THAT THE NIGHT COME
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Eddie Russo Jr.
Eddie Russo Jr.
gif : [existential crisis in c major] JbVrrQFi_o
pseudo + pronoms : les draps bleus — val (il/iel)
faceclaim + crédits : marco mengoni — avatar (c) ultraviolences — icon/signa (c) alcara — lyrics (c) tyler childers.

Messages : 199
MULTINICKS : /

ZONE LIBRE :

BODY TERROR SONG


age : trente-cinq ans — d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-cinq ans maintenant, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas.
WORK : en reconstruction — tu pues la friture du bacon et le café pas cher, et tu dis que toi ça te va, c'est presque rassurant, t'es presque utile, tu peux laisser le tablier dans les vestiaires à la sortie et laver tes cheveux, tu peux mettre de la crème sur les brûlures du grill et saluer d'un signe de la tête les habitués qui viennent à horaires fixes. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre, ça t'emmerde toujours un peu de dire c'est temporaire parce que c'est temporaire depuis des années maintenant.
LOVE STATUS : en mal d'amour — pour ne pas dire que t'as eu que deux ou trois coups d'un soir sur ces quatre dernières années, et que tu sais pas si ça te manque, et que tu sais pas si t'es en manque. tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts.
HOME : walden ridge drive — un appartement au dernier étage, partiellement sous les toits, d'une ancienne maison devenue immeuble aux briques défraîchies.
PRONOUNS : masculin — il/lui.

RELATIONS : [robin] friends that are boys, boys that are friends — [lynn] drink alcohol 'til you come home for christmas — [yael] welcome to the city of dust — [milo] america, don't you cry — [you?] underco.
STYLE RP : deuxième/troisième personne — interjections de première personne possibles — moyenne entre 500 et 1000 mots — corps en français, dialogues en anglais et en français.
WARNINGS : fusillade [survivant d'un school shooting] — syndrome de stress post-traumatique, dépression, dissociation — alcool, drogue, comportements à risques — perte d'un parent.
Eddie Russo Jr.
with the moon i run
 
 


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  • TRIGGER WARNINGS / CONTENT WARNINGS: [fusillade en milieu scolaire] blessures par balles, morts multiples, sang, trahison, détresse vitale —  [syndrome de stress post-traumatique] dépression, dissociation, comportements sexuels auto-destructeurs (sous l'emprise de l'alcool), automutilation, consommation d'alcool et de drogues, pensées suicidaires, burn-out — [famille décomposée] divorce, mort d'un parent, deuil, négligence émotionnelle  — [autres] mention d'abandon d'animal (métaphore), mention de cicatrices, usage de langage vulgaire, body image issues, mention de religion (catholicisme), sexualité (dubcon, partiellement explicite), underco.


    PRÉNOM(S), NOM(S): [eduardo, junior] t'as hérité du nom du grand-père dans une démarche de filiation bâtarde. tu l'as pas connu, le vieil eduardo, tu t'en souviens pas, même si on t'a dit que si, si, t'étais encore tout petit ; mais t'as pas eu ton propre prénom, il a fallu qu'on te donne celui d'un autre. alors comme ça au moins, t'as déjà vu ton identité sur une pierre tombale, t'en aurais été presque jaloux, à l'époque. mais de toute façon, personne n'utilise l'état civil, c'est raccourci, vite fait bien dit, eddie. [russo] la diaspora italienne a la dent dure, et toi tu penses parfois à tout laisser tomber et aller chercher le matronyme à la place. qu'on t'oublie un peu, devenir quelqu'un d'autre, le fils de ta mère, que t'aurais dû suivre dès le début, t'aurais dû, t'aurais dû. ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE: [trente-quatre] d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-quatre ans, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas. [11 sept. 1988] t'es capable donner ta carte des étoiles, ça fait soleil vierge, ascendant scorpion, lune vierge et ça veut dire que t'es né à midi deux, qu'il tapait dehors et que les étoiles n'avaient pas calculé que tu serais bordélique à ce point. la première promesse était pas si mauvaise, y avait du bon, y avait de l'espoir ; tu devais à toi seul être l'épitome d'un amour qui s'est cassé la gueule comme la moitié des autres. ils y croyaient, eux aussi, à l'époque. [boulder, colorado] l'état d'à côté, la montagne au-dessus, l'enfance pas mauvaise ; le comté porte le nom de la ville, à peu près cent mille personnes perdues entre deux cailloux. y a pas la mer, c'est encaissé, les gens disent que c'est beau mais t'as seize ans, tu veux te casser. tu le comprendrais presque d'avoir fait ce qu'il a fait. ORIGINE(S) ET NATIONALITÉ(S): [italie] t'as tout pris du patriarche, les boucles noires et le teint olive, t'as rien appris par contre ; personne a foutu les pieds en europe depuis deux générations, mais ça se targue toujours d'une ascendance de travailleurs paumés à l'arrivée à new-york. de l'autre côté, on en sait rien, enfin si, on sait que personne ne vient vraiment d'ici dans la famille, que c'est un pays de fuyards, qu'on court toujours. [états-unis] alors l'hymne tu le connais, on te l'a servi matin midi et soir, et t'es bien placé désormais pour rouler des billes quand on parle de libertés. y a des cicatrices sur ton ventre et des miracles qui te coûtent du sommeil depuis que le deuxième amendement de la constitution t'a foutu de l'autre côté de la ligne de la rédemption. t'aimes plus la fête nationale parce que tu fais partie des chiens qu'on garde à l'intérieur. GENRE ET PRONOMS: [masculin] macho mais cheap, il a fallu faire de ton genre la dent de scie qu'il est ; la révolution, à tous les étages, entachée sans faillir de ce qu'on attend d'un homme comme toi, même si personne n'attend plus grand-chose. t'as appris à pleurer, tu sais toujours pas nommer la moitié de ce qui te traverse. et la honte, elle est dans les cicatrices d'une guerre que tu ne voulais pas mener ; personne ne veut tomber. MÉTIER, OCCUPATION: [serveur au dine in] vingt-quatre heures par semaine, tu pues la friture du bacon et le café pas cher, et tu dis que toi ça te va, c'est presque rassurant, t'es presque utile, tu peux laisser le tablier dans les vestiaires à la sortie et laver tes cheveux, tu peux mettre de la crème sur les brûlures du grill et saluer d'un signe de la tête les habitués qui viennent à horaires fixes. [artiste raté] alors, parce que visiblement c'est raté, c'est raté quand le rêve américain te tire dans les pattes, quand le poster child se crame à se demander ce qu'il doit faire de la douleur si il peut pas la rendre plus belle. t'as pas touché ta guitare ou presque, depuis que t'es revenu dans le fin fond de l'utah, parce qu'en plus comment ça se dit, comment ça se dit que la solution t'a cramé le bout des doigts ? tout ce sang n'a jamais été beau, il était juste rouge ; fallait avoir une vengeance sur la vie, fallait suivre les étoiles, fallait pas être instable. tu l'as amer, parfois, même si le calme de ne plus penser en temps et contre-temps, ça fait du bien à ton épine dorsale. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre, ça t'emmerde toujours un peu de dire c'est temporaire parce que c'est temporaire depuis des années maintenant. STATUT CIVIL ET ORIENTATION(S): [célibataire] quand faut cocher des cases sur les papiers, pour ne pas dire en mal d'amour, pour ne pas dire rollercoaster. pour ne pas dire que t'as eu que deux ou trois coups d'un soir sur ces quatre dernières années, et que tu sais pas si ça te manque, et que tu sais pas si t'es en manque. tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts. [homosexuel] éhonté, comme tu dis, ça te fait rire, éhonté, ta mère a pas été surprise, elle le serait sûrement plus de savoir à quel point t'as peur, désormais. des hommes, t'as peur de ceux que t'aimes, ça t'empêche pas de les aimer, tu fais partie du camp des ennemis de toute façon, puis t'as pas peur, quand tu clopes liner-glitter à quatre heures du matin en sortie de boîte ; t'as peur dans ta chambre, ça a rien à voir, t'as peur dans tes souvenirs, dans tes cauchemars. SITUATION FAMILIALE: [fils unique] on fera pas l'erreur deux fois, elle aime pas t'entendre dire ça, ça la fait pas rire mais ton sourire penché si, elle a pas refait d'enfant même si elle a refait sa vie. papa, c'était pareil, mais papa, il a eu la bonne idée d'aller crever la bouche ouverte pour te voler la vedette. c'était presque gentil de sa part, ça t'a permis de filer, et après c'était trop tard pour en parler. [entre deux portes] alors t'as grandi entre deux états, l'adolescence entre un trou perdu et un autre, c'est toujours l'impression que tu laisses, que t'as quelque chose d'autres qui t'attend, que t'es là depuis des années mais c'est pas pour longtemps, y a autre chose, y a autre chose, y a autre chose qui t'attend. À NOWHERE DEPUIS: [2005-2007] déraciné à rebours, fallait partir de boulder et refaire la vie un peu plus loin, fallait fuir, ça vous savez faire ici. fallait du calme et puis fallait bien un parent encore en vie, fallait bien quelqu'un pour conduire la voiture pour aller au lycée, fallait bien pousser le fauteuil le temps de. [2018-2023] revenu la queue basse et la gueule cassée, t'avais des bleus au coeur et des trous dans la tête, fallait disparaître à nouveau, ne plus être personne, pouvoir passer six mois catatonique sur le canapé de ta mère. POURQUOI?: [reprendre pied] fallait bien être le nouveau quelque part et pas savoir si on a vraiment le droit de dire pourquoi on est parti. t'as refait des souvenirs en funambule, t'as refait ta vie après avoir eu les yeux trop grands, mais fallait bien briller, fallait bien vivre, fallait bien que le sursis serve à quelque chose. fallait bien donner du sens. tu sais pas toujours si ça en a, quand tu rajoutes des cuillères de sucre à ton café, quand tu crois que c'est enfin devenu calme. tu sais jamais, tu dis que tu t'en es sorti, mais y a toujours une flaque rouge sous toi quand tu te réveilles en coup de feu, et t'as creusé les trous toi-même.  FACECLAIM: [m. mengoni].

    CARACTÈRE: [soleil] le mien, elle a dit, ta mère — le sien, de soleil, parce que t'aimes bien la vie et t'aimes encore plus que tout aille bien. surtout pour les autres, ta peau passera pas ; ou après, plutôt, si y a de la place sur la barque. tu sais pas ce qu'ils ont raté dans la petite enfance, sûrement trop de bons sentiments, te voilà à croire qu'il faut que tu sauves le monde entier avec tes mains nues. personne l'a jamais demandé, t'as fait ça tout seul, mais ça donne des raisons de t'aimer ; c'est pas à mal, ça fait ton charme, l'envie d'en découdre derrière le sourire faussement timide. ça cabotine, ça te fait rire, tu fais bien semblant, c'est une capacité acquise. alors tout le monde a toujours écrit garçon agréable dans les notes de bas de page, parce qu'il a les épaules solides, le gamin, y a pas de raisons de s'inquiéter. c'est sûrement ce que tu détestes le plus, qu'on s'inquiète pour toi, ou pire, qu'on ait pitié. mais tu veux être bien, et les gens bien, c'est pas jaloux comme tu l'es parfois, les gens bien, c'est pas impulsif et terrifié, ça a rien à se reprocher. alors y en a qui diront que c'est une façade, ton verbatim et tes éclats de rires, et tu sais plus si ils ont tort ou si ils ont raison — le coeur y est, la tête un peu moins. [lune] tu leurs as donné des raisons de t'aimer, mais t'aimes seulement l'idée, sûrement pas l'acte ; c'est égoïste de ta part, cette pique de tendresse et de haine, celle qui t'irrite la rate et te gratte la gorge. ça manque de confiance, ça sait pas où la placer ; des amours on rapporte que des emmerdes, et des emmerdes on ne se rappelle que d'avoir aimé. parfois ça te prend les poumons, faudrait tout faire, tout vivre, parce que tu te mets à y croire à nouveau, que le monde aurait toujours dû t'obéir — y en a qui trouvent, aussi, que ça fait partie de ton charme. que la colère te va bien au teint, sûrement mieux que la tristesse que tu portes si bien. au final tu dis rien, t'es secret pour des bêtises mais les blagues maladroites laissent tout le monde mal à l'aise ; y a pas moyen de se réapproprier l'impossible. t'aimes qu'on te flatte, en tout cas, pourvu que ça ne dure pas. et toujours, toujours, sans pitié aucune, parce que la pitié c'est pour les chiens qu'on abandonne au bord de l'autoroute. pourtant t'as la rage, ça te mousse aux babines, tu sais pas faire autre chose que mordre la main qui se tend. ça cingle en des commentaires goguenards qui cachent des poignards. t'es fier et c'est ton plus grand défaut.




  • the billboard said "the end is near"
    p. bridgers, i know the end.





    t-shirt
    tawnted
    2022

    something to live for
    ethan jewell
    2021

    familiar feeling
    kate the dreamer
    2022

    i might not be happy
    jonesjrr
    2022

    [un] âme de collectionneur, t'amasses le bordel dans ton appartement, les plantes vertes à chaque fois que t'es triste dans une retail therapy qui marche qu'à moitié. y a du vert partout, c'est pour compenser les collections que t'avais jamais demandé à commencer ; comme celle de tes cicatrices, maladroites traces du temps qui ont débuté avec celle qui te mange la lèvre inférieure dans une ligne fine — manger une agrafeuse, trois ans — et ont fini encore trop fraîches et honteuses sur ta cuisse, trop pour en parler franchement — crise de dissociation, trente-deux ans. t'as remis un short l'été dernier. t'arrives toujours pas à baiser sans t-shirt pour pas voir les fleurs de tissus cicatriciels qui bourgeonnent au nombre de trois sur ton abdomen. [deux] tiens-toi droit, bon sang, qu'il disait toujours, ton père ; il a beau ne plus être là, tu te tiens toujours pas droit. des mauvaises habitudes choppées dès l'enfance, et tes genoux remontés sous ton menton — on dirait qu'on t'a jamais appris à t'asseoir, jamais appris à soutenir ta colonne vertébrale, jamais appris à être autre chose que la rivière et le vent. après coup, t'as découvert à vingt ans que t'étais hyperlaxe et que non, c'était pas normal. tu tiens ça de ta mère, ça fait partie des choses que t'as pu chopper ; ça et puis son sourire et son addiction à la caféine et puis le fait d'avoir survécu, aussi. t'as l'impression d'être un mauvais fils, tu sais pas comment lui dire. [trois] y a un truc qui surprend toujours, c'est ta manière de hausser des épaules quand tu évoques la mort de ton père — tu tenais difficilement debout, à son enterrement, et t'as rien dit. c'était étrange, les mois qui ont mené à tout ça, les trois mois de flottement entre ton drame et le sien, avec tes deux parents à nouveau réunis sous le même toit. ça faisait cinq ans que t'avais pas vu ça. robert, de son prénom, est parti la clope au bec et le regard vide comme on s'endort devant la télévision ; avec fatigue et tout en douceur. bien sûr, que tu te souviens encore du cri de ta mère quand elle s'est rendue compte ; ils semblaient avoir fait la paix, par la force des choses, réunis autour de ce qui était sorti de plus fructueux de leur mariage. et robert a fait que tout le monde, un instant, a tourné ses yeux ailleurs, a dit pauvre gosse pour autre chose que ta peau rose, qu'on s'est dit que le sort s'acharnait sur les malheureux — t'as haussé des épaules, encore une fois. t'as pas eu le luxe d'avoir le coeur qui lâche, toi. elle vient peut-être de là, l'impression, le mauvais fils, tout ça ; t'as pas pleuré aux funérailles de ton patriarche. t'as juste haussé des épaules quand on t'a demandé ça va ? [quatre] t'as un peu tout testé, coke, speed, taz, parce que la petite voix au fond de ton crâne a toujours répondu oui à la moindre question. tu peux au moins te targuer de n'avoir plus que deux vices, dont un que tu régules comme tu peux ; l'alcool est une chienne bien plus traître que l'herbe mais tu dis toujours tranquille, tu gères, tu gères parce que tu bois qu'avec les copains, tu gères parce que t'as pas de manque, tu gères pas parce que t'as déjà dû appeler lynn en rigolant un peu trop faux pour lui demander si tu la dérangeais, si elle faisait un truc, si tu pouvais passer mais sans jamais vraiment le dire. c'est quand t'es tout seul que ça te saute à la gueule, mais non, sinon, non, tu bois pas, tu dis, t'as juste besoin d'un joint pour t'aider à dormir, y en a qui ont le droit parce que c'est médical, c'est presque médical, t'as presque le droit, tu veux juste dormir, toi. [cinq] la nuit c’est long, tu le savais déjà depuis longtemps ; t’en as passé plus d’une, à croire que c’est la fin, à fixer le plafond, avec sous ta peau la sensation que ton corps vibre. un décalage de rien du tout, deux millimètres à peine, de quoi avoir la sensation de devenir fou — ici, c’est parfois meilleur, parfois pire, mais c’est plus aussi simple d’aller se noyer que dans la mégalopole de la côte est. c’est sûrement, sûrement, sûrement pour le mieux, et c’est plus calme, pour ton coeur aussi, de laisser le temps se ressembler et filer. t’as déjà eu peur que le soleil ne se lève pas. tu sais que c’est impossible, mais après tout, on sait jamais, y a rien de logique qui tient dans ces moments-là. [six] y a trois sucres dans ton café, toujours un peu plus d’amour dans ce que tu fais, et au final, tu peux pas t’empêcher de te donner l’indulgence d’un côté pour mieux recevoir le bâton de l’autre. le yo-yo datait sûrement d’avant la neige, mais t’as que des souvenirs diffus de ton adolescence, pas malheureuse, juste à côté de la plaque. t’arrives à ne plus haïr entièrement ta peau et tes os, mais le t-shirt sur ton dos ne cache pas que les cicatrices. t’as grandi vite, pour frôler le mètre quatre-vingt-dix, et ça prend sûrement trop de place parfois.. [sept] tu dis que t’y crois pas, tu dis aussi que ça t’a pas fait grand-chose, mais te voilà à porter autour de ton cou la chaîne dorée au bout de laquelle le microscopique crucifix de ton père pend. t’es pas bien sûr non plus qu’il ait jamais été pieu, mais tu l’as retrouvée dans une boîte il y a quelques années, et tu l’as enfilée. elle est plus jamais vraiment repartie. ça reste caché là contre ta peau, et tu te rends pas compte du tic que t’as pris, seul chez toi, de mordre doucement entre tes canines le petit bout de métal en réfléchissant à la suite. dieu n’a pas été clément et tu continues de lui rire au nez, parce que s’il existe, tu le doutes bénévolent ; pourquoi sinon laisserait-il des enfants mourir innocemment ? alors y en a qui diront que c’est blasphème de ta part, la croix à ton cou et ton cou tendu aux mains qui pourront l’aimer, surtout si t’y crois pas, surtout pour ça. toi, tu crois que y a la vie et que c’est parce que ça n’a pas de sens que ça vaut la peine d’être célébré — il ne faut pas douter, finalement, du fait que tes vieilles pulsions de mort aient été des appels à l’aide restés muets. [huit] dans un coin de ton appartement, en-dessous de ton futon, s’amassent des années de notes — carnets gondolés retraçant en pattes de mouche la ligne de ta vie. t’as tout le temps peur d’oublier, parce que c’est le cas, t’as déjà oublié, t’as déjà oublié la moitié de ce qui est arrivé, tu te rappelles pas et t’as peur de te dire que si ça s’en va, si t’oublies ça, t’auras plus de nom à ton tour. alors t’écris, mal, sans accepter que t’as peur, bien. parce que tu tournes comme un disque rayé, les mêmes histoires en boucle, les mêmes rires, les mêmes anecdotes. et de temps en temps, ton regard brun qui s’arrête dans le vide, derrière le comptoir du diner, trois secondes dans l’air, à ne pas savoir si tu te rappelles la neige ou bien new-york ou l’odeur de cigarette froide. t’as rien oublié, mais la porte des souvenirs, t’en as perdu la clé. [neuf] t’aimes pas dormir seul, surtout les soirs de deuil ; ça a mené à des erreurs, et puis à des ersatz. et malgré tout le bon coeur que tu mets à laisser de la douceur transparaître, ton ego n’est pas plus masculin qu’il est farouche — alors tu dors avec les bras noués autour de ton traversin parce que tu refuses d’être un enfant. y a des choses qu’on comprend parfois pas au premier regard, c’est pareil pour la douceur et la violence — à vrai dire, ta colère ressemble à un rire lancé à la volée, et c’est peut-être pour ça qu’ils te pensent innocent. alors tu veux pas donner plus, à qui que ce soit, donner plus de raison de te penser un peu plus faible parce que ça brille aux coins de tes yeux. mais le soir, tu cherches une main, quelque chose, n’importe quoi, dans ton sommeil engourdi. mais tu t’en es sorti tout seul, tu dis. [dix] c’est pas ta faute est une phrase qui sonne faux — bien sûr, que c’est ta faute, bien sûr, que tu aurais pu faire quelque chose. tes espoirs mouchés te brûlent parfois les doigts, la sensation cuisante d’avoir échoué à quelque chose de plus grand encore. tu dis que t’as fait la paix, tu mens comme un arracheur de dents. c’est pas ta faute, mais il faut bien un coupable. la dureté que tu appliques à ta colonne vertébrale est sûrement celle que tu aimerais voir chez les autres ; quelque chose de rigide, de droit, menton levé. qui s’étonne, alors, de ta manière de pousser de la main les souvenirs quand on te rappelle les quelques traces de ta carrière avortée qui traînent sur internet et dans tes réseaux. il y a trois guitares qui prennent la poussière dans ton appartement, et puis il y a toutes les fois où tu as refusé de représenter quoique ce soit pour parler de cette après-midi de décembre-là. 





  • val/les draps bleus.

    ÂGE : vingt-quatre ans  [existential crisis in c major] 1973660272  PAYS, FUSEAU HORAIRE : france. SIGNE ASTRO : scorpion, ascendant vierge, lune en lion (aka intense bitch ascendant anxiété lune en dramaking  [existential crisis in c major] 4079004269  [existential crisis in c major] 4079004269 ) TYPE DE PERSONNAGE : inventé. UN DERNIER MOT POUR LA ROUTE? : siamo tutti antifascisti clap clap clap clap-clap clap clap-clap clap  [existential crisis in c major] 2105812376  CRÉDITS : avatars: les draps bleus., icons: alcara, ethereal.





  • eduardo
    russo jr.
    following a stranger, praying for a fight
    or the strength to get back on my knees again





leave the lights on. leave a trail of letters like those little knots of bread we used to dream about. we used to dream about them. we used to do a lot of things. put your hand to the knob, your mouth to the hand, pick up the bread and devour it. i’m in the hallway again, i’m in the hallway. the radio’s playing my favorite song. leave the lights on. keep talking. i’ll keep walking toward the sound of your voice. — r. siken, you are jeff, pt. 21.


hiver

tu as
pris les mots
mis les mots
dans ta bouche
et tu les as
mâchés
à en vomir
en une masse
insipide
c’est dégueulasse
t’as que ça
c’est dégueulasse
t’en trouves pas
y en pas
d’autres
des mots
tu te rappelles
même plus
de tout
tout tout tout ce qui
est arrivé
tu te souviens
à peine
l’air frais
la brise
le matin
les lampadaires
les cours de maths
les flocons de neige
il neigeait
t’aimes pas la neige
t’aimes plus la neige
la neige c’est de la merde
les cours de maths
neuf décembre
c’est vendredi
il neige
tu retiens
ton souffle
et le sol
est froid
le linoléum
bleu-gris
est froid
contre ta joue
et ça te brûle
les poumons qui brûlent
la tête qui brûle
parce que
tu fais le mort
pour ne pas
mourir
à ton tour
la première
des balles
s’est logée
dans ton ventre
et peut-être
que thomas
contre qui
tu es avachi
est froid
comme le linoléum
mais il ne faut
pas
respirer
retenir
son souffle
fermer
les yeux
fermer
les oreilles
fermer
son cerveau
et ne pas
faire un bruit
quand il tire
à nouveau
dans ton flanc
et dans d’autres cadavres
pour être sûr
que les morts
sont morts
et que les vivants
sont morts aussi
et tu
détestes les cours de maths
détestes
le sourire de thomas
détestes
surtout
le bruit
étouffé
des pas
et cet instinct
qui te dit
c’est la fin
qui te dit
de ne pas respirer
parce que
une blessure par balle
ça brûle
et une
blessure au coeur
ça brûle
il neige
neuf décembre
il neige
c’est un
fusil semi-auto
c’est une
arme de flic
car josh
car josh
car josh
est le fils
d’un flic
et josh
et josh
et josh
tu n’es pas sûr
pourtant
tu le sais
tu n’es pas sûr
peut-être que
ça n’est pas lui
mais josh
mais josh
mais josh
il a
des yeux vairons
et
les cheveux blonds
et ça
tu le sais
parce que
josh est
assis
à côté
de toi
en chimie
et josh
a des épaules
et une
nuque
que tu as
regardée
parfois
avec un peu trop
d’insistance
mais josh
est fils de flic
et josh
n’a plus de nom
parce que bientôt
il diront
juste
boulder high shooter
et tu diras
que non
tu ne le
connaissais pas
pas si bien
pas si bien que ça
tu connaissais
juste
les cheveux
dans sa nuque
et ses yeux
vairons
et les
trois mots
que vous échangiez
à chaque fois
parce qu’il
était plus important
plus important que toi
mais il neige
et il fait
froid
et les pas
sont repartis
et thomas
cache ton visage
mais pas les
trois balles
qui ont
traversé
ton ventre
et tu
es fatigué
c’est sûrement
parce que
c’était foot
ce matin
et t’as couru
fallait courir
et puis
c’est compliqué
de courir
avec un rhume
parce que
neuf décembre
il y a eu
une première salve
et personne
n’a rien compris
neuf décembre
johnson
a essayé
de pousser
un bureau
contre la porte
et ça n’a
pas suffit
et il neige
et il
est reparti
neuf décembre
seize heures trente
tu as
dix-sept ans
c’est trop jeune
mais thomas
a dix-sept
ans aussi
et thomas
est froid
comme le lino
et tu
ne sais pas
si tu as
le droit
de respirer
à nouveau
mais
c’est chaud
ça te coule
dessus
ça imbibe
ton t-shirt
tu as
mâché les mots
pour essayer
de raconter
ce qu’il
s’est passé
et tout
s’emmêle
toujours
avec
les yeux
vairons
de josh
et
la nuque
de josh
et
les balles
de josh
et
le linoléum
et ses chaussures
ses chaussures
ses chaussures
que tu
pouvais
voir
entre
tes cils
ses baskets
des jordans
josh
était
bien
bien
bien
sous tout rapport
et josh était
remplaçant
dans l’équipe
de football
et josh s’asseyait
à côté de toi
en cours de chimie
et le sang
est chaud
et le lino
est froid
et il
neige
neige
neige
et tu
n’es pas sûr
si tu
entends encore
des
rafales
dans
les couloirs
on est
vendredi
dans
une semaine
c’est
le bal
de l’hiver
dans le gymnase
dans le gymnase
tout le monde
dans le gymnase
il faut
en profiter
c’est ton
dernier
il faut
en profiter
neuf décembre
il neige
tu détestes
la neige
désormais
et josh
ne s’appelle
plus
josh
parce que
tout le monde
dira
que c’est
un monstre
et que
les monstres
ça n’a
pas de nom
mais toi
tu as
froid
comme
le lino
et tu
ne sais pas
pourquoi
c’est à toi
qu’incombe
la tâche
de
se rappeler
que josh
s’appelle josh
et qu’il
porte des jordans
et que
son père
est flic
et qu’il
s’assoit
à côté
de toi
en chimie
car
les monstres
ça
n’existe pas
ça
n’existe pas
ça
n’existe pas


printemps

tu te moques
de
son nom
tu
te moques
de
son
visage
tout
ce que
tu veux
c’est ça
ça
ça
ça
ses
mains
sur
toi
et
qu’il
enfonce
ton crâne
dans
le matelas
trois grammes
tu
ne
te
souviendras
sûrement
pas
de ça
ça
ça
demain matin
en fuyant
l’appartement
si il
ne t’a
pas
jeté
avant
mais
tu
supplies
en
silence
pitié
s’il-te-plaît
tu as
vingt-cinq ans
et
la force
de la jeunesse
qui te
prend la gorge
serre les dents
tord le ventre
car il a
mis ses mains
sous ton t-shirt
pour
te l’enlever
et tu
es ivre
trois grammes
d’alcool
dans le sang
mais tu sais
une chose
une chose
une seule
tu as
essayé
de
dire
quelque chose
mais tes mots
sont
confus
maladroits
trois grammes
il est
trois heures
on est
le trois mars
il y a
trois
cicatrices
sur ton ventre
et tu sais
que ça fait
trois nuits
que tu
n’as pas
dormi
chez toi
il n’a
pas de nom
tu l’as
déjà
oublié
car
tu es ivre
et que
tu ne sais pas
si lui aussi
mais
ses yeux
brillent
alors sûrement
oui
sûrement
lui aussi
tu as
geint
et il a
pris
ton t-shirt
et tes ongles
se sont
plantés
mollement
dans sa peau
parce que
tout tourne
ta tête
le monde
il est
trois heures
trois mars
trois grammes
trois balles
trois nuits
il a
compris
ta voix
pâteuse
qui lui
demande
s’il-te-plaît
ma tête
le lit
la nuit
la nuit
la nuit
mais il a
les yeux
sur
ton ventre
c’est ce que
tu crois
tu te dis
tu as
envie
de vomir
et de pleurer
mais
tu
ne te souviendras
de rien
demain
matin
il a
plaqué
sa main
ses doigts
noués
dans tes boucles
trois grammes
tu as
senti
tes yeux
rouler
dans ton crâne
repartir
loin
dans le temps
et tu as
encore
dit
trois fois
tu crois
trois fois
à mi-voix
que tu
voulais
pas
qu’il voit
mais il a
au moins
compris
pour
ton crâne
le matelas
ton souffle
coupé
la vodka
pas chère
les étoiles
dans les yeux
tu ne veux
pas dormir
seul
tu veux
te réveiller
demain
et avoir
tout oublié
même si
tu le sais
tu vas
tituber
fixer
le vide
et longer
les murs
en apnée
dans le métro
trois grammes
trois doigts
dans ta bouche
il a dit
trois fois
que tu
étais beau
tu ne l’as
pas entendu
pas voulu
pas cru


été

rentre
elle a dit
rentre
et tu as
explosé
en sanglots
sur un pont
qui domine
l’east river
il est
vingt-deux heures
ici
et ça fait
vingt heures
là-bas
et elle
a dit
de rentrer
et tu
es resté
silencieux
et elle
a dit
mon bébé
et tu
a ri
avec
dans ta voix
le remou
du fleuve
en-dessous
et les gens
passent à côté
et les voitures aussi
t’as fui
t’as fui
t’as fui
incapable
d’y aller
incapable
de tenir
quoique ce soit
le téléphone
tremble
dans ta main
et ta main
tremble
depuis
plusieurs
semaines
et ça
t’empêche
de jouer
de jouer
de jouer
comme
les cauchemars
la peur
le vide
la rivière
en-dessous
elle a dit
rentre
et tu
renifles
car
tu te hais
de pleurer
maintenant
parce que
tu ne vas
pas pouvoir
y aller
ce soir
le concert
tes cernes
tes cernes
tes cernes
les mains
qui tremblent
il fait
chaud
l’air est
rempli
d’orage
on est
en août
et ta peau
colle
de sueur
et tu
as pris
peur
tu ne veux
plus
y aller
plus
devenir
quelqu’un
qui
que ce soit
tu n’as
pas fini
la dernière
date
tu as

arrêter
parce que
ton souffle
était
parti
et tes mains
tremblent
toujours
quand tu en
as besoin
tu as
arrêté
de fonctionner
quand
des pétards
ont explosé
dans le parc
quatre juillet
mais on est
en août
et il y
a du vent
et l’orage
sera
pour bientôt
et tu
hais la ville
hais la vie
hais
ton rêve
adolescent
que tu suis
aveuglément
depuis
dix ans
tu n’as
rien dit
rien dit
rien dit
sur
pourquoi
le pont
pourquoi
l’appel
pourquoi
les mains
pourquoi
les mains
ont
des pansements
aux phalanges
tu vivotes
et l’énergie
te manque
tu avais
promis
de faire
quelque-chose
de beau
de grand
de triomphant
pour dire
à dieu
d’aller
se faire voir
mais ta mère
a dit
rentre
au moins
pour
un mois
le temps
de souffler
et tu
es seul
sur le pont
au milieu
d’une ville
de plusieurs
millions
et tu
tiens
ce que tu peux
comme tu peux
t’es
même pas bon
pas incroyable
personne
ne se retourne
on te dit
que tu
vas y arriver
mais
ça ne vient
toujours pas
et toi
tu comptes
les jours
les nuits
les heures
dans les nuits
et ce que
tu as
coûté
en pleurs
en heures
d’insomnie
à ta mère
au bout du fil
aux autres
aussi
mais
tu es
épuisé
tu aimerais
avoir
seize ans
à nouveau
des rêves
certes
mais surtout
de l’ennui
de l’envie
hâte
hâte
hâte
de la
liberté
de la
vie d’adulte
de la
suite
car
la suite
ne fait
pas sens
et ils
t’ont
félicité
pour ta
résilience
mais toi
tu n’y
crois pas
ce n’est pas
de la résilience
c’est
ta faiblesse
que
de pleurer
sur un pont
au-dessus
de l’east river
un soir d’août
un soir d’été
et de
ne pas savoir
dire autre chose
à ta mère
que
ils m’attendent
je peux pas
je peux pas
faire ça
mais la vie
de personne
n’est en jeu
à part
la tienne
peut-être
sûrement
mais
de toute façon
le monde
n’a pas
l’air réel
dernièrement
et
les mains
qui tremblent
les mains
qui tremblent
ne sont
pas vraiment
les tiennes


automne

le cauchemar se répète souvent
et tu te réveilles en étincelle
avec au-dessus de toi
le plafond incliné de ton appartement
t’arrives à aligner quelques mots
maintenant

t’en parles pas
malgré tout
t’en parles pas de la honte de la peine
de la honte de la peine et de la culpabilité

ça n’a servi à rien
tu te dis que ça te plaît pourtant
la vie sans nom la vie sans bond
sans sursaut sans grandiloquence
ça n’a servi à rien

le pont
et l’east river
te prennent parfois encore
à la gorge

la neige aussi
il recommence à faire
un peu plus froid
et l’odeur
de l’hiver
sera bientôt là

tu n’as plus envie de pleurer à chaque fois
seulement
de temps en temps

mais les guitares
elles te regardent
posées à côté de la bibliothèque

tu ne sais plus écrire
tu ne sais plus jouer
pas sans t’étouffer
pas sans paniquer

elles te regardent
et tu n’as en face
que le fantôme de ce à quoi tu as survécu
ça t’a mangé les cuisses

tu essais fort de ne pas t’en vouloir
pour les cicatrices
étoiles filantes

mais il fera
bientôt froid
à nouveau

et tu restes là
à écrire d’une main gauche
les souvenirs du cauchemar

parce que t’as peur d’oublier
des les oublier
que ça t’échappe que ça s’en aille
que ça n’ait servi à rien

y a du violet tendre
aux coins de tes yeux
ça fait comme de la lavande
pour bercer tes cils

tu grattes le papier jaune
trois mots laissés sur la table basse

dreamt about josh

mais il fait soleil bientôt
et ça te mange les joues
l’air vif l’air frais en prenant le vélo

pour remonter les allées et aller
enfiler ton tablier

sourire-valise qui cache dans ses poches
le secret d’une ville toute entière

la nuit est toujours
toujours trop longue.


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damn qu'il est beau [existential crisis in c major] 428954235
le titre m'a fait rire [existential crisis in c major] 3694161284
j'ai hâte d'en lire plus, les esquisses déjà présentes promettent de belles choses,
bienvenue à la maison [existential crisis in c major] 2105812376
Anonymous
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ouf, déjà, tu cites siken de partout et donc je sens qu'on va bien s'entendre [existential crisis in c major] 3261922712
ensuite, j'ai beau ne rien savoir encore, ça sent bon les vibes immaculées
bienvenue et tellement hâte d'en lire plus [existential crisis in c major] 328266879
Eddie Russo Jr.
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pseudo + pronoms : les draps bleus — val (il/iel)
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ZONE LIBRE :

BODY TERROR SONG


age : trente-cinq ans — d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-cinq ans maintenant, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas.
WORK : en reconstruction — tu pues la friture du bacon et le café pas cher, et tu dis que toi ça te va, c'est presque rassurant, t'es presque utile, tu peux laisser le tablier dans les vestiaires à la sortie et laver tes cheveux, tu peux mettre de la crème sur les brûlures du grill et saluer d'un signe de la tête les habitués qui viennent à horaires fixes. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre, ça t'emmerde toujours un peu de dire c'est temporaire parce que c'est temporaire depuis des années maintenant.
LOVE STATUS : en mal d'amour — pour ne pas dire que t'as eu que deux ou trois coups d'un soir sur ces quatre dernières années, et que tu sais pas si ça te manque, et que tu sais pas si t'es en manque. tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts.
HOME : walden ridge drive — un appartement au dernier étage, partiellement sous les toits, d'une ancienne maison devenue immeuble aux briques défraîchies.
PRONOUNS : masculin — il/lui.

RELATIONS : [robin] friends that are boys, boys that are friends — [lynn] drink alcohol 'til you come home for christmas — [yael] welcome to the city of dust — [milo] america, don't you cry — [you?] underco.
STYLE RP : deuxième/troisième personne — interjections de première personne possibles — moyenne entre 500 et 1000 mots — corps en français, dialogues en anglais et en français.
WARNINGS : fusillade [survivant d'un school shooting] — syndrome de stress post-traumatique, dépression, dissociation — alcool, drogue, comportements à risques — perte d'un parent.
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@alvaro cordova la chanson est un banger Cool Cool Cool merci pour l'accueil en tout cas [existential crisis in c major] 387865565
@cooper cain siken fan account bjr g pas du tout un tatouage d'un wishbone à cause de son poème éponyle non tranquille ça vA erm [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256 j'espère ne pas décevoir du coup omg, merci bb [existential crisis in c major] 1558425909 [existential crisis in c major] 1558425909 [existential crisis in c major] 1558425909
Hayes Priest
Hayes Priest
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HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONE


age : twenty nine wild years (31st july '94)
WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)
LOVE STATUS : duh.
HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.
PRONOUNS : he/him.

RELATIONS : ruslan, cat, underworld, bonnie.

STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.
WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
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glitz! glamour! i'll finally have it all!
 
 
i relate a bit too much à ce titre purée. [existential crisis in c major] 3694161284 [existential crisis in c major] 3694161284
mais sinon, ce début de fiche, on en parle? [existential crisis in c major] 428954235
trop de questions, stp balance les réponses parce que là ça va pas. [existential crisis in c major] 136488911 je sens que le reste de ce que tu vas nous écrire va totalement me briser le coeur.

bienvenue parmi nous, avec le beau monsieur de l'eurovision [existential crisis in c major] 328266879
Robin Fersen
Robin Fersen
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call me but love
and I'll be new baptized


age : trente et un ans (bravo).
WORK : auteur (fantôme de l'underworld)
LOVE STATUS : loser, in denial, might have forgotten what it's all about, love and desire.
PRONOUNS : il/lui

STYLE RP : moche, sûrement
WARNINGS : hétérosexualité compulsive, clowning
Robin Fersen
with the moon i run
 
 
j'étais déjà in love avant d'arriver, faut bien l'dire hein, quelqu'un qui me dit je prends le type qui a décidé de cater exclusivement au public homosexuel de l'esc, et en plus je mets un siamo dans ma fiche, par défaut j'étais là genre oui, d'accord, you're good in my book, la bienvenue, toussa.

mais eh ? c'est quoi ca ? c'est plus good in my book, ce début, c'est i'm absolutely in love. y'a une brutalité dans ta manière d'écrire, qui vient avec ce qu'il s'est pris dans la gueule, eddie, dans la vie, le souligne trop bien, même dans les tournures les plus anodines, on le sent, ce que les tournants font subir, sans choix, souvent, parfois. on le voit venir, le mur au bout de l'impasse, le crash, ou le tremplin. alors qu'il y a pas encore grand-chose pourtant dans le coin, ces fragments de son identité, relatés comme ca, ils en disent déjà beaucoup, juste à ta manière de te les approprier. et c'est vraiment giga agréable à lire. moins pour lui, forcément, avec les traumas qui torturent le parcours, qui tordent un peu les boyaux et le cerveau, mais déjà, j'ai juste envie de l'adopter, moi, eddie. j'vais dire un truc con, peut-être, mais en plus de l'amour de siken et des quotes, on ressent dans tes mots son influence, un peu, forcément. du brut avec du peu, du violent avec du simple, du qui résonne longtemps après dans le cerveau.

et c'est vraiment cool à lire. vraiment vraiment vraiment. j'éteindrais mes éloges quand j'reviendrais voir le produit fini, mais vraiment, j'ai hâte [existential crisis in c major] 1558425909
Eddie Russo Jr.
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age : trente-cinq ans — d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-cinq ans maintenant, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas.
WORK : en reconstruction — tu pues la friture du bacon et le café pas cher, et tu dis que toi ça te va, c'est presque rassurant, t'es presque utile, tu peux laisser le tablier dans les vestiaires à la sortie et laver tes cheveux, tu peux mettre de la crème sur les brûlures du grill et saluer d'un signe de la tête les habitués qui viennent à horaires fixes. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre, ça t'emmerde toujours un peu de dire c'est temporaire parce que c'est temporaire depuis des années maintenant.
LOVE STATUS : en mal d'amour — pour ne pas dire que t'as eu que deux ou trois coups d'un soir sur ces quatre dernières années, et que tu sais pas si ça te manque, et que tu sais pas si t'es en manque. tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts.
HOME : walden ridge drive — un appartement au dernier étage, partiellement sous les toits, d'une ancienne maison devenue immeuble aux briques défraîchies.
PRONOUNS : masculin — il/lui.

RELATIONS : [robin] friends that are boys, boys that are friends — [lynn] drink alcohol 'til you come home for christmas — [yael] welcome to the city of dust — [milo] america, don't you cry — [you?] underco.
STYLE RP : deuxième/troisième personne — interjections de première personne possibles — moyenne entre 500 et 1000 mots — corps en français, dialogues en anglais et en français.
WARNINGS : fusillade [survivant d'un school shooting] — syndrome de stress post-traumatique, dépression, dissociation — alcool, drogue, comportements à risques — perte d'un parent.
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@hayes priest je vous drop la playlisyt ça va relate comme jamais là [existential crisis in c major] 819237952 mais aaaaaaaah oh non not me être en route pour surtout ME briser le coeur en vrai demn j'ai po hâte (si) merci de ton accueil bg, merci d'avoir créé un forum comme celui-là aussi j'en profite pour dire bravo aussi de mon côté voilà [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256
@robin fersen tu vas tu pas arrêter de me shower de compliments là j'vais- en plus déso pas déso mais en revoyant que robin est un auteur-loser-rêveur, j'peux te dire que tkt they could get along just fine les deux piou-pious là [existential crisis in c major] 1558425909 mais aaaaaaaaah mon dieu, j'vais pas continuer de m'faire mousser mais ton message me touche trop, j'me dis que j'arrive encore à écrire pour toucher au but merci là [existential crisis in c major] 1026364563 j'espère alors que la suite d'eddie sera à la hauteur de tes éloges, mais goddamn, dude, ah, je- [existential crisis in c major] 4258175435 [existential crisis in c major] 4258175435 [existential crisis in c major] 4258175435
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ça respire le talent ici
je suis
abasourdie [existential crisis in c major] 996535628
j'adore la manière dont tu présentes eddie
surtout avec ta plume ? la lecture se ressent,
se suit; elle donne sens
et il est tellement intéressant ??
j'ai giga hâte de lire la suite et de le voir évoluer aussi,
très curieuse de son avancée et de quelle manière elle sera abordée [existential crisis in c major] 1311842303

fallait avoir une vengeance sur la vie, fallait suivre les étoiles, fallait pas être instable. tu l'as amer, parfois, même si le calme de ne plus penser en temps et contre-temps, ça fait du bien à ton épine dorsale. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre,

tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts.
je fais genre je quote 2 trucs alors que je pourrais quote absolument tt ce que tu as déjà mis mais amoureuz bsr ??? [existential crisis in c major] 996535628

j'espère qu'on pourra se trouver un potit lien à l'occasion
en tt cas bienvenue à toi hihi [existential crisis in c major] 649420423 [existential crisis in c major] 2316949763
(j'allais oublier le + important mdr aled) [existential crisis in c major] 428954235
et courage pour la suite de la rédaction ! [existential crisis in c major] 4001809950
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age : trente-cinq ans — d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-cinq ans maintenant, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas.
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RELATIONS : [robin] friends that are boys, boys that are friends — [lynn] drink alcohol 'til you come home for christmas — [yael] welcome to the city of dust — [milo] america, don't you cry — [you?] underco.
STYLE RP : deuxième/troisième personne — interjections de première personne possibles — moyenne entre 500 et 1000 mots — corps en français, dialogues en anglais et en français.
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@lynn nolan 1) ouin 2) ouin ? 3) o u i n [existential crisis in c major] 3253444030 arrêtez d'être des amours là svp [existential crisis in c major] 2105812376 bien sÛR pour un lien babe, glisse dans mes dms quand tu veux où tu veux, et merci pour le courage, faut que j'm'y remette j'ai ma soirée devant moi c tipar ok [existential crisis in c major] 428954235 [existential crisis in c major] 428954235 [existential crisis in c major] 428954235 [existential crisis in c major] 428954235
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ok, j'viens d'être happée par ce portrait
on a envie de lui servir de l'amour sur un plateau, tellement il mérite d'en avoir  [existential crisis in c major] 3253444030
j'ai hâte de lire la suite (parce que oui, on en veut plus d'accord)
et je suis impatiente de le voir en action à nowhere, ça sent les feelzzz d'ici
bienvenue par ici
[existential crisis in c major] 2105812376
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ouin j'étais pas prêt·e à cette claque dans la gueule, moi??
déjà j'avais zieuté vite fait ta fiche quand tu l'avais postée et j'étais [existential crisis in c major] 4260984660 mais là, alors là, je suis sur le cul stp?????? (oui j'aime les points d'interrogation bjr)
vrmt j'admire ta façon de jouer les mots comme ça, c'est sobre mais ça se lit tellement bien je-
et ce titre way too relatable.
et l'aes de qualité.
et le fait qu'il soit un artiste raté.
ça s'entendrait bien avec chucky krkrkr. [existential crisis in c major] 4260984660
BREF JE SUIS FAN. [existential crisis in c major] 387865565
bienvenuuuue. [existential crisis in c major] 2316949763 [existential crisis in c major] 649420423
Eddie Russo Jr.
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BODY TERROR SONG


age : trente-cinq ans — d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-cinq ans maintenant, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas.
WORK : en reconstruction — tu pues la friture du bacon et le café pas cher, et tu dis que toi ça te va, c'est presque rassurant, t'es presque utile, tu peux laisser le tablier dans les vestiaires à la sortie et laver tes cheveux, tu peux mettre de la crème sur les brûlures du grill et saluer d'un signe de la tête les habitués qui viennent à horaires fixes. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre, ça t'emmerde toujours un peu de dire c'est temporaire parce que c'est temporaire depuis des années maintenant.
LOVE STATUS : en mal d'amour — pour ne pas dire que t'as eu que deux ou trois coups d'un soir sur ces quatre dernières années, et que tu sais pas si ça te manque, et que tu sais pas si t'es en manque. tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts.
HOME : walden ridge drive — un appartement au dernier étage, partiellement sous les toits, d'une ancienne maison devenue immeuble aux briques défraîchies.
PRONOUNS : masculin — il/lui.

RELATIONS : [robin] friends that are boys, boys that are friends — [lynn] drink alcohol 'til you come home for christmas — [yael] welcome to the city of dust — [milo] america, don't you cry — [you?] underco.
STYLE RP : deuxième/troisième personne — interjections de première personne possibles — moyenne entre 500 et 1000 mots — corps en français, dialogues en anglais et en français.
WARNINGS : fusillade [survivant d'un school shooting] — syndrome de stress post-traumatique, dépression, dissociation — alcool, drogue, comportements à risques — perte d'un parent.
Eddie Russo Jr.
with the moon i run
 
 
@paloma cordova (ouin ce prénom [existential crisis in c major] 2105812376 ) mais csjdhbcdf vraiment pour le fanclub j'crois que y a robin qui prend les tickets si jamais [existential crisis in c major] 4260984660 [existential crisis in c major] 4260984660 [existential crisis in c major] 4260984660 (ok je sors) gros merci en vrai, faut que j'aille lire ta fiche aussi mamma [existential crisis in c major] 1026364563
@chucky malenfant déjà depuis hIER je vous vois en tant qu'armée les malenfant là je cnsdvcgdf pardon- mais hhhhhhh et eNCORE j'ai à peine commencé à foutre les doigts dans les plaies avec le babe là, j'ai po hâte [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256 [existential crisis in c major] 2869009256 mais oui lezgo, on va se faire un club des losers et parler de droits d'auteur et de "ha ouais tkt nan mais sûrement je reprends quand je suis prêt hein c'est temporaire hein-" on va voir flou [existential crisis in c major] 4258175435 merci beaucoup bg [existential crisis in c major] 1026364563 [existential crisis in c major] 1026364563 [existential crisis in c major] 1026364563
Anonymous
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Invité
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j'ai qu'une chose à dire
[existential crisis in c major] 4231787652 w to the o to the w [existential crisis in c major] 4231787652
alors là, j'ai pris une claque, même un aller-retour (même plusieurs)
BE LIKE TO THE LOREM IPSUM :
[existential crisis in c major] Wow-oh
(j'ai poussé un cri d'indignation en pensant que j'en avais encore à lire mais tu m'as dupé)

tout ça pour dire que la façon dont tu dépeins eddie est si brute, si vive ???
comme lui finalement, son cara et ce qui brûle encore en lui (sur lui ?) de ses blessures et de tt ce qu'il a eu à traverser dans sa vie ??? c'est poignant af, ça prend littéralement aux tripes mais on en veut ENCORE PLUS [existential crisis in c major] 2899545047
y'a qqch d'hyper touchant et émouvant dans ce portrait cabossé et purée c'est juste génial [existential crisis in c major] 996535628
j'pourrais te citer tte ta fiche mais ça respecte pas le quota de citation autorisée donc jvais me retenir mais ça mériterait des [existential crisis in c major] 4231787652 [existential crisis in c major] 4231787652 [existential crisis in c major] 4231787652 à chaque phrase [existential crisis in c major] 1735212537
(et juste comme ça, c'est une virgo donc on l'aime déjà +++++ ici)

on va pas pê trop s'apprécier par rapport à @lynn nolan mais qu'importe le lien, si tu veux bien de moi, i'll be honor [existential crisis in c major] 2105812376
bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche [existential crisis in c major] 3261922712
Eddie Russo Jr.
Eddie Russo Jr.
gif : [existential crisis in c major] JbVrrQFi_o
pseudo + pronoms : les draps bleus — val (il/iel)
faceclaim + crédits : marco mengoni — avatar (c) ultraviolences — icon/signa (c) alcara — lyrics (c) tyler childers.

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age : trente-cinq ans — d'après ton corps, mais c'est compliqué certains soirs, parce qu'alors t'as dix-sept ans, la peur d'un adolescent, et ton corps se rappelle. mais à trente-cinq ans maintenant, t'as passé la moitié de ta vie en sursis, et bientôt la balance penchera, et parfois t'y crois pas, t'y crois pas, t'y crois pas.
WORK : en reconstruction — tu pues la friture du bacon et le café pas cher, et tu dis que toi ça te va, c'est presque rassurant, t'es presque utile, tu peux laisser le tablier dans les vestiaires à la sortie et laver tes cheveux, tu peux mettre de la crème sur les brûlures du grill et saluer d'un signe de la tête les habitués qui viennent à horaires fixes. t'as sûrement honte d'avoir préféré devenir personne pour survivre, ça t'emmerde toujours un peu de dire c'est temporaire parce que c'est temporaire depuis des années maintenant.
LOVE STATUS : en mal d'amour — pour ne pas dire que t'as eu que deux ou trois coups d'un soir sur ces quatre dernières années, et que tu sais pas si ça te manque, et que tu sais pas si t'es en manque. tu fuis dès qu'on t'aime et t'aimes pas qu'on te fuit, dans tous les cas tu tournes en rond le vinyle écorché d'une chanson que tu connais sur le bout des doigts.
HOME : walden ridge drive — un appartement au dernier étage, partiellement sous les toits, d'une ancienne maison devenue immeuble aux briques défraîchies.
PRONOUNS : masculin — il/lui.

RELATIONS : [robin] friends that are boys, boys that are friends — [lynn] drink alcohol 'til you come home for christmas — [yael] welcome to the city of dust — [milo] america, don't you cry — [you?] underco.
STYLE RP : deuxième/troisième personne — interjections de première personne possibles — moyenne entre 500 et 1000 mots — corps en français, dialogues en anglais et en français.
WARNINGS : fusillade [survivant d'un school shooting] — syndrome de stress post-traumatique, dépression, dissociation — alcool, drogue, comportements à risques — perte d'un parent.
Eddie Russo Jr.
with the moon i run
 
 
@leon regan je fais des drops de temps en temps c pour garder en haleine Cool (non) (c juste dur à écrire) (why am i doing this) (jhvbjvbdxf)

merci sérieux pour
ce
MESSAGE ???
i mean wow yourself là [existential crisis in c major] 3253444030 [existential crisis in c major] 3253444030 [existential crisis in c major] 3253444030

alors cERTES du coup faudra qu'on discute parce que lynn m'a bien mis au courant (et eddie connaît BIEN la storyline du coup woupsie doopsie) mais ils ont pas mal de points communs aussi sans s'en rendre compte les deux loulous, y aura grave moyen qu'on en discute [existential crisis in c major] 2105812376 [existential crisis in c major] 2105812376 [existential crisis in c major] 2105812376

mais bref merci pour l'accueil, glisse dans mes dms quand tu veux bg [existential crisis in c major] 2999213053 [existential crisis in c major] 2999213053 [existential crisis in c major] 2999213053
Anonymous
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Invité
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[existential crisis in c major] 735i

bjr, vous êtes bien bg monsieur, vous avez un 06? [existential crisis in c major] 3110230790

tu sais ce que j'en pense bro, mais permets moi de tout de même m'offusquer??? PARDON?? à chaque nouveau bout de fiche offert y a mon petit cœur qui manque un battement, j'ai déjà si hâte de rp avec toi et de voir évoluer bebou eddie sous ta plume de génie [existential crisis in c major] 1709241460 [existential crisis in c major] 1709241460
continue d'imaginer des œuvres d'art littéraires comme ça toi là or consequences [existential crisis in c major] 4079004269
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