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- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
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Edith est née à Nowhere et y a passé l’intégralité de sa vie, ne s’éloignant que rarement des frontières de l’Utah pour aller parcourir d’autres horizons. Entre attachement émotionnel et auto-emprisonnement, elle qui aurait pu faire de grandes choses de par son talent a finalement décidé d’épingler ses propres ailes pour rester là où on lui avait fait pousser ses premiers cris. Créative, lunaire, douée de ses mains, elle officie comme costumière et maquilleuse au cabaret depuis ses 18 ans, attachée au lieu et à ses gens, en voyant certains venir, beaucoup partir à la recherche d’herbe un peu plus verte ailleurs, imprégnant les lieux de sa présence. L’Underworld sans Edith ne serait pas, ne serait plus. Il est devenu son refuge quand elle en avait le plus besoin, lorsque son coming-out a fait des vagues au sein de sa famille un peu trop vieux-jeu pour accepter les amours hors des normes qu’ils se sont inventées de leur petite fille. Discrète sans pour autant être effacée, elle ne dévoile les tréfonds de son caractère bien trempé que quand elle le juge nécessaire, ne voyant qu’une perte de temps à l’énervement poussé dès les premières secondes de conflit. C’est elle qui, à l’arrivée d’Hayes en ville, a été son premier véritable contact. Comme un coup de coeur mutuel, l’impression de trouver en l’autre un bout de famille qui leur manquait, c’est Edith qui lui a ouvert la voie vers l’Underworld au fil de leurs conversations, le convainquant rapidement d’auditionner lorsque leur dernière tête d’affiche a fini par claquer la porte. S’il est le soleil, elle est la lune, nourrissant ensemble une relation singulière, sans que les mots ne leur soient vraiment nécessaires. Ils évoluent autour de l’autre, trouvant dans leur proximité une notion d’équilibre qu’ils n’avaient jamais eu avant.
Karsen est la dernière personne à avoir rejoint le cabaret et la colocation. Plus jeune que les autres membres du groupe, iel a ce côté encore enfantin dessiné dans ses traits et dans son âme, malgré ce qu’iel a pu traverser pour en arriver à Nowhere. Le point de départ, c’est une fuite. Une fugue. Originaire du nord des Etats-Unis, Karsen vient d’une famille à la fois nombreuse et pieuse – religion au choix. Des parents aimants mais ayant du mal à joindre les deux bouts la plupart du temps, des frères et sœurs bruyants et demandeurs d’attention, Karsen a toujours été l’oublié.e. L’enfant plus discret, perdu.e dans sa tête. Très vite, iel s’est lancé.e dans la danse et le chant. Très vite aussi, iel a eu conscience de sa transidentité. Si Karsen savait que ses parents allaient être en mesure d’accepter qui iel était, iel n’a pourtant jamais réussi à faire son coming out auprès d’eux. Et si sa place n’était pas avec eux, après tout? Et s’iel serait mieux ailleurs? Mettant le mal-être ressenti depuis toujours sur le dos de sa ville, ses proches, son existence auprès d’eux, Karsen a pris le choix de partir. Après quelques vagabondages, iel s’est retrouvé.e à Nowhere et a été embauché.e à la danse et au chant, devenant l’une des covers d’Hayes. Iel a clamé sienne la dernière chambre dans la colocation, s’y étant installé.e depuis moins d’un an.
Pallas grandit seule, sans famille proche autour d’elle. Elevée par sa grand-mère en suivant une institution stricte, elle a longuement refoulé qui elle était réellement. A sa naissance, on lui a assigné le genre masculin sous prétexte que c’était ce que son corps laissait biologiquement entendre. Pourtant, très jeune, elle a su que ça ne lui convenait pas. Beaucoup de questions se sont posées, beaucoup de peurs aussi. Elle a évolué en tant que ce que la société attendait d’elle, a commencé à construire sa vie ainsi, à faire des rencontres, à tomber amoureuse. C’est une femme qui a fait dérailler son coeur, le rendant extatique. Elle était belle, intelligente, gentille. Tout semblait parfait. Si parfait qu’enfin, Pallas a eu le courage d’embrasser qui elle était réellement. Le processus fut long, évidemment. Mais au goût de sa compagne, il était toujours trop rapide pour qu’elle ne puisse l’accepter. Son comportement avec elle a changé, sa tolérance à s’user, jusqu’à disparaître et traverser une ligne de trop.
Cat a toujours aimé deux choses dans sa vie : la musique, et sa famille. Originaire du Texas, il a vécu cette existence que l’on imagine parfaite. Rencontre sa petite-amie au début du lycée, lui demande sa main alors qu’ils sont tout juste diplômés, se marie avec elle l’année suivante et, finalement, le premier enfant débarquant rapidement ensuite. La famille grandit peu à peu et tout semble aller pour le mieux. Du moins, en apparence. Année après année, la relation entre Cat et sa femme s’étiole pour ne tenir qu’à un fil, fin et fragile. En cause, les questionnements du père de famille. La distance, c’est de lui qu’elle vient principalement. Son regard change, ses sentiments aussi – pour elle, et pour certains hommes de passage dans sa vie. Cat, à l’aube de sa trentaine, réalise qu’il s’est peut-être fourvoyé. C’est vers ses 33 ans qu’il fait son coming out, annonçant à sa femme avec le plus de douceur possible qu’il a réalisé être gay. Elle ne comprend pas, ses enfants non plus. Les papiers du divorce sont signés, aussi à l’amiable que possible, et Cat déménage avec ce besoin de refaire sa vie quelque part d’autre – quelque part où personne ne le connaît et personne ne le jugera pour les événements récents de son existence. Son chemin le mène jusqu’à Nowhere, sans femme et sans enfants, quand bien même il fait son possible pour garder contact avec ces derniers. Face à ses capacités et son talent, l’Underworld l’engage dans l’orchestre du cabaret et Cat se retrouve à être le premier à prendre une chambre dans l’appartement à l’étage, commençant à voir défiler les employés et artistes, partageant des bribes de vie avec eux, savourant la sensation de liberté malgré l’aspect taciturne qu’il laisse paraître de sa personnalité.
Love, in forms.
C’est peut-être la meilleure façon de résumer Griffin. Propriétaire des lieux depuis près de vingt ans maintenant, il en a hérité quand l’Underworld était sur le point de se casser complètement la figure ; figurativement comme littéralement. Les murs étaient décrépis et menaçaient parfois de s’effondrer, le staff devenait éparse, incapable de gérer les shows. Rien n’allait. Mais Griffin a vu dans les lieux un potentiel qui, jusque-là, avait été ignoré par tout le monde. C’est devenu son cheval de bataille : rendre à l’endroit un peu de cette allure qu’il avait perdu. Pari réussi et, après quelques mois de fermeture, l’Underworld a retrouvé de sa superbe, accueillant à nouveau ses artistes puis ses clients. Mais au fil du temps, Griffin a commencé à avoir un peu de mal à garder ces standards. Si sa vie professionnelle se déroulait parfaitement au vu de l’endroit où tout ça prenait place, sa vie personnelle, elle, prenait l’eau. Rongé par la solitude, n’ayant comme réels proches que ses employés et quelques amis ayant décidé de rester en ville eux aussi, Griffin avait l’impression de disparaître peu à peu. Jusqu’à il y a quelques années. L’Underworld et sa nouvelle tête d’affiche. Iel était plus jeune que Griffin – pas au point de les prendre pour père et enfant, mais suffisamment pour que quelques sourcils s’arquent sur leur passage. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne semblait y prêter attention, tant les sentiments étaient réels et sincères. Mais aimer ne suffit pas toujours et, après un certain temps, les choses se sont envenimées. Les caractères n’étaient pas compatibles – Griffin se renfermait trop au point de sembler passif face aux explosions de colère de l’être aimé. La passion plaisante des débuts a laissé place à un feu qui ne cessait d’incendier tout ce qu’il touchait et finalement, iel a claqué la porte, abandonnant le cabaret en voulant en quitter le propriétaire. Depuis, Griffin boit, se renferme. Il ne passe plus autant de temps avec ses artistes et, malgré les années, la blessure causée par la rupture ne semble pas se refermer, au point que ses rapports avec Hayes, embauché après le départ en furie de son ex, restent compliqués même après près de deux ans à travailler ensemble.
- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!
first thing first : merci d'avoir lu jusqu'ici!
je sais que le post est pas mal long, mais ne prend pas peur, je parle beaucoup pour au final laisser pas mal de liberté autour de la création et l'interprétation des personnages. bavarde, mais pas chiante, mon but c'est avant tout que tu puisses t'approprier le personnage qui te plaira dans la petite liste ci-dessus, et qu'on fasse vivre ensemble ce groupe d'âmes à la dérive.
pour le reste :
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voici une petite liste des personnages travaillant également à l'underworld ou gravitant autour : @robin fersen
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pour le reste, n'hésites pas en cas de questions (pré-inscription dans la partie invités, post inscription par mp, ici, ou dans la partie aide à la création) et tout ça, je n'ai jamais mordu personne sans bonnes raisons au préalable.
- gif :pseudo + pronoms : deadpool (elle/she)faceclaim + crédits : peter gadiot / sweet poison (ava) priquintana (gif) .cyndel, VOCIVUS (sign)Messages : 53MULTINICKS : cecilZONE LIBRE :THEY SAID THE GRASS WAS GREENERage : quarante ansWORK : musicienLOVE STATUS : divorcéHOME : appartement partagé au-dessus de l'Underworld, la notion d'intimité y est théoriquePRONOUNS : il/heSTYLE RP : bw 400 et 800 mots, 3e pers. du singulier, dialogues en fr (eng si convenu en amont)WARNINGS : homophobie internalisée
Cat Ruis
with the moon i run
@Hayes Priest Coucou ! Je me propose pour le rôle de Colt, qui m'a tapé dans l'oeil
- gif :pseudo + pronoms : faustine/kidd, she/her.faceclaim + crédits : maverick mcconnell ⋅ av@self, gif@clydecornerMessages : 590ZONE LIBRE :HOW I RECLAIMED THE
WORD "CUNT" BY BEING ONEage : twenty nine wild years (31st july '94)WORK : cabaret performer (singer, dancer, musician)LOVE STATUS : duh.HOME : a flatshare above the cabaret, with his made-up family.PRONOUNS : he/him.STYLE RP : fr/en, 3e pers du singulier, rythme aléatoire, m'adapte aux autres mais avec une tendance à m'étaler.WARNINGS : sex, crude language, alcohol, future mentions of suicide.
Hayes Priest
glitz! glamour! i'll finally have it all!