THAT THE NIGHT COME
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

2 participants
Aller en bas
Mats Vazquez
Mats Vazquez
gif : Heavy baggage ;; Holden D4cc838a798ccbc24a5daa865270406f59e89cc7
pseudo + pronoms : Bones (il/they)
faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)

Messages : 22
MULTINICKS : Duncan, Deacon, Monroe

ZONE LIBRE :

age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.
WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.
LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.
PRONOUNS : Il/Lui.

STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
 
 
Le bus est là ; juste là.

La hanse du sac lui scie l'épaule, alors qu'il a l'impression de ne pas y avoir mis grand-chose ; le soupir passe la barrière de ses lèvres tandis qu'il approche, parce qu'il y a du monde au départ de Las Vegas, que ces gens ont ce même but de fuir la ville, de partir loin de cette misère et des addictions ; Mats, lui, va rejoindre la sienne en quelque sorte.

Dans le sac qu'il dépose, une robe que Catalina avait oublié ; peut-être avait-elle fait exprès dans le fond, qu'elle l'avait laissé là pour qu'il mesure ce qu'il perdait à son départ ; il l'avait regardé, trop longtemps parfois, sans jamais oser l'approcher ou la toucher ; puis y'avait eu le bout de ses doigts qu'avaient fini par frôler le tissu, jusqu'à s'en emparer, jusqu'à la mettre dans le sac.

Le ticket est donné au chauffeur ; pas de place attribuée, trop de monde, qu'il se démerde pour s'en trouver une.

Suée d'angoisse ; il y a du monde, des gens encore debout, qui attendent ; alors il reste au mieux en retrait, sent qu'on le presse dans le dos ; des contacts, partout ; ses doigts se réfugient plus encore dans les manches de sa veste, pour protéger sa peau, le peu visible, le peu qu'il ne souhaite même pas offrir au reste du monde. Alors, à la première place libre, Mats s'engouffre, sans faire attention au reste, sans se dire qu'il pourrait trouver mieux, que, que, que... Un si grand gaillard ; son poitrail s'agite sous la respiration légèrement erratique, alors qu'il tente de maîtriser l'angoisse.

La foule ; il l'a déjà affronté ; il a pris ses cachets ; ils sont dans sa veste, il le sait, n'aurait qu'à glisser les doigts jusqu'à la poche avant pour les sentir là. Mats ferme les yeux un instant, avant de prendre une inspiration, de revenir à la vie. Regard sur le côté ; un type, trentaine entamée, mais peut-être pas bien plus ; propre sur lui, du moins, pour cette ville qu'ils vont bientôt quitter. "Salut." Sa voix ne tremble pas, plus ; Mats voulait vérifier ; alors il s'enfonce dans son siège, sortant de ces poches la bouteille d'eau qu'il avait pu prévoir, qu'il coince dans le filet du siège de devant ; étend comme il peut ses jambes en esquivant au mieux celui d'à côté ; et ses pognes se retrouvent coincé sous ses bras après les avoir croisés.

Nowhere flotte comme une ombre du passé ; c'est un étendard qu'il n'aurait jamais cru revoir un jour.

H-12
Holden Atkins
Holden Atkins
gif : Heavy baggage ;; Holden F5ti
pseudo + pronoms : Poumon (il/they)
faceclaim + crédits : Casey Deidrick

Messages : 14
MULTINICKS : Niet.

ZONE LIBRE : Liberté, baby.

age : 36 ans.
WORK : Bidouille, mostly.
LOVE STATUS : Existantiellement esseulé.
PRONOUNS : Il/Lui

STYLE RP : 3e personne bordelique, ponctuation à l'arrache. Dialogues fr/en, fourchette très aléatoire de mots.
WARNINGS : Sais po encore.
Holden Atkins
with the moon i run
 
 

TW : Vulgarité, mention prostitution.

Quarante huit heures. Avalé, mastiqué depuis un mois, puis recraché à la solitude du bitume sans le sous ; merci, bonne chance. Stay sober, qu’ils disent, qu’ils souhaitent sans grande conviction : une nouvelle fois lavé de ses péchés, au savon gras fourni. Nulle part où aller, plus personne pour l’accueillir, encore moins rien à faire ; mystère résolu dès la première cigarette mendiée de son plus beau sourire ; et la conversation s’introduit d’elle-même – car sait s’incruster – car sait se fondre dans la masse ou se terrer au fond d’un café durant des heures – et des heures – et des heures, passées à vagabonder, à parler, à se greffer, à se déguiser, à s’oublier – le temps de. $200, non négociable.

Machina. Electrónico.
Doméstico corazón frío.

Petit midi matin du dégoût ; motel minable où se terrent et se taisent les adultes. L’ancienne future belle-soeur au fond du crâne, comme une prochaine mauvaise idée ; comme une envie de nulle part ; alors qu’il s’offre une douche ; alors qu’il gonfle la facture, d’un portefeuille récupéré au fond d’un jeans, abandonné par terre sous le lit. John. Johnny. Cash. Money money.

Quelques remords ; peut-être. Ce ne sont pas les premiers – et de toute façon, ces âmes aussi esseulées que la sienne ne méritent rien d’autre, sont toujours aussi facile à jouer ; rancœur d'une lointaine époque de piano. Do Ré Mi Fa Sol, la terre où vous marchez ; et Holden, de se faire la malle alors qu’il dort toujours. Cash.

La, l’endroit où vous allez ; c’est à dire nulle part ; c’est à dire Nowhere. Avec dans la poche du duvet lourd comme des roches ; une Oh Henry! ; un jeu de cartes ; gas station ham sandwich ; un ticket pas si simple. Avec sur les épaules le poids de se foutre en l’air une fois de plus ; ou, à tout le moins, l’impression. Pesante, comme l’impatience ; de l’heure et demi à tuer avant l’arrivée du bus. Rien à faire, sinon les cent pas ; et Si, c’est siffler comme un merle dehors, en bottant du bout de sa chaussure la caillasse daignant croiser son chemin.

Ce qui nous ramène à do ; à dos. En queue de poisson, un petit pas à la fois rapproché de cette gueule béante ; vers nulle part ; vers n’importe quoi ; mais d’accueillir, quand même, le chauffeur d’une bonhommie cordiale, avant de monter à bord. Faudrait pas qu’on lui refuse de mettre dans la soute son sac poubelle de vêtements, traîné en baluchon deux doigts dans le nœud étiré. Z’allez bien ? Combien d’arrêts ? Cool.

Conduit étroit bousculé de la lente procession ; de s’agripper à un dossier et répondre d’un sourire poli aux passagers embarrassés en plein milieu de l’allée, précipités de ranger à l’arrache leurs sacs à bout de bras. Compartiments étroits, bagages secoués ; pardon. Frôler d’autres gens ; aider le sac à main d’une petite dame en chemin, jusqu’à trouver siège à peu près au centre, tout à gauche ; au fond. S’installer à moitié, bien trop droit – la faute des genoux encastrés dans le panneau plastique pouvant s’étirer et devenir table.

Oh. Les salutations sont de mise – mais la réponse ne s’articule pas tout à fait : incline juste la tête avec un coin de sourire pincé, mais avenant ; laisse l’étranger prendre place en ajustant la cuisse.

Ailleurs, nulle part est le phénix, partagé entre l’envie de se lever pour sortir et celle de rester ; celle soudaine d’abandonner les faux semblants et d’hurler à pleins poumons, gonflé par toute la colère accumulée des derniers jours. Une fois de plus déchargé, recraché d’une nouvelle mue encore fraîche ; monde austère, hostile, pathétique, vide ; à quoi bon ; sac à merde ; même pas foutu d’être capable de ; même pas foutu d’avoir envie de. Chaque fois plus endetté, d’ambulances en thérapies ; american nightmare, hopelessness lies ahead ; vendre un rein, continuer à baiser n’importe quoi ; et quand viendra le temps de renouveler ta prescription, ce sera tant pis pour ta gueule. Too bad.

Deal with it.
Groggy, bloated like soggy cereals.
God will come and wash away our tattoos and all the cocaine.

Carte à jouée sorties de la poche ; sandwich, barre chocolatée ; table rétractible étirée ; ticket en moins, se trouve là tout ce qu’il possède. Inventaire sommaire ; pas vraiment faim car cette mauvaise idée commence à sentir fort la merde. Sait pas comment elle l’accueillera ; alors qu’il retire l’élastique bleu en tremblant ; sait pas comment il fera pour se démerder une fois rendu ; alors qu’il commence à battre ; sait pas s’il mérite une gifle ou pas – sans doute ; patience solitaire des laissés pour compte, cartes étalées, empilées puis retournées d’une main habituée. Ding dong, la belle sœur, comment va ? Au moins, d’imaginer sa tête déconfite par la surprise apaise. Même pas un as pour ouvrir le jeu ; easy mode refusé.

Coup d’œil sur sa droite. Monsieur ; a l’air d’être pas loin de tourner du sien ; alors Holden s’incline un peu vers lui en retournant une carte. « Fait une chaleur de pute, ay ? » C’est ça, Las Vegas ; le soleil tape trop fort et la poussière de sable trouve toujours une façon de se faufiler jusqu’à la raie – ou dans les cils – ou dans la tête. Secouer la tête et pleurer un désert par les oreilles.

Enfin ! v’la un as.
Mats Vazquez
Mats Vazquez
gif : Heavy baggage ;; Holden D4cc838a798ccbc24a5daa865270406f59e89cc7
pseudo + pronoms : Bones (il/they)
faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)

Messages : 22
MULTINICKS : Duncan, Deacon, Monroe

ZONE LIBRE :

age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.
WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.
LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.
PRONOUNS : Il/Lui.

STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
 
 
Retrouver son calme ; canaliser ses angoisses, les renverser, trouver comment les dominer. Mats ne sait pas vivre en harmonie, ne sait que faire ça ; brute épaisse qui se crame à force ; lui et toutes ses cartes. En voilà d'autres qui apparaissent, qu'il regarde du coin de l'oeil ; un point faible qui s'expose en soi, parce qu'il est faible Mats, que c'est ce qui lui a valu déjà une quasi mort et qui lui vaudra encore sans doute bien d'autres soucis à l'avenir... Sans doute que le mariage peut compter dedans. Mâchoire fermée et sans doute était-ce pas plus mal, pour éviter que la surprise ne la décroche pas. Sourcil haussé, face aux propos ; pas qu'il soit choqué, juste qu'il s'attendait pas à ce que la jolie gueule puisse balancer un truc du genre ; mais c'est sans doute aussi ça le charme de Vegas. "Plutôt, ouais." Pour autant, il ne retirerait sa veste pour rien au monde ; parce qu'il n'a pas pensé à mettre des manches longues, qu'il se tapera alors la chaleur à défaut d'autre chose tiens. "F'ra peut-être plus frais dans l'Nord." Vu que le bus prend cette direction. "Ou bien, y'a pas qu'Vegas qu'est cuit." Regard sur le côté, vers la fenêtre, à observer la ville qui sera bientôt loin derrière lui, eux.

L'impression de laisser l'Enfer ; et ne pas aimer cette sensation.

Ses prunelles reviennent s'attacher à la silhouette d'à côté. "T'joues à quoi ?" Curiosité piquée ; comme si les tables de jeux lui manquaient déjà ; est-ce ça qui lui démange le bout des doigts ? Pour ça qu'il les enterrent autant dans ses manches ? Son pouce vient caresser son alliance, maigre réflexe, tout ce qu'il lui reste de Catalina en tout cas ; et peut-être est-ce ça la chaleur qui brûle la ville ; toutes les personnes qui vont trop près du soleil, jusqu'à s'y brûler, jusqu'à se retrouver soufflé par ce dragon-là ; la montagne d'or a été soudée par le sang.
Holden Atkins
Holden Atkins
gif : Heavy baggage ;; Holden F5ti
pseudo + pronoms : Poumon (il/they)
faceclaim + crédits : Casey Deidrick

Messages : 14
MULTINICKS : Niet.

ZONE LIBRE : Liberté, baby.

age : 36 ans.
WORK : Bidouille, mostly.
LOVE STATUS : Existantiellement esseulé.
PRONOUNS : Il/Lui

STYLE RP : 3e personne bordelique, ponctuation à l'arrache. Dialogues fr/en, fourchette très aléatoire de mots.
WARNINGS : Sais po encore.
Holden Atkins
with the moon i run
 
 

« Well… » qu’il commence et s’interrompt d’une concentration aussi soudaine qu’implacable : c’est le grand saut qui s’annonce – parce que piocher, aussi tôt, les trois premières cartes du paquet n’annonce jamais rien de bon ; superstition de ceux qui n’aiment pas perdre aux jeux ; encore moins la face – et pourtant, ça... En plus ; même pas de quoi jouer directement ; en piocher trois autres, Holden doit. Fuck. « I’ve heard the heat wave is building towards Chicago – swamp ass season’s only getting started. »

Le bout de la langue, venu dépassé la commissure des lèvres ; chatouille les premiers petits poils de barbe qu’elle rencontre ; artiste ou passionné, aspiré par un jeu ne lui offrant aucune pitié. Mauvais perdant ; comme d’habitude ; faudrait surtout pas changer une formule qui ne gagne jamais. « Boring old solitary. But I’m getting raw dogged by my own mano, yet again. » Alors, d’une main un brin frustrée – même pas patiente de voir si la persévérance mènera quelque part – le jeu étalé est brouillé, mélangé sans dessous dessous de toutes les cartes qu’il venait tout juste d’aligner. « Can’t win them all, ay? » En même temps, si t’essaies même pas à moitié…

Toutes ramassées, retournées, replacées, puis bien cordées ; les cartes du paquet sont resserrées, tapotées sur la table ; vrombissent d’un coup de pouce frottant leur extrémité ; puis le poignet, alors que d’un coude Holden se redresse un peu plus droit sur son siège ; présente, s’incline vers l’étranger improvisé compagnon de voyage. « Here, you should try shufflin' for me. » Une fois lancé, abordé voire même reconnu, bien difficile de se soustraire de son emprise, de son attention, de sa sociabilité ; Holden s'embrase toujours d’un rien, et trop vite ; et ces gens, des plus stupides conversations aux plus abstraites, aux plus badines, deviennent bouées. « Or we could play anything else, together. You know Poker? or Slap Jack? Speed or Trash? » L’inclusion et le moral facile, sans une once de jugeotte.
Mats Vazquez
Mats Vazquez
gif : Heavy baggage ;; Holden D4cc838a798ccbc24a5daa865270406f59e89cc7
pseudo + pronoms : Bones (il/they)
faceclaim + crédits : Jensen Ackles (avatar ; Swan) (gif ; beaujensen/sensitiveham)

Messages : 22
MULTINICKS : Duncan, Deacon, Monroe

ZONE LIBRE :

age : Quarante quatre ans ; ça n'a plus vraiment d'importance.
WORK : Arnaqueur ; l'argent des autres fait son bonheur.
LOVE STATUS : Marié ; Catalina, l'arnaque jusqu'autour du doigt, le refus de s'y attacher parce que tout n'est pas blanc après tout.
PRONOUNS : Il/Lui.

STYLE RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
WARNINGS : Addiction (médicaments pour la douleur), arnaqueur, mariage blanc, mère morte (féminicide), violences multiples évoquées (mais pas sexuelles), cicatrices, vulgarité narrative, arme à feu, criminel qui échappe à la justice.
Mats Vazquez
with the moon i run
 
 
Dodeline de la tête ; semble approuver le tout. "Alors on va continuer d'crever." Et ainsi soit-il, amen, tout ça. Tant pis, Mats s'enfermera sans la baraque d'avec trois ventilos qui tourneront en permanence ou il ira acheter... N'importe quoi pour rafraîchir la baraque, parce que voir sa femme en sous vêtements à longueur de journée pour échapper à la chaleur est une torture face à laquelle il n'est pas prêt encore de faire face ; la saison sera renié et tant pis pour la planète, façon elle est déjà morte elle aussi.

Un solitaire ; et l'ironie ferait presque sourire Mats s'il avait le coeur à ça ; mais il l'a rarement et fait trop chaud d'avec sa foutue veste pour s'offrir le luxe de bouger ainsi ses muscles, aussi petits soient-ils ; alors il se contente d'observer ce qu'il fait. "Faut les terminer, pour réellement le savoir." Qu'il dit, parce que Mats a un poil trop d'ego pour se dire que c'est perdu d'avance, qu'il préfère le fait accompli et de constater qu'il est bloqué de toute part ; préfère se manger l'échec en pleine face pour mieux le renier ensuite, usant de mauvaise foi pour dire façon, hein ; mais la frustration de ne pas avoir vu la partie jusqu'au bout le fait plus gronder encore ; alors s'il joue, c'est pour connaître la fin de l'histoire, savoir s'il était le perdant ou le gagnant ; ne veut pas d'un entredeux... Et sans doute est-ce aussi pour ça qu'il part retrouver Catalina.

Proposition de mélanger le jeu ; léger silence et économie des gestes, avant que Mats ne vienne à mettre à plat une paume, dans les airs ; invitation à y poser le jeu qu'il viendra mélanger dès lors qu'il se posera contre la pogne. "Ouais. Mais je jouerais pas au slap jack." Parce qu'il ne touchera plus personne, parce qu'il a déjà eu son quota de contact et qu'il est sans doute déjà bien assez d'avec le poil hérissé comme ça. Alors il jouera au reste, à ce qu'il veut, peut même parier les poignées de dollars qu'il a dans les poches si poker ; mais pas de slap jack. "Et si on joue, on va au bout des nos parties." Bref sourire, carnassier. "On perd ou on gagne. Pas de statut quo." L'ego ; la frustration ; cette colère qui règne déjà dans ses entrailles.

Reste qu'à choisir le jeu.
Holden Atkins
Holden Atkins
gif : Heavy baggage ;; Holden F5ti
pseudo + pronoms : Poumon (il/they)
faceclaim + crédits : Casey Deidrick

Messages : 14
MULTINICKS : Niet.

ZONE LIBRE : Liberté, baby.

age : 36 ans.
WORK : Bidouille, mostly.
LOVE STATUS : Existantiellement esseulé.
PRONOUNS : Il/Lui

STYLE RP : 3e personne bordelique, ponctuation à l'arrache. Dialogues fr/en, fourchette très aléatoire de mots.
WARNINGS : Sais po encore.
Holden Atkins
with the moon i run
 
 
Des tonnes, il en avait joué ; y’avait que ça à foutre de toute façon, à l’intérieur – là-bas. Le problème n’était pas de les terminer ou non ; plutôt, d’éviter de perdre du temps à les perdre ; et perdre, temps ou partie de temps, quand on a rien d’autre de mieux à faire, c’est bien trop précieux. De l’or. « I know a lost cause when I see one, lol. » Lol, qu’il a dit – même pas de façon ironique – et tandis qu’il commence à battre les cartes, l’abréviation est accompagnée d’un brin de rire.

« Slapping jack gets boring real quick anyway, don’t think… » et la main habile est libérée un instant pour tester la solidité – mais surtout la stabilité – de sa table rétractible en plastique bien usé – au passage, bonjour l’étrange tache décolorée : « … they can handle it. » Holden s’accoude, se penche un peu vers lui ; sourit ; retourne battre ; et ça shuffle comme un pro, sait couper, sait faire des passe-passe de magicien, avec l'air d’être à deux doigts de lui sortir un as sous le nez. C’est bien votre carte, sieur ? Balèze, hein ? Des années de pratique ; faut bien épater la galerie, quand on sait faire rien d’autre.

Évidemment piqué, le phénix sourit ; s’esclaffe même, comme d’une évidence. Balaie presque d’un geste du poignet l’affront en commençant à distribuer une carte sur sa table ; l’autre directement sur la cuisse de... de l'autre, là – sait même pas son nom – pas qu'il s'en fout pas un peu, en vrai. Et puis, non mais, s’prend pour qui lui, hein ? « Of course, of course! You’d be cute enough for a strip poker but – et Holden hausse les épaules, ajoutant une carte de chaque côté – not the right time, less the place… I guess. So straight – budum tsss, pun intended, hahaha – straight poker, it’ll be. » Et ça fait marrer le grand enfant vulgaire en lui ; tiens, prends-toi un p’tit malaise en pleine tronche ; peut-être même qu’il rajoute un long et bien lent coup d’œillade vers lui ; et le sourire d’une teigne, par-dessus. Vlan, mon mignon. « Yeah, well. I wouldn’t be sitting here if winning was one of my habits. » Et le sourire de s’éteindre ; livre ouvert malgré lui, l’instant d’un fantôme quelconque ; lequel, on s’en fout un peu, d’autant qu’il ne reste pas pour dîner.

Dernière carte donnée ; paquet déposé ; puis la poigne aux phalanges électrifiées de venir placer la barre chocolatée qui lui reste – une Mars sans doute un peu fondue – au coin de la table. On pari ? J'ai rien de mieux, que ses sourcils levés semblent proposer.
Contenu sponsorisé
 
 
Revenir en haut