(0/1) i sing the body electric

i'll look back on mars
(0/1 personnage libre)

trigger warnings: rien de bien méchant, définitivement des mentions de sexualité though.

INTRODUCTION c'est une silhouette qui se découpe dans la brume. c'est fumeux, qui il est, en soi. peut-être qu'il a toujours été là. peut-être qu'il est fraîchement revenu, ou tout juste arrivé. entouré, solitaire, taiseux ou trop ouvert, l'important c'est qu'il ait des bras solides. sûrement un métier physique. les deux pieds dans le réel, peu importe ce qui a pu le heurter, dans une vie, ou le laisser tranquille. par la force des choses, ce n'est pas un nuageux, cet homme là. pas vraiment un rêveur. juste un type bien posé sur le plancher, avec ses semelles abimées. et si d'autres ont pu passer à côté, il faut croire qu'il y en a assez en ce qu'il est, ce qu'il dégage, et ce qu'il montre pour hypnotiser ceux qui cherchent à toucher du doigt le vrai du monde. tout ce qui semble transpirer dans chaque détail de sa physicalité.

but the expression of a well-made man appears not only in his face,
it is in his limbs and joints also, it is curiously in the joints of his hips and wrists,
it is in his walk, the carriage of his neck, the flex of his waist and knees, dress does not hide him,
the strong sweet quality he has strikes through the cotton and broadcloth,
to see him pass conveys as much as the best poem, perhaps more,
you linger to see his back, and the back of his neck and shoulder-side.

le corps — 28-45 ans, homme, occupation libre, célibataire (pris/unavailable)
faceclaims proposés: j'ai une liste longue comme le bras en réserve, au cas ou vous manquiez d'inspiration, mais en soi, c'est libre.
keywords: de l'inspiration à l'obsession, désir, découverte, déni.
il y a des mots dans un carnet. avec robin, c'est toujours comme ca que ca commence, que tout commence, parce qu'il n'y a qu'ainsi qu'il sait appréhender la vie. la survie est une chose, mais ce qui est vrai, ce n'est que dans son art, ce n'est que dans l'observation du monde, des autres, des gens. des mots, des lettres qui s'emmêlent et qui se perdre, en encre ou en écrans. et lui, oh, de lui il ne sait pas grand-chose. peu de substance. et en soi, ce n'est pas si mauvais, pour en faire une histoire. ce n'est qu'une histoire de détails, d'éléments qu'on vole, pour créer des personnages. mais lui, c'est tout autre chose qu'il lui inspire. pas une situation, pas un tournant de vie, non. c'est plus doux, c'est plus violent. c'est de quoi le hanter, tant ca n'a pas vraiment de sens.

et il pourrait noircir des pages entières de son corps. de l'arrondi du muscle saillant, l'espace d'un instant, d'un mouvement. du tissu qui l'enlace, trop serré contre sa peau. de la sueur qui perle dans sa nuque, des idées qu'elle invoque, des images qu'elle provoque. des mains, larges, grandes. des mains qui produisent, qui font, qui tiennent, des mains outils, sur lesquelles on s'appuie. de ces mains vient le reste, de ces mains vient le monde, peu importe qu'elles soient sales, peu importe s'il apporte la lumière, du concret, de l'art ou du brut, de l'utile, de la survie. il y a dans ces mains autant de vie que de création, et c'est sûrement ca, qui le fascine autant, dans l'idée du corps, de l'homme qui travaille. c'est bien ce qu'il se dit, robin. motivé par le réel, pas par le désir. pas par cette sensation étrange qui vient nouer son estomac quand l'image s'impose, se ferait presque ressentir, de ces doigts noués autour de son cou. d'une paume contre son épaule. autant de pulsions, autant d'images qui le frappent, vivantes. qui ont tout de sensations. qui prennent le gout que son cou aurait, sûrement, s'il venait à y passer sa langue.

les mots deviennent frustration, à force de ne pas trouver les bons, d'en avoir trop. à force de les voir devenir hantise. fantômes, sur ses carnets. jamais assez, jamais les bons. alors les histoires deviennent poèmes, abstraits, se répètent, violents, aussi aisément que sa respiration se coupe, quand il croise son regard, au hasard. il n'est pas un homme, dans son crâne. juste un songe. un désir brûlant, ardent, qu'il ne se permets pas d'approcher. comme s'il savait qu'il y avait dans tout ca, de quoi faire tomber le château de cartes de ses certitudes. de quoi dévoiler qu'au fond, il n'est qu'un terrain en friche, robin, vide, morne, qu'on aura oublié de retourne, de cultiver. qu'il aura lui-même oublié, pour mieux laisser des villes se construire par-dessus. des villes et des gens, celles de ses histoires, sans jamais se laisser la place pour respirer. et il n'y a peut-être que dans son regard qu'il saura ouvrir les yeux. se rendre compte qu'il étouffe, à force de suivre des voies tracées pour d'autres.

yet the sum of me sighed 'yes'

eh, helloooo
déjà, un grand merci de vous être arrêté.e dans le coin, c'est sympa, ca fait plaisir, et si vous en être là niveau lecture - bah, encore plus !

du coup, si le lien est aussi long c'est que parfois j'pars dans des tangentes lyrico-poétiques, vous vous y habituerez, promis ( probablement pas, c'est rarement joli, mais je fais de mon mieux ). parce que bah, j'vais pas vous surprendre en vous disant que le personnage il est plutôt très libre, et que le lien, c'est plus l'ébauche d'un futur rapprochement qu'autre chose. l'idée, c'est surtout que robin qui a tendance à être dans son monde, un peu, dans sa tête, toujours, en y saupoudrant juste assez de survie pour réussir à fonctionner, il soit quand même étrangement ramené sur terre - et face à toutes les questions qu'il ne veut pas se poser - par cette idée de solidité qui se dégage un peu de ce mec là. et c'est une idée, il peut avoir toutes les fragilités du monde cachées derrière, à l'heure actuelle, pour robin, c'est un bout d'inspiration, et presque un personnage dans sa tête. un objet, plus qu'un sujet, et c'est quelque chose d'assez récurrent avec lui, il a tendance à appréhender les gens de cette manière avant de réussir à s'en approcher. sauf que là, entre forcément dans la balance l'idée que c'est pas que l'objet d'écrits divers, mais aussi d'un désir qui le mets assez à mal pour secouer ses certitudes, ou plutôt le forcer à se poser des questions, ce qu'il a toujours refusé de faire jusque là, même dans une situation ou il n'y a pas de doute à avoir. forcément, il y a toujours eu dans son regard, et dans son travail, une certaine fascination pour les corps ( pas pour rien que ses muses c'est les gens de l'underworld ), et il a de quoi se cacher derrière, mais passé un temps, et un nombre ridicules de poèmes qui frôlent l'érotique, quand même, il va plus pouvoir se cacher derrière. encore moins après de vraies conversations, plutôt que de l'observation, c'est mieux pour avancer . mais du coup, les circonstances vont pas mal dépendre de qui il est, ce type-là.

et il peut être beaucoup, une des rares mentions qui sont faites c'est ce fameux métier physique, mais en soi, ca peut être à peu près n'importe quoi, de l'artisan au technicien, de l'ouvrier au manutentionnaire, c'est surtout une manifestation très matérielle de la manière qu'à robin de se le représenter, et, on va pas se le cacher, ce qui a attiré un regard baladeur. sinon c'est pas drôle. mais en dehors de ca, la tranche d'âge est large, comme tout ce qui tient autour, j'ai vraiment assez peu de limitations à vous donner. j'préfèrerais que le monsieur arrive célibataire, parce qu'en soi je pense qu'il y a déjà pas mal à explorer sans rajouter par-dessus des histoires d'adultères, entre questionnements, stabilité et poésie, mais j'pourrais me laisser tenter si vous avez une autre idée en tête.

côté fc, faites vous plaisir, en soi, j'suis très ouvert - puis histoire de préciser, l'idée de force que robin se fait, la physicalité, et le rapport au mouvement ont pas forcément à voir avec un physique spécifique, là encore, je vous briderais pas. je me garde un petit droit de veto, au cas ou, mais y'a peu de chances que je l'utilise, vraiment. et si vous avez besoin d'aide j'ai une liste longue comme le bras de types qui pourraient rentrer dans l'idée, dans la vibe qu'il a dans ma tête, la silhouette. on sait jamais.

si jamais vous tombez sur d'autres pls qui vous plaisent, avec qui vous aimeriez combiner, j'ai jamais rien contre, idem pour lui donner des liens familiaux & co à nowhere, y'a de quoi faire dans le patelin, et qu'il soit d'ici ou d'ailleurs, à l'origine, il y aura bien de quoi lui trouver plein de liens, c'est certain, c'est forcé. puis il y aura sûrement quelques proches de robin pour l'embêter aussi, post-potentiel-rapprochement.

en dehors de ca, j'ai tendance à bien aimer discuter des dynamiques en dehors du forum, je suis généralement pas trop long à la détente sur les réponses, mais niveau rythme, j'impose rien, tant que vous vous tenez à celui du règlement, et qu'on peut discuter un peu en dehors, pour moi, c'est parfait !

& puis pendant qu'on y est, histoire de, la fiche de robin est juste ici, ca peut aider à appréhender le bonhomme

de base j'avais écrit en haut du message 'je vous tiendrais pas la jambe trop longtemps', mais j'ai été obligé de l'enlever vu qu'apparement je sais pas faire court #oops, hein. j'y peux rien moi s'ils m'inspirent du coup voilà, normalement, c'est bon, c'est tout, mais je reste à votre disposition si vous avez la moindre question, remarque, envie. j'suis sur le discord du forum, sinon hésitez pas à me ping et j'accours, promis ! tout ce que j'ai à dire, c'est que j'ai vraiment beaucoup trop hâte de broder encore plus sur tout ceci, presque d'en écrire des poèmes, et du coup j'vous attends de pied ferme !