(0/1) one more cigarette and all my money is spent

'Cause I carried on like the wayward son
And now through and through I have come undone
BELLAMY — 30-45, genre au choix, sans emploi (libre)
faceclaims proposés: casey deidrick, raul castillo ( ) ; phoebe tonkin, sonequa martin-green

keywords: marriage interrompu; all goes crashing; drama familial; "I didn't know where else to go"; not the golden child, the other one; faire des conneries pour avoir de l'attention; tomber au fond du trou et continuer de creuser; beggars can't be choosers; wild and free, or beat up washed down son of a bitch ?; GAME OVER: START AGAIN ?  

Toujours dans l'ombre depuis l'enfance, même si le sentiment se renforce à l'adolescence: le frère ne sait rien faire de mal, toutes les erreurs effacées et oubliées: une erreur de jugement, de jeunesse, sans mauvaises intentions, jamais. Et ses erreurs à ellui sont effacées mais jamais oubliées: elles feraient tache sur la perfection de son frère, l'enfant doré, le garçon parfait.
Faire des conneries, c'est d'abord un moyen d'obtenir de l'attention; et puis un jour c'est tout ce qu'iel sait faire. À quoi bon faire autrement ? Tout lui est permis, sans que l'opinion de leurs parents ne changent. C'est une sorte de liberté, en vérité.

Au bout d'un temps, iel réussit presque à s'en convaincre.

L'égoïsme est le mot d'ordre; ses propres intérêts d'abord et ceux des autres ensuite. Personne d'autre, pas même sa famille, ne semble avoir son bien à coeur.
Sauf peut-être Sheri, au départ. Elle essaie, Sheri, de nouer des liens avec l'enfant sauvage, le.a gamin.e vulgaire et désintéressé.e. Ce n'est pas suffisant pour qu'iel baisse la garde, jamais complètement; mais Sheridan mérite une certaine considération. Un brin d'effort, même, parfois: celui d'être présent.e, si pas toujours présentable; les insultes manquent de mordant; mais c'est tout. Après tout, c'est la copine de son frère (si elle savait), puis la fiancée de son frère (elle ne sait toujours pas ?), et puis elle est au bout de l'allée dans sa robe blanche, et iel sait bien que tout le monde sait et que personne ne le lui a dit; que boys will be boys, qu'elle doit avoir fait quelque chose pour qu'il aille voir ailleurs.

Et à minuit moins une, iel s'échappe de la surveillance de ses parents et intervient de la seule façon possible; de la pire façon possible; l'humiliation totale. Des vidéos jouées à plein volume, des textos délivrés devant ses yeux en plein milieu de la cérémonie.

C'était il y a dix ans.
Les choses ont changé, ou n'ont pas changé du tout.
Un pari lancé à l'aveuglette, par désespoir, en dernier recours.