses foutus muscles ; donne-lui une expression, Mats.
Et elle apparaît ; dans ce cadre de porte qui lui rend pas justice, à sa Mona Lisa.
L'expression de Catalina se durcit, sans doute aucun ; et il en serait presque fier, prêt à lever le sac qu'il tient de sa dextre, pour se défendre contre le coup qui pourrait venir ; mais à la place, Mats décide de prendre les devants. "Salut, chérie." Y'a pourtant personne devant qui faudrait jouer ce rôle-là ; mais sans doute essaie-t-il d'effacer les images qui les séparent ; cette vision de ses poings dégoulinants de vie ; ses doigts qui ne l'avaient jamais touchées volontairement, qui s'activaient pour la libérer dans un tremblement significatif ; ses jointures ont cicatrisé. "T'as oublié de m'envoyer le double des clefs." Et une carte postale aussi, d'ailleurs.
Une où aurait eu marqué "I hate you" au cas où il n'avait pas encore compris.
- gif :pseudo + pronoms : ruination. (elle)faceclaim + crédits : Eiza González (c) chounetteMessages : 14MULTINICKS : //age : 35 ans, a accueilli la trentaine avec plaisir et la quarantaine n'est pas une menaceWORK : appelez la criminelle, voleuse, bandit, anarqueuse, hors-la-loi ; malgré son envie dévorante de reprendre les affaires, elle reste calme et innocenteLOVE STATUS : la bague au doigt, mariée, mais loin d'aimer son mari ou même prétendre lui être fidèle ; les choses qu'on fait pour survivrePRONOUNS : elleSTYLE RP : tu, entre 300 et 800 mots (rarement plus), fr avec possibilité de dialogue en anglais, team tortue pour répondreWARNINGS : mention d'abandon d'enfant, adoption, criminalité, violence, meurtre
Catalina Vazquez
with the moon i run
Les nuits sont sans repos. Avant, tu les occupais avec des jeux interminables, autour de tables. Tu jouais les bonnes cartes, tu remontais un peu ta robe, tu charmais, tu trichais. Tout ce qui compte : ne pas se faire prendre. Mais tu t'es faite choper et maintenant, tu sens la peur qui ne te quitte plus, presque autant que la douleur des coups. Pourtant t'es solide, après tout, t'as fait tellement de marche pour t'en sortir, t'as usé de chacune de tes forces juste pour avoir le droit de respirer. T'es solide parce que t'as pas le choix, être fragile t'aurait tuée il y a longtemps. Pourtant, ta Allie, elle n'était pas fragile, elle était un roc, et elle a disparu de ta faute. Tu ne sais pas ce qui te hante le plus entre les derniers instants de cette amante pourtant vengée, ou la violence de Mats, la manière dont il aurait pu continuer à frapper ce type si tu ne l'avais pas supplié d'arrêter. Cette nuit encore, tu avais tourné dans ton lit, encore et encore, avant de te résoudre à ouvrir une bouteille d'alcool en espérant que ça soit suffisant pour l'assommer, ou au moins arrêter de penser à tous ces événements qui se mélangeaient. Mais tu as passé la matinée à regarder son tatouage. A regarder ta peau qui a été brûlée, qui a cicatrisé mais qui garderait à tout jamais des traces ; le lapin est abîmé mais toujours présent. Tu t'es endormie dans la matinée, dans le canapé, la tête et le corps en vrac, la bouteille d'alcool pas du tout finie, le goût t'as pas plu, t'as à peine bu, t'es juste tombée de fatigue dans ce foutu salon, à attendre.
Attendre quoi ? Attendre qui ? Qui, tu sais. Et t'as pas envie de l'attendre, ni de le revoir. Enfin, presque. C'est que tu te sens seule, mais t'es pas sûre que la compagnie de Mats soit la meilleure, t'es pas sûre que ça soit suffisant pour toi, pour cesser de penser, pas assez pour respirer en paix. La paix n'existe pas avec lui, de toute façon, t'en as conscience. Vous serez toujours en guerre, et si pendant un temps ça t'a stimulée, t'es plus sûre de rien, si ce n'est du fait que l'arrivée de ton mari n'apportera aucune solution à ta condition. Et quelque part, tu n'en cherches pas une. Tu sais qu'à un moment, tu partiras, tu reprendras tes affaires et tu te perdras encore une fois dans les jeux.
T'entends la porte qui sonne, tu soupires longuement. Tu te lèves du canapé, ranges la bouteille, tu fais patienter le bougre parce que de toute façon t'es pas pressée de le retrouver, et t'es sûre que lui non plus. Si vous n'aviez pas ce foutu mariage à faire tenir pour l'Etat, c'est sûr que vous vous seriez quittés il y a longtemps. Tu traines des pieds jusqu'à la porte que tu ouvres ; clairement mécontente de le voir, mais en plus t'as les cheveux en bataille et t'es pas franchement bien fringuée ; t'es contentée d'un short et un t-shirt, en oubliant que ton mari devait venir. Tu t'en es rappelée que quand t'as ouvert les yeux, et tu t'es pas décidée à faire des efforts pour lui. Enfin, tu le regardes, son expression toujours trop sévère, tu fais une grimace en retour, il a pas l'air d'avoir changé. Tu sais pas si ça te rassure vraiment ─ mais p't'être qu'à ce moment, Mats est tout ce qu'il y a de stable dans ta vie.
-Et toi t'as oublié de dire que tu m'aimes. Nous sommes quittes non, mon amour ? que tu ronronnes en te penchant vers lui, le sourire vorace.
Tu restes quelques secondes comme ça avant de te redresser et tu te bouges de l'entrée, retournes à ton cher canapé, sur lequel tu prends toute la place ─ hors de question de lui céder quoique ce soit ─ en t'allongeant. Mais même comme ça, c'est lui que tu regardes du coin de l'œil. Tu te demandes si tu dois attendre encore un peu ou lui dire maintenant ce qui l'attend dans cette maison. Tu te décides à le laisser découvrir de lui-même la terrible vérité de la baraque que t'as choisi : il n'y a qu'une chambre. Et qu'un lit. Et le canapé ça va une nuit, mais pas pendant des semaines. Quand il s'approche enfin du salon, tu détournes le regard, fais semblant de t'intéresser à tes ongles et ton vernis qui s'écaille.
-... T'aurais pu penser à prendre à manger, au passage, tu soupires.
- gif :pseudo + pronoms : Bones (il/they)faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)Messages : 22age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.PRONOUNS : Il/Lui.STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
Y'a eu cette attente ; et il sait qu'elle fait exprès, sait qu'elle prend son temps pour repousser au mieux ce moment précis où enfin elle apparaît ; et si Mats n'en dit rien, y'a ce sentiment qui se fait dans ses intestins de la voir ainsi, comme si... Ferme ta gueule, Mats. Bref sourire à l'entendre, le genre qui n'en est pas un, qu'elle connaît que trop bien. "Oh pardon, mi amor, quel mari indigne je fais." Et ça, ils savent tout deux à quel point c'est vrai ; parce qu'il n'en sera sans doute jamais un, parce qu'ils tiennent sans doute bien trop à leur pseudo liberté pour un jour épouser ces rôles-là aussi.
Mais la maison s'ouvre et il balance son sac dans l'entrée une fois qu'il a pu y rentrer ; ferme la porte et fait même l'honneur de retirer sa veste avant de la balancer sur Catalina, après une mini exploration, quand elle reprend la parole. "Y'a pas de service de livraison, dans ce trou perdu ?" Oubliera que c'était là où il était né, ce cher Rick, lorgnant sur le salon, découvrant tout ces choix que Catalina a pu faire en leur nom ; toujours plus agréable que douze heures dans un bus bondé. Regard qui se perd sur le salon encore ; et ça s'impose à lui, pour absolument tout. "Ca change de Las Vegas." N'empêche, il se sent con sans sa veste, parce qu'il est obligé de laisser ses bras ballotter contre ses flancs, qu'il peut pas plonger ses mains dans ses poches ; grossière erreur.
Finalement il en revient à elle. "Tu veux qu'on se fasse oublier combien de temps ?" C'est sa tactique, de faire comme si de rien était, comme si rien ne s'était brisé ; comme s'il n'avait jamais été le reflet de son paternel ; se contente de lorgner sur sa femme et de croire qu'ils pourraient un jour revenir à ce duo de gagnant ; sans crainte ni passé ; en oubliant que Catalina est venue réveiller celui de Mats en venant ici, en osant faire ce pas qu'il n'avait jamais tenté de son côté.
En oubliant tout.
(tout sauf le sang)
Mais la maison s'ouvre et il balance son sac dans l'entrée une fois qu'il a pu y rentrer ; ferme la porte et fait même l'honneur de retirer sa veste avant de la balancer sur Catalina, après une mini exploration, quand elle reprend la parole. "Y'a pas de service de livraison, dans ce trou perdu ?" Oubliera que c'était là où il était né, ce cher Rick, lorgnant sur le salon, découvrant tout ces choix que Catalina a pu faire en leur nom ; toujours plus agréable que douze heures dans un bus bondé. Regard qui se perd sur le salon encore ; et ça s'impose à lui, pour absolument tout. "Ca change de Las Vegas." N'empêche, il se sent con sans sa veste, parce qu'il est obligé de laisser ses bras ballotter contre ses flancs, qu'il peut pas plonger ses mains dans ses poches ; grossière erreur.
Finalement il en revient à elle. "Tu veux qu'on se fasse oublier combien de temps ?" C'est sa tactique, de faire comme si de rien était, comme si rien ne s'était brisé ; comme s'il n'avait jamais été le reflet de son paternel ; se contente de lorgner sur sa femme et de croire qu'ils pourraient un jour revenir à ce duo de gagnant ; sans crainte ni passé ; en oubliant que Catalina est venue réveiller celui de Mats en venant ici, en osant faire ce pas qu'il n'avait jamais tenté de son côté.
En oubliant tout.
(tout sauf le sang)
- gif :pseudo + pronoms : ruination. (elle)faceclaim + crédits : Eiza González (c) chounetteMessages : 14MULTINICKS : //age : 35 ans, a accueilli la trentaine avec plaisir et la quarantaine n'est pas une menaceWORK : appelez la criminelle, voleuse, bandit, anarqueuse, hors-la-loi ; malgré son envie dévorante de reprendre les affaires, elle reste calme et innocenteLOVE STATUS : la bague au doigt, mariée, mais loin d'aimer son mari ou même prétendre lui être fidèle ; les choses qu'on fait pour survivrePRONOUNS : elleSTYLE RP : tu, entre 300 et 800 mots (rarement plus), fr avec possibilité de dialogue en anglais, team tortue pour répondreWARNINGS : mention d'abandon d'enfant, adoption, criminalité, violence, meurtre
Catalina Vazquez
with the moon i run
-Si tu n'étais qu'un mari indigne, tu ricanes en te bougeant.
En vérité, c'est tout le souci ; s'il n'était qu'un mari indigne, tu ne serais pas là. Tu n'aurais pas passé autant de temps avec lui, et t'aurais certainement pas cherché à le revoir. Après tout, t'as été sur le territoire des Etats-Unis pendant des années sans jamais avoir ta visa, qu'est-ce que ça changerait si tu venais à te tirer et reprendre ton ancienne vie ? Mais l'souci, c'est que ton ancienne vie, tu l'as perdue en perdant Allie. Elle a tout emporté quand elle a fermé ses yeux pour la dernière fois, quand tu n'as pu que pleurer face à son cadavre, quand le serpent a semblé soudainement plus si terrible, comme si on lui avait bougé ses dents et son venin. Et Mats, il a achevé ce semblant d'ancienne vie. Il l'a fait plus d'une fois, bien que tu aies préféré faire comme si de rien n'était, comme si rien de tout ça n'était dangereux ; juste un accord. Voilà où votre putain d'accord vous a menés : à recevoir une veste sur la tronche. Tu grognes légèrement mais tu bouges pas sa veste, c'est que malgré le trajet, elle sent toujours comme lui, et cette odeur manquait dans tes narines ces derniers jours. Tu sais que c'est qu'une question de temps avant que la baraque ne sente comme lui, avant que tes vêtements te rappellent cette présence.
-Heu, j'sais pas. J'avoue que j'ai pas encore commandé, tu réponds rapidement, un regard vers la poubelle qui contient des emballages de bonbons, chocolats et divers grignotages parce que t'as pas eu la foi de manger quelque chose d'autre, et t'as pas eu l'envie non plus. Ça claque un peu moins mais c'est pas aussi pourri que je le pensais, tu hausses les épaules.
Et tu l'inspectes un peu mieux, Mats. Il est toujours lui, mais tu peux pas t'empêcher de le ramener avec le sang, avec le regard rempli de rage, les traits tirés, les muscles tendus. Sans le vouloir, tu regardes ces mains, celles qui ont déjà cicatrisé, qui ne portent quasi aucune trace de ce qu'il a fait. Toi, par contre, t'en as encore les souvenirs, et ton corps a gardé quelques séquelles momentanées d'avoir été tabassée, d'avoir gardé tout vos secrets alors que tu ne dois rien à ce type. Finalement, tu bouges sa veste, tu la poses délicatement sur le dos du canapé ─ tu traites ce qu'il porte plus gentiment que lui tu ne le traites ─ et tu te diriges vers lui. Du bout des doigts, tu touches ses jointures. Le contact est simple, mais tu peux pas réprimer un léger frisson. De peur, peut-être. Tu sais pas trop. Veux pas savoir. Tu restes un moment à caresser sa peau avant de t'arrêter, sans pourtant rompre votre contact, et tu redresses ta tête vers la sienne. T'aurais presque oublier qu'il est plus imposant que tu n'aimes le penser.
-C'est donc ça, ce que tes mains sont capables de faire à défaut de me toucher, tu dis avec l'air amer. Au mieux, on se fait oublier quelques semaines, on fait croire qu'on est mariés puis chacun s'tire de son côté, j'imagine. Au pire, on doit faire durer ça parce qu'on est nuls pour prétendre.
En vérité, c'est tout le souci ; s'il n'était qu'un mari indigne, tu ne serais pas là. Tu n'aurais pas passé autant de temps avec lui, et t'aurais certainement pas cherché à le revoir. Après tout, t'as été sur le territoire des Etats-Unis pendant des années sans jamais avoir ta visa, qu'est-ce que ça changerait si tu venais à te tirer et reprendre ton ancienne vie ? Mais l'souci, c'est que ton ancienne vie, tu l'as perdue en perdant Allie. Elle a tout emporté quand elle a fermé ses yeux pour la dernière fois, quand tu n'as pu que pleurer face à son cadavre, quand le serpent a semblé soudainement plus si terrible, comme si on lui avait bougé ses dents et son venin. Et Mats, il a achevé ce semblant d'ancienne vie. Il l'a fait plus d'une fois, bien que tu aies préféré faire comme si de rien n'était, comme si rien de tout ça n'était dangereux ; juste un accord. Voilà où votre putain d'accord vous a menés : à recevoir une veste sur la tronche. Tu grognes légèrement mais tu bouges pas sa veste, c'est que malgré le trajet, elle sent toujours comme lui, et cette odeur manquait dans tes narines ces derniers jours. Tu sais que c'est qu'une question de temps avant que la baraque ne sente comme lui, avant que tes vêtements te rappellent cette présence.
-Heu, j'sais pas. J'avoue que j'ai pas encore commandé, tu réponds rapidement, un regard vers la poubelle qui contient des emballages de bonbons, chocolats et divers grignotages parce que t'as pas eu la foi de manger quelque chose d'autre, et t'as pas eu l'envie non plus. Ça claque un peu moins mais c'est pas aussi pourri que je le pensais, tu hausses les épaules.
Et tu l'inspectes un peu mieux, Mats. Il est toujours lui, mais tu peux pas t'empêcher de le ramener avec le sang, avec le regard rempli de rage, les traits tirés, les muscles tendus. Sans le vouloir, tu regardes ces mains, celles qui ont déjà cicatrisé, qui ne portent quasi aucune trace de ce qu'il a fait. Toi, par contre, t'en as encore les souvenirs, et ton corps a gardé quelques séquelles momentanées d'avoir été tabassée, d'avoir gardé tout vos secrets alors que tu ne dois rien à ce type. Finalement, tu bouges sa veste, tu la poses délicatement sur le dos du canapé ─ tu traites ce qu'il porte plus gentiment que lui tu ne le traites ─ et tu te diriges vers lui. Du bout des doigts, tu touches ses jointures. Le contact est simple, mais tu peux pas réprimer un léger frisson. De peur, peut-être. Tu sais pas trop. Veux pas savoir. Tu restes un moment à caresser sa peau avant de t'arrêter, sans pourtant rompre votre contact, et tu redresses ta tête vers la sienne. T'aurais presque oublier qu'il est plus imposant que tu n'aimes le penser.
-C'est donc ça, ce que tes mains sont capables de faire à défaut de me toucher, tu dis avec l'air amer. Au mieux, on se fait oublier quelques semaines, on fait croire qu'on est mariés puis chacun s'tire de son côté, j'imagine. Au pire, on doit faire durer ça parce qu'on est nuls pour prétendre.
- gif :pseudo + pronoms : Bones (il/they)faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)Messages : 22age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.PRONOUNS : Il/Lui.STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
TW : allusion à des vers, crise d'angoisse
Bref rire nasal ; une nouvelle fois, c'en est pas vraiment un, juste un souffle qui se teinte de cynisme et qui traduit le sentiment ainsi. "T'as pas dû aller au motel alors." Mats déteste cette ville, parce qu'elle lui rappelle ce moment terrible de sa vie ; pas le plus, tristement, mais qu'il voudrait juste effacer définitivement sa mémoire... Il était si petit, si jeune, pourquoi faut-il que ça reste ainsi gravé ? L'odeur du sang reste longtemps en tête, toujours plus fort dans sa mémoire à chaque fois qu'il en renifle à nouveau ; et ça lui semble lui sauter au nez encore quand il sent les doigts, juste le bout, contre ses jointures.
Et il se fige, Mats ; son souffle se fait la malle.
Plus de place pour le cynisme ; pour rien.
Il n'ose même pas la regarder ; sent sa gorge littéralement ne plus rien laisser paraître ; bientôt, l'air va venir à lui manquer. D'ici quelques secondes, sa tête va tourner ; d'ici quelques secondes, elle n'aura plus à craindre sa présence dans sa vie. Et elle parle, parle mais il sait pas bien entendre, parce que y'a un bourdonnement, les vers qui reviennent, qu'il a cette terreur dans le fond de ses entrailles que Catalina ne connaît pas, qu'elle ne doit jamais deviner... Pourtant il est plus livide qu'un cadavre ; et il commence à avoir des tics, sa tête qui fait des mouvements bref, incontrôlés, alors qu'il lutte ; lutte contre cette impression que la balle dans son crâne cherche à percer plus loin encore dedans.
Et il retire finalement sa main, quand il ne tient plus, quand faire semblant n'est plus aussi important.
Mats se sent tremblant, parce que le bus la veille l'avait déjà mis au fond d'un putain de trou ; et il voudrait juste dégueuler ses tripes à présent, évacuer ce stress qui le tient au corps et contre lequel il ne sait jamais quoi faire précisément. "On a le service de l'immigration au cul..." Qu'il l'informe, parce qu'en un mois sa disparition s'était faite remarquer à la belle ; et sans doute que les foutus voisins avaient appelés les autorités, au cas où ; ou il en sait rien, s'en fout, reste qu'ils l'ont collés à eux. "Donc, ouais, on doit vraiment être nuls pour prétendre..." Sa tête lui tourne ; il a encore du mal à respirer.
Faut qu'il respire.
Faut que ça cesse.
Il doit fuir un peu. "Va t'préparer, on va aller bouffer..." Il est essoufflé ; et il s'éloigne en attrapant sa veste, la cuisine, pour aller prendre une gorgée d'eau et surtout, de ses mains tremblantes et brûlantes du contact tout contre, il cherche après ses cachets dans sa veste pour en enfourner à l'aveugle dans son foutu gosier, pour se calmer. Ses doigts se sont crispés autour de la boîte de cachets ; et il cherche à retrouver le monde réel, celui où il se fait pas bouffer par quoi que ce soit, celui où y'a rien de vivant dans sa tête ; celui où les hallucinations se meurent et il parvient à redevenir lui-même.
Mais il n'a jamais vraiment su qui il était.
Rick, Mats ? Sans doute juste un Vazquez, à présent.
Bref rire nasal ; une nouvelle fois, c'en est pas vraiment un, juste un souffle qui se teinte de cynisme et qui traduit le sentiment ainsi. "T'as pas dû aller au motel alors." Mats déteste cette ville, parce qu'elle lui rappelle ce moment terrible de sa vie ; pas le plus, tristement, mais qu'il voudrait juste effacer définitivement sa mémoire... Il était si petit, si jeune, pourquoi faut-il que ça reste ainsi gravé ? L'odeur du sang reste longtemps en tête, toujours plus fort dans sa mémoire à chaque fois qu'il en renifle à nouveau ; et ça lui semble lui sauter au nez encore quand il sent les doigts, juste le bout, contre ses jointures.
Et il se fige, Mats ; son souffle se fait la malle.
Plus de place pour le cynisme ; pour rien.
Il n'ose même pas la regarder ; sent sa gorge littéralement ne plus rien laisser paraître ; bientôt, l'air va venir à lui manquer. D'ici quelques secondes, sa tête va tourner ; d'ici quelques secondes, elle n'aura plus à craindre sa présence dans sa vie. Et elle parle, parle mais il sait pas bien entendre, parce que y'a un bourdonnement, les vers qui reviennent, qu'il a cette terreur dans le fond de ses entrailles que Catalina ne connaît pas, qu'elle ne doit jamais deviner... Pourtant il est plus livide qu'un cadavre ; et il commence à avoir des tics, sa tête qui fait des mouvements bref, incontrôlés, alors qu'il lutte ; lutte contre cette impression que la balle dans son crâne cherche à percer plus loin encore dedans.
Et il retire finalement sa main, quand il ne tient plus, quand faire semblant n'est plus aussi important.
Mats se sent tremblant, parce que le bus la veille l'avait déjà mis au fond d'un putain de trou ; et il voudrait juste dégueuler ses tripes à présent, évacuer ce stress qui le tient au corps et contre lequel il ne sait jamais quoi faire précisément. "On a le service de l'immigration au cul..." Qu'il l'informe, parce qu'en un mois sa disparition s'était faite remarquer à la belle ; et sans doute que les foutus voisins avaient appelés les autorités, au cas où ; ou il en sait rien, s'en fout, reste qu'ils l'ont collés à eux. "Donc, ouais, on doit vraiment être nuls pour prétendre..." Sa tête lui tourne ; il a encore du mal à respirer.
Faut qu'il respire.
Faut que ça cesse.
Il doit fuir un peu. "Va t'préparer, on va aller bouffer..." Il est essoufflé ; et il s'éloigne en attrapant sa veste, la cuisine, pour aller prendre une gorgée d'eau et surtout, de ses mains tremblantes et brûlantes du contact tout contre, il cherche après ses cachets dans sa veste pour en enfourner à l'aveugle dans son foutu gosier, pour se calmer. Ses doigts se sont crispés autour de la boîte de cachets ; et il cherche à retrouver le monde réel, celui où il se fait pas bouffer par quoi que ce soit, celui où y'a rien de vivant dans sa tête ; celui où les hallucinations se meurent et il parvient à redevenir lui-même.
Mais il n'a jamais vraiment su qui il était.
Rick, Mats ? Sans doute juste un Vazquez, à présent.
- gif :pseudo + pronoms : ruination. (elle)faceclaim + crédits : Eiza González (c) chounetteMessages : 14MULTINICKS : //age : 35 ans, a accueilli la trentaine avec plaisir et la quarantaine n'est pas une menaceWORK : appelez la criminelle, voleuse, bandit, anarqueuse, hors-la-loi ; malgré son envie dévorante de reprendre les affaires, elle reste calme et innocenteLOVE STATUS : la bague au doigt, mariée, mais loin d'aimer son mari ou même prétendre lui être fidèle ; les choses qu'on fait pour survivrePRONOUNS : elleSTYLE RP : tu, entre 300 et 800 mots (rarement plus), fr avec possibilité de dialogue en anglais, team tortue pour répondreWARNINGS : mention d'abandon d'enfant, adoption, criminalité, violence, meurtre
Catalina Vazquez
with the moon i run
TW ; mention de violence, blessures
C'est qu'il te file toujours entre les doigts, Mats. C'est agaçant de devoir prétendre à ses côtés quand tu ne peux que le frôler, quand tu ne peux pas aller dans les excès que tu connais. En faire de trop, ça a toujours été ta signature et pendant des années, ça t'a permis d'amasser plus de fric dont tu n'avais réellement besoin. T'étais trop bête mais trop sexy, trop gentille mais aussi trop méchante quand il le fallait. Le poison au bout de la langue et les ongles qui griffent dans la nuit, à chercher une peau aussi douce que celle d'Allie à caresser, en quête d'un rire qui serait capable de te faire arrêter toute activité. Mais l'homme face à toi, il rit pas vraiment, et quand tu sens du bout des doigts ses poings, il a la peau rêche et sèche. Rien de ce que tu cherches, mais t'es toujours là. Qu'est-ce qu'il t'a offert jusqu'à présent, de toute façon ? Des papiers verts mais dont t'aurais pu encore te passer, après tout, tu l'as fait pendant des années. Il t'a même pas donné son nom, a juste pris le tien, comme il prend toujours tout, Mats. Parasite depuis le premier jour, qui s'accroche à toi ; et toi, conne que t'es, tu l'as laissé faire. Et maintenant t'es prise au piège de cette peau dure et de cette voix qui ne rit jamais, trop monotone et sévère.
Et il s'éloigne de nouveau. Tu soupires légèrement et tu prends aussi tes distances à nouveau, lui tournes le dos pour plutôt parcourir le salon silencieusement. Tiens, il ne manquait plus que l'immigration. Tu passes une main sur ton visage, toujours sans le regarder, dans le doux déni d'ignorer les signes du mal-être de l'homme. Déni de pas voir la situation dans son entièreté, déni pour ne pas comprendre qu'il y a une différence dans leur monde, maintenant. Et pas qu'une différence, en fait. C'était tout qui avait changé, plus rien n'est réellement sous leur contrôle, et tu détestes ça. Plus facile d'ignorer que d'affronter ta vie, Cat. Que d'affronter qui est Mats, d'affronter qu'Allie est morte ; le lapin a été pendu par les pattes et le serpent n'a plus de dents pour mordre.
-Trop gentil de pas me laisser crever de faim, mon seigneur, que tu exagères en partant en direction de la salle de bain. Trop gentil de pas me laisser crever tout court, murmures-tu finalement.
Tu croises brièvement ton reflet dans la glace avec une petite grimace. T'as fait aucun effort depuis ton arrivée et ça se ressent ; t'as quasi pas dormi cette nuit, t'as encore quelques séquelles et t'as perdu de ta superbe. C'est l'occasion montrer à ton mari que t'es pas abattue, que tu te tiens plus forte que jamais ─ que c'te violence t'as pas marquée. Alors tu prends une douche puis tu passes jusqu'à ta ─ votre ─ chambre, te plante devant les affaires rangées devant la garde-robe. Et alors que tu regardes tout ce que tu pourrais mettre, tes yeux retombent sur le lapin brûlé sur le haut de ta cuisse, puis tu regardes les quelques bleus encore visibles sur tes jambes. Et là, tout ton courage se fane d'un coup. Enfiles tes sous-vêtements, chopes un t-shirt piqué sans honte à Mats ; tu lui as pris parce que t'as été dépitée qu'il le porte un jour alors que l'habit a un trou. Après, le haut a mystérieusement disparu et quand tu t'es cassée, c'était dans tes affaires. Te voilà assise sur le lit, avec un t-shirt troué, les cheveux encore trempés et la mine sombre.
-En fait, j'ai pas faim. J't'ai juste fait chier pour rien, ça faisait longtemps. Vas bouffer seul et à ton retour, j'te casserai les couilles une seconde fois, tu cries depuis la chambre, pas même assez courageuse pour l'affronter.
C'est qu'il te file toujours entre les doigts, Mats. C'est agaçant de devoir prétendre à ses côtés quand tu ne peux que le frôler, quand tu ne peux pas aller dans les excès que tu connais. En faire de trop, ça a toujours été ta signature et pendant des années, ça t'a permis d'amasser plus de fric dont tu n'avais réellement besoin. T'étais trop bête mais trop sexy, trop gentille mais aussi trop méchante quand il le fallait. Le poison au bout de la langue et les ongles qui griffent dans la nuit, à chercher une peau aussi douce que celle d'Allie à caresser, en quête d'un rire qui serait capable de te faire arrêter toute activité. Mais l'homme face à toi, il rit pas vraiment, et quand tu sens du bout des doigts ses poings, il a la peau rêche et sèche. Rien de ce que tu cherches, mais t'es toujours là. Qu'est-ce qu'il t'a offert jusqu'à présent, de toute façon ? Des papiers verts mais dont t'aurais pu encore te passer, après tout, tu l'as fait pendant des années. Il t'a même pas donné son nom, a juste pris le tien, comme il prend toujours tout, Mats. Parasite depuis le premier jour, qui s'accroche à toi ; et toi, conne que t'es, tu l'as laissé faire. Et maintenant t'es prise au piège de cette peau dure et de cette voix qui ne rit jamais, trop monotone et sévère.
Et il s'éloigne de nouveau. Tu soupires légèrement et tu prends aussi tes distances à nouveau, lui tournes le dos pour plutôt parcourir le salon silencieusement. Tiens, il ne manquait plus que l'immigration. Tu passes une main sur ton visage, toujours sans le regarder, dans le doux déni d'ignorer les signes du mal-être de l'homme. Déni de pas voir la situation dans son entièreté, déni pour ne pas comprendre qu'il y a une différence dans leur monde, maintenant. Et pas qu'une différence, en fait. C'était tout qui avait changé, plus rien n'est réellement sous leur contrôle, et tu détestes ça. Plus facile d'ignorer que d'affronter ta vie, Cat. Que d'affronter qui est Mats, d'affronter qu'Allie est morte ; le lapin a été pendu par les pattes et le serpent n'a plus de dents pour mordre.
-Trop gentil de pas me laisser crever de faim, mon seigneur, que tu exagères en partant en direction de la salle de bain. Trop gentil de pas me laisser crever tout court, murmures-tu finalement.
Tu croises brièvement ton reflet dans la glace avec une petite grimace. T'as fait aucun effort depuis ton arrivée et ça se ressent ; t'as quasi pas dormi cette nuit, t'as encore quelques séquelles et t'as perdu de ta superbe. C'est l'occasion montrer à ton mari que t'es pas abattue, que tu te tiens plus forte que jamais ─ que c'te violence t'as pas marquée. Alors tu prends une douche puis tu passes jusqu'à ta ─ votre ─ chambre, te plante devant les affaires rangées devant la garde-robe. Et alors que tu regardes tout ce que tu pourrais mettre, tes yeux retombent sur le lapin brûlé sur le haut de ta cuisse, puis tu regardes les quelques bleus encore visibles sur tes jambes. Et là, tout ton courage se fane d'un coup. Enfiles tes sous-vêtements, chopes un t-shirt piqué sans honte à Mats ; tu lui as pris parce que t'as été dépitée qu'il le porte un jour alors que l'habit a un trou. Après, le haut a mystérieusement disparu et quand tu t'es cassée, c'était dans tes affaires. Te voilà assise sur le lit, avec un t-shirt troué, les cheveux encore trempés et la mine sombre.
-En fait, j'ai pas faim. J't'ai juste fait chier pour rien, ça faisait longtemps. Vas bouffer seul et à ton retour, j'te casserai les couilles une seconde fois, tu cries depuis la chambre, pas même assez courageuse pour l'affronter.
- gif :pseudo + pronoms : Bones (il/they)faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)Messages : 22age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.PRONOUNS : Il/Lui.STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
TW ; mention de violence
Se calmer ; oublier la tête déchirée en deux ; effacer la peau de Catalina contre la sienne.
Effacer, effacer, effacer...
Il serre le poing, tente d'en chasser la chaleur qu'était venu l'incendier ; le feu dans ses veines ; la panique qui l'ébouillante tout entier.
Et puis ça se calme enfin ; l'eau coule... Quelque part ; Catalina est sous la douche ; et il est parvenu à se calmer, à faire front ; puis en plus la douleur s'échappe, son crâne ne lui martèle plus des horreurs ; tout retombe. Il souffle un peu, récupère assez pour se redresser et pour planquer ce qui doit l'être ; les cachets retrouvent le fond d'une poche, se retrouvent à l'abri d'un regard qui serait trop brûlant sur eux.
Il n'entend plus la douche ; se mouve, attrape son sac à l'entrée ; cherche après sa chambre ; ne trouve que celle de Catalina qui lui dit de partir sans elle. Le regard grave, planté sur cette silhouette qu'il devine encore brisée, malgré le t-shirt pour la lui cacher ; elle est à l'abri des regards et pourtant le sien brûle tout de même. "On peut commander." Sa voix résonne ; et à l'entrée de la chambre il abandonne le sac, se laisse tomber dans le lit ; regarde le plafond, pour pas la regarder elle. " Y'a qu'une chambre." Qu'il constate enfin à haute voix ; baisse les yeux sur la silhouette ; s'arme ; il ne sait juste pas de quoi sont faites ces munitions.
Ses doigts viennent frôler les plis grotesques du t-shirt ; ils atteignent finalement la taille du serpent, pour se glisser sur son ventre ; apparemment, les écailles ici y sont plus douces. Il est prudent Mats, pour ne pas toucher sa peau, pour éviter ce contact qui fait si mal à l'esprit. Puis une impulsion, pour qu'elle tombe en arrière, qu'elle vienne à s'allonger aussi, pour se tenter à garder la main sur son ventre sans frémir de trop. "J'peux repartir, si tu préfères." Parce qu'il sait que désormais il traine dans son sillage l'ombre de son géniteur ; sait maintenant que son sang est autant vicié que le sien l'était ; et même s'il l'a attiré près de lui, il peut s'en aller.
Loin d'ici ; loin d'elle ; et crèvera en silence
Se calmer ; oublier la tête déchirée en deux ; effacer la peau de Catalina contre la sienne.
Effacer, effacer, effacer...
Il serre le poing, tente d'en chasser la chaleur qu'était venu l'incendier ; le feu dans ses veines ; la panique qui l'ébouillante tout entier.
Et puis ça se calme enfin ; l'eau coule... Quelque part ; Catalina est sous la douche ; et il est parvenu à se calmer, à faire front ; puis en plus la douleur s'échappe, son crâne ne lui martèle plus des horreurs ; tout retombe. Il souffle un peu, récupère assez pour se redresser et pour planquer ce qui doit l'être ; les cachets retrouvent le fond d'une poche, se retrouvent à l'abri d'un regard qui serait trop brûlant sur eux.
Il n'entend plus la douche ; se mouve, attrape son sac à l'entrée ; cherche après sa chambre ; ne trouve que celle de Catalina qui lui dit de partir sans elle. Le regard grave, planté sur cette silhouette qu'il devine encore brisée, malgré le t-shirt pour la lui cacher ; elle est à l'abri des regards et pourtant le sien brûle tout de même. "On peut commander." Sa voix résonne ; et à l'entrée de la chambre il abandonne le sac, se laisse tomber dans le lit ; regarde le plafond, pour pas la regarder elle. " Y'a qu'une chambre." Qu'il constate enfin à haute voix ; baisse les yeux sur la silhouette ; s'arme ; il ne sait juste pas de quoi sont faites ces munitions.
Ses doigts viennent frôler les plis grotesques du t-shirt ; ils atteignent finalement la taille du serpent, pour se glisser sur son ventre ; apparemment, les écailles ici y sont plus douces. Il est prudent Mats, pour ne pas toucher sa peau, pour éviter ce contact qui fait si mal à l'esprit. Puis une impulsion, pour qu'elle tombe en arrière, qu'elle vienne à s'allonger aussi, pour se tenter à garder la main sur son ventre sans frémir de trop. "J'peux repartir, si tu préfères." Parce qu'il sait que désormais il traine dans son sillage l'ombre de son géniteur ; sait maintenant que son sang est autant vicié que le sien l'était ; et même s'il l'a attiré près de lui, il peut s'en aller.
Loin d'ici ; loin d'elle ; et crèvera en silence
- gif :pseudo + pronoms : ruination. (elle)faceclaim + crédits : Eiza González (c) chounetteMessages : 14MULTINICKS : //age : 35 ans, a accueilli la trentaine avec plaisir et la quarantaine n'est pas une menaceWORK : appelez la criminelle, voleuse, bandit, anarqueuse, hors-la-loi ; malgré son envie dévorante de reprendre les affaires, elle reste calme et innocenteLOVE STATUS : la bague au doigt, mariée, mais loin d'aimer son mari ou même prétendre lui être fidèle ; les choses qu'on fait pour survivrePRONOUNS : elleSTYLE RP : tu, entre 300 et 800 mots (rarement plus), fr avec possibilité de dialogue en anglais, team tortue pour répondreWARNINGS : mention d'abandon d'enfant, adoption, criminalité, violence, meurtre
Catalina Vazquez
with the moon i run
Tu t'es rarement sentie six pieds sous terre. T'as jamais eu le temps de te laisser aller ; gamine tu pensais qu'à ta survie, et en grandissant t'as pensé aux thunes, t'as pensé à tout le mal que tu pourrais faire autour de toi, mais dans une mesure moins importante. Plumer ceux qui ont déjà du fric, ça fait de mal qu'à eux et leur pauvre petit égo. Toi, t'as pu accéder à des hôtels que t'aurais même pas osé imaginer, auxquels on t'aurait refusé l'accès, avec ton accent mexicain qui n'a jamais disparu. Même quand Allie est morte, t'as pas pu pleurer autant que tu l'aurais voulu, autant que t'aurais dû. Aussitôt tu t'es levée, aussitôt t'as cherché après ta foutue vengeance. T'as juste continué ta vie comme t'as commencée, en partant du principe qu'on ne te laissait pas d'autre choix que de marcher, avancer. Tu te poses pour la première fois de ta vie, dans une ville que t'as choisi purement pour emmerder ton mari. Et maintenant, tu dois assumer chaque conséquence. Votre mariage, le choix de résidence, le fait que t'as cherché des ennuis toute ta vie et que t'as enfin eu le retour que tu méritais.
Solitude brisée par ton mari, tu le regardes pas trop, t'as pas envie qu'il sache à quel point t'es prête à céder à tout ce qui te hante depuis des années. Tu hausses juste légèrement les épaules quand il te propose de commander, tu sais vraiment pas si t'as faim. Certainement que si, mais que t'as pas d'appétit, ni envie de faire plus d'efforts que ça en dehors des crasses que t'as bouffé sur son absence. Enfin, il vient à tes côtés, tu sens le matelas qui s'enfonce légèrement sous son poids, ton corps plus léger qui se rapproche un peu de par ce mouvement.
-Je pensais pas que tu reviendrais encore une fois. Alors j'ai pensé qu'à moi. Au pire, le canapé me semble pas mal actuellement, tu finis par dire à voix basse, pas la foi de reprendre de ta superbe.
Sa main se pose sur ton t-shirt et tu peux pas t'empêcher de frémir. C'est qu'il n'a jamais été le premier à tenter quoique ce soit quand vous quittiez les tables de jeu et vos manigances, et vu sa réaction précédente, la manière qu'il a de toujours se reculer de ton contact, il ferait jamais rien d'autre que t'esquiver. Tu tournes légèrement ton visage vers lui, l'air légèrement perdu, alors qu'il use de sa force pour que tu te retrouves allongée à ton tour. Tu le regardes encore alors qu'il te parle, tu pinces tes lèvres un moment avant de tourner ta tête vers le plafond. Pendant un moment, tu restes silencieuse, à juste profiter de sa main sur ton ventre, main qui pour la première fois depuis ton kidnapping, se montre douce et pas violente.
-Reste, tu souffles finalement ; tu veux faire sonner ça comme un ordre et pas une supplication, mais t'es un peu perdue entre les deux. On va prouver à c'pays de merde qu'on est meilleurs que leurs contrôles, je vais te jeter des oreillers à la gueule et tu vas finir par me détester. C'est ce qui se passe toujours dans les mariages, non ? tu railles avec un rire amer.
Solitude brisée par ton mari, tu le regardes pas trop, t'as pas envie qu'il sache à quel point t'es prête à céder à tout ce qui te hante depuis des années. Tu hausses juste légèrement les épaules quand il te propose de commander, tu sais vraiment pas si t'as faim. Certainement que si, mais que t'as pas d'appétit, ni envie de faire plus d'efforts que ça en dehors des crasses que t'as bouffé sur son absence. Enfin, il vient à tes côtés, tu sens le matelas qui s'enfonce légèrement sous son poids, ton corps plus léger qui se rapproche un peu de par ce mouvement.
-Je pensais pas que tu reviendrais encore une fois. Alors j'ai pensé qu'à moi. Au pire, le canapé me semble pas mal actuellement, tu finis par dire à voix basse, pas la foi de reprendre de ta superbe.
Sa main se pose sur ton t-shirt et tu peux pas t'empêcher de frémir. C'est qu'il n'a jamais été le premier à tenter quoique ce soit quand vous quittiez les tables de jeu et vos manigances, et vu sa réaction précédente, la manière qu'il a de toujours se reculer de ton contact, il ferait jamais rien d'autre que t'esquiver. Tu tournes légèrement ton visage vers lui, l'air légèrement perdu, alors qu'il use de sa force pour que tu te retrouves allongée à ton tour. Tu le regardes encore alors qu'il te parle, tu pinces tes lèvres un moment avant de tourner ta tête vers le plafond. Pendant un moment, tu restes silencieuse, à juste profiter de sa main sur ton ventre, main qui pour la première fois depuis ton kidnapping, se montre douce et pas violente.
-Reste, tu souffles finalement ; tu veux faire sonner ça comme un ordre et pas une supplication, mais t'es un peu perdue entre les deux. On va prouver à c'pays de merde qu'on est meilleurs que leurs contrôles, je vais te jeter des oreillers à la gueule et tu vas finir par me détester. C'est ce qui se passe toujours dans les mariages, non ? tu railles avec un rire amer.
- gif :pseudo + pronoms : Bones (il/they)faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)Messages : 22age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.PRONOUNS : Il/Lui.STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
Elle n'a pensé qu'à elle ; et l'envie de lui demander quand est-ce qu'elle avait pu penser à lui, par le passé. Parce que c'est un aveu, parce que ça veut dire que parfois il faisait si bien parti du paysage qu'elle avait pensé en terme d'eux plutôt que d'elle.
Et il ne sait pas si pour cette fois, c'était parce qu'elle pensait qu'elle ne le méritait pas, ou parce qu'elle ne souhaitait pas le revoir.
Sans doute est-ce pour ça qu'il s'ose à ce geste ; que la question se trouve dans le bout de ses doigts et que la réponse se trouve dans les tripes de Catalina ; que c'est en l'amenant vers lui qu'elle lui dira ce qu'elle pense de tout ça ; de s'il doit repartir ou bien rester là ; à partager cette chambre parce que leur égo est trop épais pour le canapé et qu'aucun ne saurait dormir dessus véritablement.
Il sent la chaleur de Catalina au travers du tissu ; et c'est dur de ne pas fuir.
Alors il ferme les yeux, tente de s'imaginer tout autre chose ; comme s'il avait posé la main sur du sable chaud, que c'était simplement le soleil qui venait à chauffer autant ses doigts ; et sans doute que c'est réellement le cas, parce que Catalina est devenue depuis longtemps sa raison de vivre et que sans elle, il crèverait réellement.
La question dans ses doigts ; la réponse dans les tripes.
Et la sentence tombe ; les cordes qu'ils se sont noués autour des poignets resteront solidement ancrés dessus ; alors il sourit un bref instant, à l'entendre. "On divorcera avant de se détester." Sans même s'en rendre compte, Mats avoue le - maigre évidemment - attachement qu'il peut ressentir envers elle ; parce qu'il ne la déteste pas déjà, parce qu'ils savent à présent qu'il reviendra toujours la chercher tant qu'elle lui dira de rester à ses côtés.
Vivre sous la pluie ne l'intéresse pas ; il veut le soleil.
Il rouvre les yeux ; lorgne vers elle, distingue ses boucles qui cavalent toutes vers lui. "J'espère que tu n'ronfles pas, par contre." Semblerait qu'il va être temps de le découvrir ; une drôle d'idée que de dormir dans le même lit ; mais Catalina avait sans doute mieux fait de ne penser qu'à elle pour cette fois. "Sinon c'est moi qui vais te jeter des oreillers dessus la nuit." Et ça sera à elle de le détester finalement.
Ils vécurent heureux ; voilà déjà un moment que le conte a été brisé.
Et il ne sait pas si pour cette fois, c'était parce qu'elle pensait qu'elle ne le méritait pas, ou parce qu'elle ne souhaitait pas le revoir.
Sans doute est-ce pour ça qu'il s'ose à ce geste ; que la question se trouve dans le bout de ses doigts et que la réponse se trouve dans les tripes de Catalina ; que c'est en l'amenant vers lui qu'elle lui dira ce qu'elle pense de tout ça ; de s'il doit repartir ou bien rester là ; à partager cette chambre parce que leur égo est trop épais pour le canapé et qu'aucun ne saurait dormir dessus véritablement.
Il sent la chaleur de Catalina au travers du tissu ; et c'est dur de ne pas fuir.
Alors il ferme les yeux, tente de s'imaginer tout autre chose ; comme s'il avait posé la main sur du sable chaud, que c'était simplement le soleil qui venait à chauffer autant ses doigts ; et sans doute que c'est réellement le cas, parce que Catalina est devenue depuis longtemps sa raison de vivre et que sans elle, il crèverait réellement.
La question dans ses doigts ; la réponse dans les tripes.
Et la sentence tombe ; les cordes qu'ils se sont noués autour des poignets resteront solidement ancrés dessus ; alors il sourit un bref instant, à l'entendre. "On divorcera avant de se détester." Sans même s'en rendre compte, Mats avoue le - maigre évidemment - attachement qu'il peut ressentir envers elle ; parce qu'il ne la déteste pas déjà, parce qu'ils savent à présent qu'il reviendra toujours la chercher tant qu'elle lui dira de rester à ses côtés.
Vivre sous la pluie ne l'intéresse pas ; il veut le soleil.
Il rouvre les yeux ; lorgne vers elle, distingue ses boucles qui cavalent toutes vers lui. "J'espère que tu n'ronfles pas, par contre." Semblerait qu'il va être temps de le découvrir ; une drôle d'idée que de dormir dans le même lit ; mais Catalina avait sans doute mieux fait de ne penser qu'à elle pour cette fois. "Sinon c'est moi qui vais te jeter des oreillers dessus la nuit." Et ça sera à elle de le détester finalement.
Ils vécurent heureux ; voilà déjà un moment que le conte a été brisé.
- gif :pseudo + pronoms : ruination. (elle)faceclaim + crédits : Eiza González (c) chounetteMessages : 14MULTINICKS : //age : 35 ans, a accueilli la trentaine avec plaisir et la quarantaine n'est pas une menaceWORK : appelez la criminelle, voleuse, bandit, anarqueuse, hors-la-loi ; malgré son envie dévorante de reprendre les affaires, elle reste calme et innocenteLOVE STATUS : la bague au doigt, mariée, mais loin d'aimer son mari ou même prétendre lui être fidèle ; les choses qu'on fait pour survivrePRONOUNS : elleSTYLE RP : tu, entre 300 et 800 mots (rarement plus), fr avec possibilité de dialogue en anglais, team tortue pour répondreWARNINGS : mention d'abandon d'enfant, adoption, criminalité, violence, meurtre
Catalina Vazquez
with the moon i run
Vous n'étiez pas réellement le genre de personnes à croire en une vie paisible, aux secondes chances. En tout cas, t'as arrêté d'y croire il y a un moment. Peut-être que gamine, on aurait pu t'accorder une seconde chance, te permettre de devenir autre chose que la personne que t'es actuellement, mais à chaque fois qu'on t'a tendu la main, t'as fuit. Parce que les gens ne savent faire que heurter, parce qu'accorder un soupçon de sentiments à quelqu'un, c'est prendre le risque de se retrouver blesser. Tu connais la leçon depuis presque toujours, pourtant, t'as aimé Allie. Tu l'as laissée voir ce que t'as toujours caché, et où est-ce que ça vous a menées ? A rien du tout. T'es marié à un presque inconnu que tu refuses de laisser partir, pour une raison obscure. Pire encore, tu t'allonges à ses côtés et t'éprouves un certain réconfort à le retrouver. A savoir qu'il est là et qu'il partira pas, pas tant que tu lui dis de rester. T'as un tas de mauvaises habitudes, mais tu sais que Mats fait partie des pires. Et vu que t'as jamais été douée pour t'en débarrasser, tu gardes ton mari un peu plus près de toi. Et quand tu parles, le sourire malicieux s'entend ; un petit retour de Catalina. Un petit début de quelque chose de différent, de quelque chose entre le serpent et la gamine qui avait eu soif d'amour mais qui s'était abreuvée de haine.
-Avant de me détester, tu me serviras. Et tu m'aimeras, tu complètes comme si tu venais de lui lancer un sort, comme si vous veniez de sceller un pacte.
Mais le pacte, vous l'avez signé y a longtemps. Pour vous, y a plus de retour en arrière possible, et quelque part, tu ne veux pas regarder en arrière, ni revenir sur ce qui a été fait. Tu veux continuer à avancer, et c'est vrai que c'est foutrement moins dur quand il est à tes côtés, et cette main sur ton ventre fait taire le serpent et que le lapin semble moins brûlé qu'avant. T'arques un sourcil à son somblant de menace alors qu'un sourire apparait sur ton visage. Une centaine de mauvaises idées traversent ton cerveau chaque jour, mais tu viens certainement d'avoir la meilleure de la journée. Enfin, tu repousses sa main pour la placer au-dessus de sa tête ; tu étales ta main sur la sienne, comme si tu t'amusais à comparer les tailles de celles-ci ; dans un geste souple et vif, tu te retrouves à califourchon sur lui ─ une situation inédite ─ et tu penches ton visage vers le sien, un sourire en coin, jeu vicieux dans lequel tu es maîtresse.
-Je suis une dame. Je ne ronfle pas, je ronronne. Et tu ne voudrais pas faire de moi une victime de tes coups d'oreiller, n'est-ce pas ? tu demandes avec une fausse moue triste, faite pour inspirer la pitié... si seulement tes yeux n'étaient pas aussi pétillants de malice.
-Avant de me détester, tu me serviras. Et tu m'aimeras, tu complètes comme si tu venais de lui lancer un sort, comme si vous veniez de sceller un pacte.
Mais le pacte, vous l'avez signé y a longtemps. Pour vous, y a plus de retour en arrière possible, et quelque part, tu ne veux pas regarder en arrière, ni revenir sur ce qui a été fait. Tu veux continuer à avancer, et c'est vrai que c'est foutrement moins dur quand il est à tes côtés, et cette main sur ton ventre fait taire le serpent et que le lapin semble moins brûlé qu'avant. T'arques un sourcil à son somblant de menace alors qu'un sourire apparait sur ton visage. Une centaine de mauvaises idées traversent ton cerveau chaque jour, mais tu viens certainement d'avoir la meilleure de la journée. Enfin, tu repousses sa main pour la placer au-dessus de sa tête ; tu étales ta main sur la sienne, comme si tu t'amusais à comparer les tailles de celles-ci ; dans un geste souple et vif, tu te retrouves à califourchon sur lui ─ une situation inédite ─ et tu penches ton visage vers le sien, un sourire en coin, jeu vicieux dans lequel tu es maîtresse.
-Je suis une dame. Je ne ronfle pas, je ronronne. Et tu ne voudrais pas faire de moi une victime de tes coups d'oreiller, n'est-ce pas ? tu demandes avec une fausse moue triste, faite pour inspirer la pitié... si seulement tes yeux n'étaient pas aussi pétillants de malice.
- gif :pseudo + pronoms : Bones (il/they)faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)Messages : 22age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.PRONOUNS : Il/Lui.STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
Le sort est jeté ; et il a déjà les pieds pris dedans, même si jamais il ne lui avouera ; c'est qu'ils jouent à un jeu terrible, particulièrement laid, mais vital ; parce que ce sont leurs égos qui sont en jeu, parce que c'est tout ce qui les ont construit qui pourrait s'écrouler la troncher s'ils cédaient. Alors Mats se tait ; ou plutôt, il n'a qu'une seule chose à dire. "Amen." Et le trait d'humour est du poison ; parce qu'aucun d'eux n'est croyant ; parce qu'ils ne sont régis que par leurs propres règles et que c'est ainsi depuis toujours. Puis dans cette balance, il n'y a qu'eux deux ; que ça créé un équilibre précaire, mais qui marche encore pour l'heure. Parce qu'aucun ne se déteste encore ; parce qu'elle ne lui a pas dit de partir.
Alors ils peuvent poser un peu les armes, après tout.
C'est contre le reste du monde qu'ils doivent les dresser.
Elle se mouve ; vipère dont le venin est depuis longtemps dans ses veines à lui. Le courage s'est fait la malle, par contre ; parce que y'a sa peau contre la sienne et qu'elle est belle à en crever, à le dominer ainsi ; mais les médicaments lui fracasse un peu le crâne et sans doute que ça aide quelques morceaux à se recoller. Alors il faut juste continuer d'imaginer le sable chaud ; ce n'est pas une main, dans la sienne ; pourtant il pourrait la capturer. "Tu sais bien que je suis sans pitié." Qu'il rappelle ; la pitié, pour le type, n'a jamais existé ; s'il avait cessé de le frapper, c'était juste parce qu'elle l'avait appelé si fort qu'il était revenu du monde des Morts pour elle. Juste pour elle.
Sans pitié, mais pas sans coeur.
Sacré connerie, de son propre avis.
Mats a envie de poser sa seconde main quelque part ; n'importe où ; pour ne pas écouter l'envie de chasser celle de Catalina de là. "Et donc, elle ronronne, la dame ?" Le regard se détourne ; se porte sur les mèches qui caresseraient presque sa propre peau, à cavaler ainsi ; des cheveux, ce n'est pas de la peau ; pas un vrai contact.
Il en a rêvé.
Alors elle s'élance ; vient à se glisser entre ses mèches sombres ; se faufilent et sent entre ses doigts tout les fils qui le relie à Catalina. C'est presque distinct ; la réponse dans ses doigts ; une évidence qu'il s'épargne pourtant encore. Remonte plutôt les fils bruns ; remonte jusqu'à pouvoir les saisir en poigne ; s'emprisonner les doigts dedans ; et la regarder à nouveau dans les yeux. L'impression de plonger dans un gouffre est puissante ; la faute aux médocs ; il devrait fuir ; il doit fuir, même.
Impulsion prise ; inverse la situation ; détruit le château de carte ; ses doigts capturent toujours les cheveux, s'étendent à l'arrière du crâne pour éviter le crash de la tête. Mats se retrouve là, capturé toujours par les cuisses de l'autre ; mais ses cheveux ne tomberont plus sur lui.
Ils ne manqueront plus de lui arracher des frissons.
Regard dans le sien ; à son tour, de sortir un bout de sourire narquois ; retire lentement sa main, ses doigts, des mèches qui l'obséderont longtemps encore. "Toujours pas envie de sortir manger ?" Dans son mouvement, il entraîne les cheveux de Catalina vers son épaule à elle ; ça cavale tout contre ; bon sang, qu'elle est belle.
Elle n'avait pensé qu'à elle.
Comme il l'a comprend.
Alors ils peuvent poser un peu les armes, après tout.
C'est contre le reste du monde qu'ils doivent les dresser.
Elle se mouve ; vipère dont le venin est depuis longtemps dans ses veines à lui. Le courage s'est fait la malle, par contre ; parce que y'a sa peau contre la sienne et qu'elle est belle à en crever, à le dominer ainsi ; mais les médicaments lui fracasse un peu le crâne et sans doute que ça aide quelques morceaux à se recoller. Alors il faut juste continuer d'imaginer le sable chaud ; ce n'est pas une main, dans la sienne ; pourtant il pourrait la capturer. "Tu sais bien que je suis sans pitié." Qu'il rappelle ; la pitié, pour le type, n'a jamais existé ; s'il avait cessé de le frapper, c'était juste parce qu'elle l'avait appelé si fort qu'il était revenu du monde des Morts pour elle. Juste pour elle.
Sans pitié, mais pas sans coeur.
Sacré connerie, de son propre avis.
Mats a envie de poser sa seconde main quelque part ; n'importe où ; pour ne pas écouter l'envie de chasser celle de Catalina de là. "Et donc, elle ronronne, la dame ?" Le regard se détourne ; se porte sur les mèches qui caresseraient presque sa propre peau, à cavaler ainsi ; des cheveux, ce n'est pas de la peau ; pas un vrai contact.
Il en a rêvé.
Alors elle s'élance ; vient à se glisser entre ses mèches sombres ; se faufilent et sent entre ses doigts tout les fils qui le relie à Catalina. C'est presque distinct ; la réponse dans ses doigts ; une évidence qu'il s'épargne pourtant encore. Remonte plutôt les fils bruns ; remonte jusqu'à pouvoir les saisir en poigne ; s'emprisonner les doigts dedans ; et la regarder à nouveau dans les yeux. L'impression de plonger dans un gouffre est puissante ; la faute aux médocs ; il devrait fuir ; il doit fuir, même.
Impulsion prise ; inverse la situation ; détruit le château de carte ; ses doigts capturent toujours les cheveux, s'étendent à l'arrière du crâne pour éviter le crash de la tête. Mats se retrouve là, capturé toujours par les cuisses de l'autre ; mais ses cheveux ne tomberont plus sur lui.
Ils ne manqueront plus de lui arracher des frissons.
Regard dans le sien ; à son tour, de sortir un bout de sourire narquois ; retire lentement sa main, ses doigts, des mèches qui l'obséderont longtemps encore. "Toujours pas envie de sortir manger ?" Dans son mouvement, il entraîne les cheveux de Catalina vers son épaule à elle ; ça cavale tout contre ; bon sang, qu'elle est belle.
Elle n'avait pensé qu'à elle.
Comme il l'a comprend.
- gif :pseudo + pronoms : ruination. (elle)faceclaim + crédits : Eiza González (c) chounetteMessages : 14MULTINICKS : //age : 35 ans, a accueilli la trentaine avec plaisir et la quarantaine n'est pas une menaceWORK : appelez la criminelle, voleuse, bandit, anarqueuse, hors-la-loi ; malgré son envie dévorante de reprendre les affaires, elle reste calme et innocenteLOVE STATUS : la bague au doigt, mariée, mais loin d'aimer son mari ou même prétendre lui être fidèle ; les choses qu'on fait pour survivrePRONOUNS : elleSTYLE RP : tu, entre 300 et 800 mots (rarement plus), fr avec possibilité de dialogue en anglais, team tortue pour répondreWARNINGS : mention d'abandon d'enfant, adoption, criminalité, violence, meurtre
Catalina Vazquez
with the moon i run
Un sourire se glisse sur ton visage en entendant cette parole de foi. S'il y avait un dieu de l'escroquerie, vous seriez certainement ses favoris ─ il n'aurait besoin que de vous pour exister. L'escroquerie de vos vies, de votre relation, serait suffisante pour gagner du pouvoir, pour se sentir puissant pour un siècle au moins. Mais aucun dieu n'existe à tes yeux, et même s'il existait, tu l'enverrais chier en essayant de l'outrepasser. Il t'en faudra toujours plus, tu crois ─ mais pendant un instant, cette vision est assez. Quand tu le regardes en position de supériorité, quand tu sens qu'il ne cherche pas de suite à fuir ton toucher. Tu regardes dans ses yeux et tu décèles quelque chose de nouveau, quelque chose qui semble lui traverser le cerveau. Tu penches légèrement la tête sur le côté, en quête de ce que ça veut dire. Son langage corporel était plus facile à lire que son regard et jusqu'à présent, tu n'as jamais notifié à quel point ses orbes sont clairs ; t'y vois presque ton reflet ; t'y vois presque des étoiles. T'en ignores le commentaire sur son manque de pitié, parce que t'as pas envie de revenir sur les quelques blessures restantes, ni sur ce que t'as vu de lui cette fois là. Tu veux rester dans ce regard qui te rappelle la mer et les vagues dans lesquelles t'as toujours aimé te baigner
-Seulement quand on me caresse correctement, tu murmures avec un doux accent sur la langue alors que le geste de Mats te relègue au silence.
Main qui remonte ta chevelure et doigts qui viennent s'enfoncer dans la crinière, pendant un instant, t'en as le souffle coupé. Il ne fait pas semblant pour impressionner un public, pas non plus pour une foutue carte verte et réussir un foutu examen imposer par les services américains. Tu le sens et cette réalisation te réchauffe autant qu'elle te paralyse. T'es une foutue survivante, une criminelle, une arnaqueuse, et te voilà muette d'un simple toucher. Tu pourrais presque en rire si tu n'étais pas perdue dans cette contemplation de la scène, si tu n'étais pas soudainement sur le dos, contre le matelas, prise au piège en-dessous de lui. Il te suffirait juste de te relever un peu, d'approcher vos visages et de voler cet instant. Mais cette fois, tu ne veux rien voler, tu veux uniquement que cela dure un peu plus, que tu te retrouves coincé sous ce corps, que le serpent perde de son venin et que le lapin ne soit plus ensanglanté.
-Je commençais à avoir envie d'un autre repas... tu commences à murmurer avant de lâcher l'emprise de tes jambes autour de ses hanches, mais mon déjeuner a été fortement alcoolisé et je commence à croire que ça me joue des tours, tu conclues. On va y aller, si tu me laisses m'échapper.
Un sourcil légèrement arqué, tu attends qu'il se bouge pour te lever du lit. Tu te sens toujours entre deux eaux, mais il t'a rendu un peu de force, tu sais pas trop comment. Et tu peux pas te résoudre à rester vulnérable face à lui, ni même à montrer toutes tes blessures. Surtout celles antérieures à votre rencontre. Tu te diriges à nouveau vers la garde-robe, en quête d'une tenue qui te convient. C'est seulement quand tu la trouves et que tu enlèves le t-shirt piqué à Mats il y a quelques temps que tu réalises que t'as oublié de lui dire quelque chose qui t'est restée en tête et a été longuement coincé dans ta gorge. Tu te rappelles de la clarté de ses yeux et de la mer ; tu te rappelles la liberté ; tu te rappelles de la vie. Quelques pas plus loin, tu retrouves ton mari et tu le lui dis enfin.
-Merci d'être venu, un simple souffle dans la pièce, des mots trop sincères après le contact de vos peaux.
-Seulement quand on me caresse correctement, tu murmures avec un doux accent sur la langue alors que le geste de Mats te relègue au silence.
Main qui remonte ta chevelure et doigts qui viennent s'enfoncer dans la crinière, pendant un instant, t'en as le souffle coupé. Il ne fait pas semblant pour impressionner un public, pas non plus pour une foutue carte verte et réussir un foutu examen imposer par les services américains. Tu le sens et cette réalisation te réchauffe autant qu'elle te paralyse. T'es une foutue survivante, une criminelle, une arnaqueuse, et te voilà muette d'un simple toucher. Tu pourrais presque en rire si tu n'étais pas perdue dans cette contemplation de la scène, si tu n'étais pas soudainement sur le dos, contre le matelas, prise au piège en-dessous de lui. Il te suffirait juste de te relever un peu, d'approcher vos visages et de voler cet instant. Mais cette fois, tu ne veux rien voler, tu veux uniquement que cela dure un peu plus, que tu te retrouves coincé sous ce corps, que le serpent perde de son venin et que le lapin ne soit plus ensanglanté.
-Je commençais à avoir envie d'un autre repas... tu commences à murmurer avant de lâcher l'emprise de tes jambes autour de ses hanches, mais mon déjeuner a été fortement alcoolisé et je commence à croire que ça me joue des tours, tu conclues. On va y aller, si tu me laisses m'échapper.
Un sourcil légèrement arqué, tu attends qu'il se bouge pour te lever du lit. Tu te sens toujours entre deux eaux, mais il t'a rendu un peu de force, tu sais pas trop comment. Et tu peux pas te résoudre à rester vulnérable face à lui, ni même à montrer toutes tes blessures. Surtout celles antérieures à votre rencontre. Tu te diriges à nouveau vers la garde-robe, en quête d'une tenue qui te convient. C'est seulement quand tu la trouves et que tu enlèves le t-shirt piqué à Mats il y a quelques temps que tu réalises que t'as oublié de lui dire quelque chose qui t'est restée en tête et a été longuement coincé dans ta gorge. Tu te rappelles de la clarté de ses yeux et de la mer ; tu te rappelles la liberté ; tu te rappelles de la vie. Quelques pas plus loin, tu retrouves ton mari et tu le lui dis enfin.
-Merci d'être venu, un simple souffle dans la pièce, des mots trop sincères après le contact de vos peaux.